Pour la libération immédiate et sans condition de leurs camarades parmi lesquels leur coordonnateur départemental (Khalifa Ababacar Ndiaye), les jeunes militants du Pastef du département de Pikine qui se disent prêts à tout, appellent à une résistance populaire contre le pouvoir de Macky Sall, en cette période de Ramadan.
Pour la coordonnatrice départementale des femmes de la Jeunesse Patriotique du Sénégal (Jps) de Pikine, Mame Awa Diop, «il n’y aura pas de vacances pour le mois de Ramadan, car nous allons décréter un mois de résistance en référence à la résistance des 313 de la bataille de Badr, face au système. Nous demandons d’ailleurs à toutes les sections de la Jps de Pastef, de décréter ce mois de Ramadan 2023, mois de la résistance. La Jeunesse patriotique debout comme un seul homme, réclame la libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques, y compris celle de notre frère Babacar Ndiaye. Car, ces arrestations relèvent de l’arbitraire. A chaque fois que la force et l’arbitraire remplacent la loi, la résistance deviendra un droit constitutionnel. Et nous, jeunesse patriotique de Pikine, nous allons résister».
Abondant dans le même sens, le coordonnateur de la Jps de Djiddah Thiaroye Kaw, Mactar Sylla, appelle tous les militants et les sympathisants de Pastef Pikine à rester mobilisés et déterminés à terminer le combat pour la mise à mort du système et pour la construction d’un Sénégal souverain et prospère dans une Afrique libre. Particulièrement remontés, ces militants du Pastef crient leur désarroi par rapport aux harcèlements dont ils font l’objet de la part des tenants du pouvoir. «Entre le 15 et le 18 mars 2023, plus de 400 jeunes Sénégalais ont été arrêtés et torturés physiquement ou psychologiquement et envoyés entre les 37 prisons réparties au Sénégal. Ce nombre s’ajoute aux 103 qui étaient déjà dans la même situation.
Le monstre ne semble pas rassasié, car il procède à des rafles systématiques et à des convocations tous azimuts de militants et sympathisants du Pastef, suivis de leurs détentions ponctuées de nombreux et éprouvants retours de parquet. Notre frère coordonnateur départemental et vice coordonnateur national Babacar Ndiaye en est un cas. Depuis lundi dernier, il est arbitrairement détenu, après avoir été arrêté à son bureau par la Section de Recherches de la gendarmerie de Colobane. Nous Jps de Pikine, nous nous insurgeons énergiquement contre cette violence d’État dirigée contre la jeunesse patriotique et les responsables du Pastef, au premier chef, le président Ousmane Sonko.»
L'As
Affichant leur amertume, les jeunes patriotes de Pikine déplorent la discrimination dans le traitement des dossiers judiciaires entre acteurs politiques. A en croire toujours la coordonnatrice de Jps de Diamaguène, Mame Awa Diop, il faut «faire face au monstre et continuer de dénoncer l’instrumentalisation des institutions en général, et de la justice en particulier, aux fins d’éliminer un adversaire politique, de garantir l’impunité à des partisans de Macky Sall comme Ahmet Suzanne Camara, auteur d’appels répétitifs au meurtre sur la personne du président Ousmane Sonko, du beau frère de Macky Sall Mansour Faye et d’autres membres du pouvoir cités dans le récent rapport de la Cour des Comptes, sur la gestion scandaleuse des fonds de force Covid-19».
Pour la coordonnatrice départementale des femmes de la Jeunesse Patriotique du Sénégal (Jps) de Pikine, Mame Awa Diop, «il n’y aura pas de vacances pour le mois de Ramadan, car nous allons décréter un mois de résistance en référence à la résistance des 313 de la bataille de Badr, face au système. Nous demandons d’ailleurs à toutes les sections de la Jps de Pastef, de décréter ce mois de Ramadan 2023, mois de la résistance. La Jeunesse patriotique debout comme un seul homme, réclame la libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques, y compris celle de notre frère Babacar Ndiaye. Car, ces arrestations relèvent de l’arbitraire. A chaque fois que la force et l’arbitraire remplacent la loi, la résistance deviendra un droit constitutionnel. Et nous, jeunesse patriotique de Pikine, nous allons résister».
Abondant dans le même sens, le coordonnateur de la Jps de Djiddah Thiaroye Kaw, Mactar Sylla, appelle tous les militants et les sympathisants de Pastef Pikine à rester mobilisés et déterminés à terminer le combat pour la mise à mort du système et pour la construction d’un Sénégal souverain et prospère dans une Afrique libre. Particulièrement remontés, ces militants du Pastef crient leur désarroi par rapport aux harcèlements dont ils font l’objet de la part des tenants du pouvoir. «Entre le 15 et le 18 mars 2023, plus de 400 jeunes Sénégalais ont été arrêtés et torturés physiquement ou psychologiquement et envoyés entre les 37 prisons réparties au Sénégal. Ce nombre s’ajoute aux 103 qui étaient déjà dans la même situation.
Le monstre ne semble pas rassasié, car il procède à des rafles systématiques et à des convocations tous azimuts de militants et sympathisants du Pastef, suivis de leurs détentions ponctuées de nombreux et éprouvants retours de parquet. Notre frère coordonnateur départemental et vice coordonnateur national Babacar Ndiaye en est un cas. Depuis lundi dernier, il est arbitrairement détenu, après avoir été arrêté à son bureau par la Section de Recherches de la gendarmerie de Colobane. Nous Jps de Pikine, nous nous insurgeons énergiquement contre cette violence d’État dirigée contre la jeunesse patriotique et les responsables du Pastef, au premier chef, le président Ousmane Sonko.»
L'As
Affichant leur amertume, les jeunes patriotes de Pikine déplorent la discrimination dans le traitement des dossiers judiciaires entre acteurs politiques. A en croire toujours la coordonnatrice de Jps de Diamaguène, Mame Awa Diop, il faut «faire face au monstre et continuer de dénoncer l’instrumentalisation des institutions en général, et de la justice en particulier, aux fins d’éliminer un adversaire politique, de garantir l’impunité à des partisans de Macky Sall comme Ahmet Suzanne Camara, auteur d’appels répétitifs au meurtre sur la personne du président Ousmane Sonko, du beau frère de Macky Sall Mansour Faye et d’autres membres du pouvoir cités dans le récent rapport de la Cour des Comptes, sur la gestion scandaleuse des fonds de force Covid-19».