Un malheur ne vient jamais seul, dit-on. Alors qu'il n'a même pas fini de faire le deuil de son épouse, le batteur de tam-tam, Alioune Ndiaye a été envoyé en prison par son ami pour un scooter. Malgré le fait qu'il ait soutenu mordicus depuis l'enquête préliminaire, être victime d'une agression. " J'avais emprunté le scooter à la partie civile pour se rendre au niveau du supermarché Auchan, sis sur les deux Allées du Centenaire. Mais une fois de retour chez moi, c'est un ami qui m'avait demandé de le rejoindre chez lui à Pikine. Ce, dans le but de récupérer un colis.
Ainsi, arrivé à hauteur du rond-point technopole de Pikine, quatre individus qui étaient à bord de deux scooters, m'ont heurté. Lorsque je suis tombé, l'un d'eux a brandi un coupe-coupe, et les autres ont pris la moto et mon portable, avant de prendre la clé des champs", a raconté le prévenu, tout en montrant au juge, ses égratignures au niveau de son coude et sur certaines parties de son corps.
A l'en croire après cette agression, il avait déposé une plainte le même jour au niveau de la police de Pikine. " C'est deux jours après que j'avais informé la partie civile. Mais, il ne m'avait pas cru. Alors que durant les huit mois que ma défunte épouse était hospitalisée à l'hôpital Fann, le scooter était avec moi. Après le décès de celle-ci aussi, je l'avais restitué. Il me prêtait tout le temps sa moto. Parce qu'on travaille dans le même orchestre", a-t-il fait remarqué.
A la question du juge, à savoir son dernier mot, Alioune Ndiaye qui a versé de chaudes larmes à la barre déclare : " Je ne suis pas un voleur. Mon fils n'a même pas un an. Il ne compte que sur moi. Si vous m'emprisonnez Monsieur le juge, vous allez le porter préjudice. Je suis prêt à travailler pour rembourser à la partie civile le prix de son scooter. Il l'avait acheté à 250 mille francs".
Malgré cela, le représentant du Ministère public qui a relevé la "mauvaise foi" du prévenu a requis six mois d'emprisonnement, dont un mois ferme contre lui.
Selon le maître des poursuites d’après les faits, il avait fondu dans la nature. " C'est un ami de la partie civile qui l'avait aperçu à Pikine une semaine après. C'est ainsi que ce dernier, qui n'arrivait même pas à le joindre au téléphone a déposé une plainte contre lui. Il ne peut pas se réfugier derrière une agression qui n'a pas été prouvée", a-t-il contesté.
Au final, le juge a condamné le prévenu à un mois d'emprisonnement ferme pour abus de confiance.
Kady FATY Leral
Ainsi, arrivé à hauteur du rond-point technopole de Pikine, quatre individus qui étaient à bord de deux scooters, m'ont heurté. Lorsque je suis tombé, l'un d'eux a brandi un coupe-coupe, et les autres ont pris la moto et mon portable, avant de prendre la clé des champs", a raconté le prévenu, tout en montrant au juge, ses égratignures au niveau de son coude et sur certaines parties de son corps.
A l'en croire après cette agression, il avait déposé une plainte le même jour au niveau de la police de Pikine. " C'est deux jours après que j'avais informé la partie civile. Mais, il ne m'avait pas cru. Alors que durant les huit mois que ma défunte épouse était hospitalisée à l'hôpital Fann, le scooter était avec moi. Après le décès de celle-ci aussi, je l'avais restitué. Il me prêtait tout le temps sa moto. Parce qu'on travaille dans le même orchestre", a-t-il fait remarqué.
A la question du juge, à savoir son dernier mot, Alioune Ndiaye qui a versé de chaudes larmes à la barre déclare : " Je ne suis pas un voleur. Mon fils n'a même pas un an. Il ne compte que sur moi. Si vous m'emprisonnez Monsieur le juge, vous allez le porter préjudice. Je suis prêt à travailler pour rembourser à la partie civile le prix de son scooter. Il l'avait acheté à 250 mille francs".
Malgré cela, le représentant du Ministère public qui a relevé la "mauvaise foi" du prévenu a requis six mois d'emprisonnement, dont un mois ferme contre lui.
Selon le maître des poursuites d’après les faits, il avait fondu dans la nature. " C'est un ami de la partie civile qui l'avait aperçu à Pikine une semaine après. C'est ainsi que ce dernier, qui n'arrivait même pas à le joindre au téléphone a déposé une plainte contre lui. Il ne peut pas se réfugier derrière une agression qui n'a pas été prouvée", a-t-il contesté.
Au final, le juge a condamné le prévenu à un mois d'emprisonnement ferme pour abus de confiance.
Kady FATY Leral