Condamné à deux reprises pour des faits de vol et de détention de chanvre indien, Cherif Aidara Mohamed Traoré risque 20 ans de travaux forcés pour avoir donné quatre coups de couteau à son ami, Pape Babacar Ndong le 23 Août 2013 au cours d'une bagarre. Ayant atteint son antagoniste sur des parties vitales de son corps (au niveau du coup, de l'épaule, du nez et de l'arcade gauche), ce dernier a succombé à ses blessures le lendemain des faits. Sa victime a laissé derrière lui, une femme et deux enfants.
Et, se sentant en danger, le présumé meurtrier avait quitté son domicile familial, sis, à Guédiawaye pour aller se réfugier chez sa grand-mère à Pikine. Mais, mal lui en a pris. Deux jours plus tard, il sera arrêté par les éléments du Commissariat de Thiaroye au cours d'un contrôle d'identité. Qui à leur tour, l'avaient remis à leurs collègues de Guédiawaye.
Auditionné, Cherif Aïdara Mohamed Traoré soutient que c'est à la veille de son altercation avec son ami qu'il s'était rendu chez lui en compagnie de sa petite amie. Chassé par la mère de sa victime qui lui avait fait savoir que son domicile n'était pas un lieu de débauche. Il a attendu le lendemain pour se venger de son fils.
Ainsi, lorsque ce dernier l'a rejoint chez lui, il l'a invité à une bagarre. Malmené par son protagoniste, il est allé se prémunir d'un couteau dans leur cuisine avant de lui donner 4 coups à l'aveuglette sur les différentes parties du corps.
Inculpé pour assassinat, l'accusé change de fusil d'épaule ce mardi devant la chambre criminelle de Dakar. Il déclare que c'est sa victime qui a été le premier à lui proférer des insultes. Étant sous l'emprise de l'alcool, il a réagi en lui assénant un seul coup de couteau.
L'épouse de sa victime Seynabou Diallo a réclamé 4 millions de francs à titre de dommages et intérêts.
Tandis que son ex, Mame Bineta Mbaye a demandé 5 millions. Contrairement au vieux Ndong qui s'est limité à demander justice pour son défunt fils, né en 1980.
Selon le représentant du Ministère public, les faits de détention illégale d'arme et d'assassinat sont constants. Étant donné que l'accusé a prémédité son acte. Ainsi, il a requis 20 ans de travaux forcés contre lui.
Me Ndèye Fatou Sarr a quant à elle, demandé une disqualification des faits en coups et blessures volontaires, ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner. Avant de solliciter une application bienveillante de la loi.
Au terme de sa plaidoirie, le juge a fixé le délibéré au 17 juillet prochain
Kady FATY Leral
Et, se sentant en danger, le présumé meurtrier avait quitté son domicile familial, sis, à Guédiawaye pour aller se réfugier chez sa grand-mère à Pikine. Mais, mal lui en a pris. Deux jours plus tard, il sera arrêté par les éléments du Commissariat de Thiaroye au cours d'un contrôle d'identité. Qui à leur tour, l'avaient remis à leurs collègues de Guédiawaye.
Auditionné, Cherif Aïdara Mohamed Traoré soutient que c'est à la veille de son altercation avec son ami qu'il s'était rendu chez lui en compagnie de sa petite amie. Chassé par la mère de sa victime qui lui avait fait savoir que son domicile n'était pas un lieu de débauche. Il a attendu le lendemain pour se venger de son fils.
Ainsi, lorsque ce dernier l'a rejoint chez lui, il l'a invité à une bagarre. Malmené par son protagoniste, il est allé se prémunir d'un couteau dans leur cuisine avant de lui donner 4 coups à l'aveuglette sur les différentes parties du corps.
Inculpé pour assassinat, l'accusé change de fusil d'épaule ce mardi devant la chambre criminelle de Dakar. Il déclare que c'est sa victime qui a été le premier à lui proférer des insultes. Étant sous l'emprise de l'alcool, il a réagi en lui assénant un seul coup de couteau.
L'épouse de sa victime Seynabou Diallo a réclamé 4 millions de francs à titre de dommages et intérêts.
Tandis que son ex, Mame Bineta Mbaye a demandé 5 millions. Contrairement au vieux Ndong qui s'est limité à demander justice pour son défunt fils, né en 1980.
Selon le représentant du Ministère public, les faits de détention illégale d'arme et d'assassinat sont constants. Étant donné que l'accusé a prémédité son acte. Ainsi, il a requis 20 ans de travaux forcés contre lui.
Me Ndèye Fatou Sarr a quant à elle, demandé une disqualification des faits en coups et blessures volontaires, ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner. Avant de solliciter une application bienveillante de la loi.
Au terme de sa plaidoirie, le juge a fixé le délibéré au 17 juillet prochain
Kady FATY Leral