Le Sénégal est-il en train de passer d’un Etat républicain à un Etat clanique ? Tout porte à le croitre si on en croit l’alerte du Dr Mor Seck qui a invité à réinventer un nouvel État autonome et libre de toutes pressions.
En effet, invité de l’émission Objection de la radio Sudfm du dimanche 5 mars, Dr Seck qui a écrit un ouvrage intitulé « Repenser les politiques publiques et inventer l’État » répondant à une interpellation de notre confrère Baye Oumar Guèye sur la situation actuelle de l’Etat au Sénégal n’y est pas allé par quatre chemins.
« Aujourd’hui, j’ai l’impression que l’État est pris en otage par des minorités qui ont mis la main dessus et qui manipulent l’Etat par rapport à leurs propres intérêts privés ». Poursuivant son propos, l’Expert en management public, en organisation administration tout en précisant qu’un Etat n’est pas quelque chose de palpable encore moins une personne, invite à réinventer un nouvel État autonome et libre de toutes ces pressions.
« Je crois qu’un État capable de pouvoir promouvoir le développement ne peut pas être un État caporalisé par des groupes de pression. Il doit être un État libre, complètement autonome par rapport à ses groupes de pression, capables de pouvoir définir des objectifs, de les mettre sur la base d’une planification très claire et de se donner les moyens de pouvoir mettre en œuvre justement ces politiques qui ont été mises en place ».
Pour y arriver, Dr Mor Seck préconise de retourner l’État aux populations pour qu’elles puissent choisir, sur des bases très claires et vraiment très démocratiques les dirigeants qui vont incarner cet Etat et qui auront toute la légitimité requise pour pouvoir mettre en place un État fort et conduire les politiques publiques plus fortes.
« Un Etat fort passe par des dirigeants forts qui ont la légitimité et le courage d’opérer les réformes nécessaires et profondes qui permettront de sortir de la routine que nous connaissons », a-t-il indiqué. Par ailleurs, l’invité d’objection a appelé à la fin de la politisation de l’Administration qui, selon lui, est à l’origine de l’échec de plusieurs programmes de l’Etat domiciliés au niveau des départements ministériels.
Sud Quotidien
En effet, invité de l’émission Objection de la radio Sudfm du dimanche 5 mars, Dr Seck qui a écrit un ouvrage intitulé « Repenser les politiques publiques et inventer l’État » répondant à une interpellation de notre confrère Baye Oumar Guèye sur la situation actuelle de l’Etat au Sénégal n’y est pas allé par quatre chemins.
« Aujourd’hui, j’ai l’impression que l’État est pris en otage par des minorités qui ont mis la main dessus et qui manipulent l’Etat par rapport à leurs propres intérêts privés ». Poursuivant son propos, l’Expert en management public, en organisation administration tout en précisant qu’un Etat n’est pas quelque chose de palpable encore moins une personne, invite à réinventer un nouvel État autonome et libre de toutes ces pressions.
« Je crois qu’un État capable de pouvoir promouvoir le développement ne peut pas être un État caporalisé par des groupes de pression. Il doit être un État libre, complètement autonome par rapport à ses groupes de pression, capables de pouvoir définir des objectifs, de les mettre sur la base d’une planification très claire et de se donner les moyens de pouvoir mettre en œuvre justement ces politiques qui ont été mises en place ».
Pour y arriver, Dr Mor Seck préconise de retourner l’État aux populations pour qu’elles puissent choisir, sur des bases très claires et vraiment très démocratiques les dirigeants qui vont incarner cet Etat et qui auront toute la légitimité requise pour pouvoir mettre en place un État fort et conduire les politiques publiques plus fortes.
« Un Etat fort passe par des dirigeants forts qui ont la légitimité et le courage d’opérer les réformes nécessaires et profondes qui permettront de sortir de la routine que nous connaissons », a-t-il indiqué. Par ailleurs, l’invité d’objection a appelé à la fin de la politisation de l’Administration qui, selon lui, est à l’origine de l’échec de plusieurs programmes de l’Etat domiciliés au niveau des départements ministériels.
Sud Quotidien