Devant la barre, Karim Diabaté, la quarantaine, domicilié à Keur Massar a naturellement nié ses ignobles actes. « Je n'ai jamais doigté ma belle-fille. Je l'avais dit devant le Commandant, en présence de son père », s'est lavé à grande eau le prévenu.
Cependant, sa victime F.S, fille de son épouse qui s'est confiée à son homonyme, dit le contraire. A en croire l'adolescente de 16 ans, son beau-père a eu à introduire à 3 reprises son doigt dans ses parties intimes. Sous prétexte qu'il vérifiait si elle était toujours vierge.
Interrogée par le juge, Mme Diabaté qui semble être plus préoccupée par la conservation de son union, a tranché en faveur de son époux. « C'est l'homonyme de ma fille qui m'avait révélé que mon mari violait ma fille. J'avoue que j'étais très remontée au début. J'avais même demandé le divorce. Mais, je ne suis pas convaincue que mon époux est l'auteur des faits que ma fille l'accuse. Même s'il a l'habitude de me frapper », a-t-elle révélé.
De l'avis du représentant du Ministère public, le viol est constant. Même si, dit-il, la pénétration s'est faite par le doigt. Le prévenu l'avait avoué. Et le certificat médical a fait état d'une blessure hyménale ancienne.
Et, le maître des poursuites a requis deux ans d'emprisonnement ferme contre le prévenu.
Un réquisitoire jugé trop sévère par la défense.
Selon Me Aboubacry Barro, son client n'avait reconnu qu'avoir enlevé une éponge dans les parties génitales de sa victime. « Dès lors, il y a un problème d'imputabilité des faits. Mme Diabaté avait dit que sa fille a l'habitude de sortir à des heures tardives de la nuit. Je sollicite la relaxe, à défaut une application bienveillante de la loi. Car, les familles se sont réunies pour régler le problème. C'est l'homonyme de la fillette qui est l'auteure de la plainte. Et elle est partie en France », a relevé la robe noire.
Le délibéré est prévu le 3 juillet prochain.
Cependant, sa victime F.S, fille de son épouse qui s'est confiée à son homonyme, dit le contraire. A en croire l'adolescente de 16 ans, son beau-père a eu à introduire à 3 reprises son doigt dans ses parties intimes. Sous prétexte qu'il vérifiait si elle était toujours vierge.
Interrogée par le juge, Mme Diabaté qui semble être plus préoccupée par la conservation de son union, a tranché en faveur de son époux. « C'est l'homonyme de ma fille qui m'avait révélé que mon mari violait ma fille. J'avoue que j'étais très remontée au début. J'avais même demandé le divorce. Mais, je ne suis pas convaincue que mon époux est l'auteur des faits que ma fille l'accuse. Même s'il a l'habitude de me frapper », a-t-elle révélé.
De l'avis du représentant du Ministère public, le viol est constant. Même si, dit-il, la pénétration s'est faite par le doigt. Le prévenu l'avait avoué. Et le certificat médical a fait état d'une blessure hyménale ancienne.
Et, le maître des poursuites a requis deux ans d'emprisonnement ferme contre le prévenu.
Un réquisitoire jugé trop sévère par la défense.
Selon Me Aboubacry Barro, son client n'avait reconnu qu'avoir enlevé une éponge dans les parties génitales de sa victime. « Dès lors, il y a un problème d'imputabilité des faits. Mme Diabaté avait dit que sa fille a l'habitude de sortir à des heures tardives de la nuit. Je sollicite la relaxe, à défaut une application bienveillante de la loi. Car, les familles se sont réunies pour régler le problème. C'est l'homonyme de la fillette qui est l'auteure de la plainte. Et elle est partie en France », a relevé la robe noire.
Le délibéré est prévu le 3 juillet prochain.