«Réduction de la pollution et protection de l’environnement : les Sénégalais réclament plus d’efforts de la part du gouvernement » ; tel est l’intitulé de la dépêche d’Afrobarometer consacrée à son travail sur les problèmes environnementaux au Sénégal. Le rapport de ce réseau de recherche par sondage panafricain indique ainsi que l’air de la capitale sénégalaise est parmi les plus pollués au monde, affichant un taux moyen de particules fines sept fois plus élevé́ que la recommandation de l’Organisation Mondiale de la Sante.́ A l’en croire toujours, cette dégradation de la qualité de l’air à Dakar est l’un des défis environnementaux auxquels est confronté́ le Sénégal, où la pollution des rivières et plages, la prolifération des déchets solides et des eaux usées, la pratique de l’incinération des déchets, et les impacts de la pêche industrielle aggravent la situation. Sans oublier les grands projets de construction d’infrastructures qui, aussi, entrainent des conséquences néfastes sur la santé et les conditions de vie des populations. Le rapport estime dans la foulée que l’anticipation de l’exploitation des ressources naturelles contribuera à exacerber cette dégradation de l’environnement. Afrobarometer rappelle toutefois que le gouvernement du Sénégal s’est engagé à renforcer les dispositifs existants en matière de protection de l’environnement, notamment en signant et en ratifiant diverses conventions régionales et internationales y afférentes. «Sa volonté́ politique est manifestée à travers le Code de l’Environnement et confirmée par la création, déjà̀ en 2009, du Centre de Gestion de la Qualité́ de l’Air, qui gère six stations de mesure reparties dans la ville de Dakar, avec un laboratoire mobile qui effectue des mesures dans des endroits ciblés », lit-on dans le document d’Afrobarometer.
Il est également indiqué dans l’enquête que dans sa lettre de politique sectorielle couvrant la période 2021-2025, le ministère de l’Environnement et du Développement durable s’est engagé́ à améliorer la lutte contre la déforestation et la dégradation des terres, la conservation de la biodiversité,́ la gestion des aires protégées et des zones humides, et la lutte contre les pollutions, nuisances et effets néfastes des changements climatiques.
Revenant par ailleurs sur les perceptions des citoyens sur la gouvernance environnementale, il est établi que pour la majorité́ des Sénégalais, la pollution de l’environnement est un problème grave dans leur communauté et rejoint l’assainissement et la gestion des déchets parmi les trois problèmes environnementaux les plus importants du pays. Afrobarometer ajoute que les sacs en plastique sont également une source majeure de pollution aux yeux des Sénégalais. «Ces derniers pensent que les citoyens devraient être les premiers responsables dans la lutte contre la pollution, mais ils restent également insatisfaits des efforts du gouvernement dans la réduction de la pollution et dans la protection de l’environnement », rapporte-t-il. En définitive, sur l’exploitation des ressources naturelles qui ont lieu près de leurs communautés, les citoyens s’accordent à dire que les avantages l’emportent sur les impacts environnementaux. Toutefois, conclut-il, ils souhaitent que l’extraction des ressources naturelles soit réglementée plus étroitement par le gouvernement afin de réduire les impacts négatifs sur l’environnement.
Il est également indiqué dans l’enquête que dans sa lettre de politique sectorielle couvrant la période 2021-2025, le ministère de l’Environnement et du Développement durable s’est engagé́ à améliorer la lutte contre la déforestation et la dégradation des terres, la conservation de la biodiversité,́ la gestion des aires protégées et des zones humides, et la lutte contre les pollutions, nuisances et effets néfastes des changements climatiques.
Revenant par ailleurs sur les perceptions des citoyens sur la gouvernance environnementale, il est établi que pour la majorité́ des Sénégalais, la pollution de l’environnement est un problème grave dans leur communauté et rejoint l’assainissement et la gestion des déchets parmi les trois problèmes environnementaux les plus importants du pays. Afrobarometer ajoute que les sacs en plastique sont également une source majeure de pollution aux yeux des Sénégalais. «Ces derniers pensent que les citoyens devraient être les premiers responsables dans la lutte contre la pollution, mais ils restent également insatisfaits des efforts du gouvernement dans la réduction de la pollution et dans la protection de l’environnement », rapporte-t-il. En définitive, sur l’exploitation des ressources naturelles qui ont lieu près de leurs communautés, les citoyens s’accordent à dire que les avantages l’emportent sur les impacts environnementaux. Toutefois, conclut-il, ils souhaitent que l’extraction des ressources naturelles soit réglementée plus étroitement par le gouvernement afin de réduire les impacts négatifs sur l’environnement.