A Fass Boye dans la région de Thiès, les traces des affrontements entre forces de défense et de sécurité et manifestants sont encore visibles. Des arbres et pneus brûlés jonchent encore le sol. Un important dispositif sécuritaire comprenant une dizaine de pick-up de la gendarmerie jalonnent l’entrée de la commune.
La plage de Fass Boye qui, d’habitude grouille de monde, est vidée de ses occupants habituels. Ce mercredi, après l’annonce de la découverte d’une embarcation partie de Fass Boye, les jeunes, révoltés, ont exprimé leur colère dans la rue. Saccageant et incendiant des édifices publics notamment. Pendant ce temps, le nombre de morts augmentait d’heure en heure.
Une source proche de cette affaire signale que plusieurs autres personnes parmi les rescapés secourus au CapVert ont succombé. Les familles des victimes parlent même de 72 morts. Un nombre qui a été confirmé par le chef de village de la localité, et la liste est loin d’être exhaustive. Alors que la veille, mercredi, l’Oim parlait encore de près de 60 décès enregistrés.
Les autorités coutumières pour le rapatriement rapide des corps et des rescapés
Le chef de village, plus mesuré, a fait appel à l’Etat pour un accompagnement, afin que les fils de Fass Boye, les rescapés comme les morts qui sont encore au Cap-Vert soient rapatriés. «Nous ne pouvons que rendre grâce à Dieu, après ce drame qui nous frappe. Il y a eu au moins 72 morts. Nous prions pour le repos des âmes des personnes décédées. C’est difficile et nous comprenons la rage des jeunes manifestants, mais rien n’explique cette manifestation», a déploré Baye Madiop Boye.
A l’en croire, il y a eu plusieurs arrestations suite à ces manifestations. Une occasion pour eux de demander la clémence des autorités pour la libération des détenus. «Nous sommes en deuil, donc on ne doit pas rajouter à notre douleur l’arrestation de nos enfants», a dit le chef de village.
Victime collatérale des manifestations, Ndiouga Ba originaire de Ngaye Mékhé mais travaillant à Fass Boye, dit : «Ils ont saccagé toute ma marchandise. Ils ont tout incendié, mais puisqu’ils étaient très nombreux, je n’ai pas pu leur faire face et j’ai laissé faire. Ils ont également détruit plusieurs magasins et ont brûlé tout sur leur passage». Un autre riverain de Fass Boye, pêcheur de son état, déplore quant à lui un manque de diligence des autorités depuis que la pirogue est partie.
Bes Bi
La plage de Fass Boye qui, d’habitude grouille de monde, est vidée de ses occupants habituels. Ce mercredi, après l’annonce de la découverte d’une embarcation partie de Fass Boye, les jeunes, révoltés, ont exprimé leur colère dans la rue. Saccageant et incendiant des édifices publics notamment. Pendant ce temps, le nombre de morts augmentait d’heure en heure.
Une source proche de cette affaire signale que plusieurs autres personnes parmi les rescapés secourus au CapVert ont succombé. Les familles des victimes parlent même de 72 morts. Un nombre qui a été confirmé par le chef de village de la localité, et la liste est loin d’être exhaustive. Alors que la veille, mercredi, l’Oim parlait encore de près de 60 décès enregistrés.
Les autorités coutumières pour le rapatriement rapide des corps et des rescapés
Le chef de village, plus mesuré, a fait appel à l’Etat pour un accompagnement, afin que les fils de Fass Boye, les rescapés comme les morts qui sont encore au Cap-Vert soient rapatriés. «Nous ne pouvons que rendre grâce à Dieu, après ce drame qui nous frappe. Il y a eu au moins 72 morts. Nous prions pour le repos des âmes des personnes décédées. C’est difficile et nous comprenons la rage des jeunes manifestants, mais rien n’explique cette manifestation», a déploré Baye Madiop Boye.
A l’en croire, il y a eu plusieurs arrestations suite à ces manifestations. Une occasion pour eux de demander la clémence des autorités pour la libération des détenus. «Nous sommes en deuil, donc on ne doit pas rajouter à notre douleur l’arrestation de nos enfants», a dit le chef de village.
Victime collatérale des manifestations, Ndiouga Ba originaire de Ngaye Mékhé mais travaillant à Fass Boye, dit : «Ils ont saccagé toute ma marchandise. Ils ont tout incendié, mais puisqu’ils étaient très nombreux, je n’ai pas pu leur faire face et j’ai laissé faire. Ils ont également détruit plusieurs magasins et ont brûlé tout sur leur passage». Un autre riverain de Fass Boye, pêcheur de son état, déplore quant à lui un manque de diligence des autorités depuis que la pirogue est partie.
Bes Bi