Braquage à l'italienne. Un entrepreneur italien de 36 ans est accusé d'avoir braqué douze banques, pour un total de 92 000 euros, avec un pistolet en plastique afin d'éponger une dette au fisc, rapporte le Jornal de Noticias.
Il comparait ce jeudi devant le tribunal de Matosinhos, dans le nord du Portugal.
L'homme est un entrepreneur installé près de Porto, où il possède plusieurs pizzerias. Mais début 2015, les affaires marchent mal et les dettes s'accumulent. Pour payer ses dettes, le patron décide alors d'écumer les banques du nord au centre du pays, aidé par un complice serrurier, Italien lui aussi, entre février et septembre 2015.
Deux braqueurs peu prudents
Au fil des mois, le principal suspect utilise le butin pour rembourser presque l'intégralité de son ardoise à l'Etat portugais : une dette aux autorités fiscales, à la Sécurité sociale et quelque 17 000 euros d'amendes pour non-paiement des autoroutes.
A chaque forfait, les deux acolytes, peu prudents, se rendent sur place avec la voiture personnelle de l'entrepreneur. Portant une perruque ou une cagoule, ils brandissent l'arme factice et vident le coffre sans un mot. La police finit par coincer les malfaiteurs, qui avouent immédiatement leurs crimes. Mais selon l'avocat du braqueur italien, ce dernier compte bien présenter à l'audience tous les reçus de paiement effectués à l'Etat portugais.
Il comparait ce jeudi devant le tribunal de Matosinhos, dans le nord du Portugal.
L'homme est un entrepreneur installé près de Porto, où il possède plusieurs pizzerias. Mais début 2015, les affaires marchent mal et les dettes s'accumulent. Pour payer ses dettes, le patron décide alors d'écumer les banques du nord au centre du pays, aidé par un complice serrurier, Italien lui aussi, entre février et septembre 2015.
Deux braqueurs peu prudents
Au fil des mois, le principal suspect utilise le butin pour rembourser presque l'intégralité de son ardoise à l'Etat portugais : une dette aux autorités fiscales, à la Sécurité sociale et quelque 17 000 euros d'amendes pour non-paiement des autoroutes.
A chaque forfait, les deux acolytes, peu prudents, se rendent sur place avec la voiture personnelle de l'entrepreneur. Portant une perruque ou une cagoule, ils brandissent l'arme factice et vident le coffre sans un mot. La police finit par coincer les malfaiteurs, qui avouent immédiatement leurs crimes. Mais selon l'avocat du braqueur italien, ce dernier compte bien présenter à l'audience tous les reçus de paiement effectués à l'Etat portugais.