C’est à la suite d’une plainte du chef du Service régional de l’Urbanisme, Ablaye Diouf, que le coordonnateur du Collectif pour la défense du foncier, Cheikh Faye, a été arrêté et placé sous mandat de dépôt. On lui reproche d’avoir construit deux chambres sans l’autorisation du Service régional de l’Urbanisme de Diourbel. Il avait été victime d’un incendie.
Ainsi, le Collectif pour la défense du foncier a organisé un rassemblement pour exiger sa libération. Babacar Fall, porte-parole du collectif explique. «Nous nous sommes réunis ici pour manifester notre colère et notre indignation par rapport à l’arrestation d’un des nôtres, en l’occurrence Cheikh Faye. Celui-ci a été arrêté injustement et empêché de passer la fête de Tabaski en famille, parce qu’il a été victime d’un incendie depuis janvier. Il passait la nuit dans les chambres de ses frères, avec ses femmes et ses enfants. Mais, avec l’aide de bonnes volontés et de la solidarité des villageois, il est parvenu à mettre en place deux pièces ».
« Voulant regagner ses chambres, il a été accusé de violer l’interdiction des autorités de l’Urbanisme. Et nous nous savons que ce sont des accusations très légères. L’origine de l’arrestation de Cheikh est qu’il dérange les autorités municipales, administratives parce qu’elles cherchent à brader ces terres-là . Elles ont tenté de l’intimider et de le corrompre, en lui promettant des parcelles au niveau du lotissement de Gappo. Il a rejeté l’offre. Elles ont cherché à l’arrêter».
Et il poursuit : «Nous réclamons sa libération immédiate et inconditionnelle. Sans quoi, nous allons passer à une vitesse supérieure».
Pour Adama Faye, conseiller municipal, membre de ce Collectif, il y a deux poids, deux mesures, car il y a plus de 52 propriétaires de maisons de Gappo qui ont construit sans détenir un permis d’occupation ou une autorisation de construire. Selon lui, les populations n’accepteront jamais que leurs terres soient bradées. Cheikh Faye sera jugé ce mardi au Tribunal de Grande Instance de Diourbel.
Sud Quotidien
Ainsi, le Collectif pour la défense du foncier a organisé un rassemblement pour exiger sa libération. Babacar Fall, porte-parole du collectif explique. «Nous nous sommes réunis ici pour manifester notre colère et notre indignation par rapport à l’arrestation d’un des nôtres, en l’occurrence Cheikh Faye. Celui-ci a été arrêté injustement et empêché de passer la fête de Tabaski en famille, parce qu’il a été victime d’un incendie depuis janvier. Il passait la nuit dans les chambres de ses frères, avec ses femmes et ses enfants. Mais, avec l’aide de bonnes volontés et de la solidarité des villageois, il est parvenu à mettre en place deux pièces ».
« Voulant regagner ses chambres, il a été accusé de violer l’interdiction des autorités de l’Urbanisme. Et nous nous savons que ce sont des accusations très légères. L’origine de l’arrestation de Cheikh est qu’il dérange les autorités municipales, administratives parce qu’elles cherchent à brader ces terres-là . Elles ont tenté de l’intimider et de le corrompre, en lui promettant des parcelles au niveau du lotissement de Gappo. Il a rejeté l’offre. Elles ont cherché à l’arrêter».
Et il poursuit : «Nous réclamons sa libération immédiate et inconditionnelle. Sans quoi, nous allons passer à une vitesse supérieure».
Pour Adama Faye, conseiller municipal, membre de ce Collectif, il y a deux poids, deux mesures, car il y a plus de 52 propriétaires de maisons de Gappo qui ont construit sans détenir un permis d’occupation ou une autorisation de construire. Selon lui, les populations n’accepteront jamais que leurs terres soient bradées. Cheikh Faye sera jugé ce mardi au Tribunal de Grande Instance de Diourbel.
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