Bigué Bâ Mbodj, présidente de l’Association nationale des Sages-Femmes d’Etat du Sénégal (ANSFES), révèle que, dans le cadre de leur plan d’action, elles vont continuer à sensibiliser la communauté. Mais également, les autorités sanitaires et administratives afin que tous comprennent l’importance de leur fonction. « Nous sommes les amazones de la mortalité maternelle. Nous sommes engagées et nous voulons respecter notre sermon. Mais, on ne veut pas aller sauver des vies et y laisser nos vies » , a prévenu Bigué Bâ Mbodj.
D’après les doléances, les sages-femmes exigent une assurance totale pour leur sécurité. « Au-delà des sages-femmes, c’est pour aussi la sécurité de tout le personnel de santé. Parce que si l’on veut qu’il y ait équité dans les soins, si l’on veut que l’accès aux soins soit réel, et que les femmes- qu’elles soient à Dakar, dans les régions ou même dans les villages les plus reculés- soient traitées de la même manière en termes d’accès à des soins de qualité. Il faudrait que ces sages-femmes qui acceptent d’aller travailler dans les zones aussi reculées où il n’y a rien, qui restent parfois des mois sans salaire, soient mises dans de bonnes conditions », se plaint la présidente des sages-femmes.
Bigué Bâ Mbodj insiste sur le recrutement de nombreuses d’entre elles qui ne jouissent pas encore des privilèges que devrait leur octroyer leur statut. D’après elle, « il y en a qui sont des contractuelles, elles n’ont pas l’assurance d’avoir des recrutements dans la Fonction publique. Et pourtant, elle ont accepté de travailler dans ces zones. C’est un choix qu’elles ont fait ».
D’après les doléances, les sages-femmes exigent une assurance totale pour leur sécurité. « Au-delà des sages-femmes, c’est pour aussi la sécurité de tout le personnel de santé. Parce que si l’on veut qu’il y ait équité dans les soins, si l’on veut que l’accès aux soins soit réel, et que les femmes- qu’elles soient à Dakar, dans les régions ou même dans les villages les plus reculés- soient traitées de la même manière en termes d’accès à des soins de qualité. Il faudrait que ces sages-femmes qui acceptent d’aller travailler dans les zones aussi reculées où il n’y a rien, qui restent parfois des mois sans salaire, soient mises dans de bonnes conditions », se plaint la présidente des sages-femmes.
Bigué Bâ Mbodj insiste sur le recrutement de nombreuses d’entre elles qui ne jouissent pas encore des privilèges que devrait leur octroyer leur statut. D’après elle, « il y en a qui sont des contractuelles, elles n’ont pas l’assurance d’avoir des recrutements dans la Fonction publique. Et pourtant, elle ont accepté de travailler dans ces zones. C’est un choix qu’elles ont fait ».