Pourquoi diable il n’y a que dans les «démocraties bananières» - pour user d’une métaphore occidentale paternaliste - où l’on voit un président (démocratiquement élu) et son challenger (démocratiquement défait) se regarder continûment en chien de faïence ? Pourquoi sont-ils si réfractaires au dialogue républicain ? Pourquoi, comme si une malédiction poursuivait nos élites, la paix civile leur semble si utopique ? Pourquoi la surenchère politicienne doit-elle toujours être de mise, et même aller crescendo?
Quand un pouvoir, dans l’usage d’un droit constitutionnel, est sommé d’ouvrir les chantiers du dialogue politique, et qu’il donne quasi-immédiatement droit à cette légitime requête, le peuple est en droit d’attendre de la part de tous les acteurs politiques de ne pas se faire prier pour mettre le pied à l’étrier !
Qu’il plaise aux tenants du maximalisme (de tous bords) de mettre un terme aux menaces et invectives, qui n’engendrent que violences, déstabilisation sociale et stagnation économique ! C’est un truisme de (re)dire qu’il n’est pas d’usage chez nos partenaires financiers au développement d’injecter des crédits dans des pays où le climat politique est «pourri». Les populations civiles de certains pays africains, minés par la guerre civile, en souffrent injustement, du fait de l’aveuglement de certains leaders politiques.
La disponibilité du Président de la République Macky Sall (publiquement exprimée) à prendre langue avec l’opposition, «dans le respect des institutions et de la séparation des pouvoirs», lui prescrit de prendre officiellement l’initiative d’une prise de contact effective avec ses interlocuteurs. Il est plus que temps que ce dialogue politique tant prôné se traduise par des actes, afin que ce pays, qui a des hyper-priorités criardes, transcende rapidement ce climat politique délétère. Pour l’intérêt supérieur de la Nation. Lequel vaut tous les sacrifices. Y compris celui de nos egos. Afin qu’à l’instar des démocraties dignes de ce nom le dialogue politique devienne enfin une règle permanente, facteur de développement, et donc non fondé sur des occurrences circonstancielles.
Le 03 février 2015
Pour le Bureau politique du RDS
Le Secrétaire général national
Mame Mactar Guèye
rdsfulla@yahoo.fr
Quand un pouvoir, dans l’usage d’un droit constitutionnel, est sommé d’ouvrir les chantiers du dialogue politique, et qu’il donne quasi-immédiatement droit à cette légitime requête, le peuple est en droit d’attendre de la part de tous les acteurs politiques de ne pas se faire prier pour mettre le pied à l’étrier !
Qu’il plaise aux tenants du maximalisme (de tous bords) de mettre un terme aux menaces et invectives, qui n’engendrent que violences, déstabilisation sociale et stagnation économique ! C’est un truisme de (re)dire qu’il n’est pas d’usage chez nos partenaires financiers au développement d’injecter des crédits dans des pays où le climat politique est «pourri». Les populations civiles de certains pays africains, minés par la guerre civile, en souffrent injustement, du fait de l’aveuglement de certains leaders politiques.
La disponibilité du Président de la République Macky Sall (publiquement exprimée) à prendre langue avec l’opposition, «dans le respect des institutions et de la séparation des pouvoirs», lui prescrit de prendre officiellement l’initiative d’une prise de contact effective avec ses interlocuteurs. Il est plus que temps que ce dialogue politique tant prôné se traduise par des actes, afin que ce pays, qui a des hyper-priorités criardes, transcende rapidement ce climat politique délétère. Pour l’intérêt supérieur de la Nation. Lequel vaut tous les sacrifices. Y compris celui de nos egos. Afin qu’à l’instar des démocraties dignes de ce nom le dialogue politique devienne enfin une règle permanente, facteur de développement, et donc non fondé sur des occurrences circonstancielles.
Le 03 février 2015
Pour le Bureau politique du RDS
Le Secrétaire général national
Mame Mactar Guèye
rdsfulla@yahoo.fr