L'observateur rapporte dans sa livraison du jour qu'environ deux cent quatre-vingt-sept personnes, en provenance de pays touchés par la fièvre hémorragique à virus Ebola, ont été reconduites hors de nos frontières par la police. Ce chiffre de la peur, comme l'appellent nos confrères, traduit l'engagement affiché du ministre de l'Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo, qui préside la commission sécurité de la gestion d'Ebola, pilotée par la patronne de la Police nationale, Anna Sémou Faye. D'importants moyens ont été mis à la disposition de la police pour la surveillance effective des frontières terrestres, maritimes et aériennes. Un maillage qui a porté ses fruits, si l'on en croit le journal, avec l'interpellation, depuis la fermeture officielle des frontières, de 287 personnes qui tentaient de regagner le territoire sénégalais, par les airs, (aéroport de Dakar) ou par la route (frontière Sud et Est). Dans ce lot, figurent, renseignent des sources, "13 Sierra-léonais, 5 Américains, une Autrichienne, un Béninois et plus de 211 Guinéens...
En revanche, plusieurs Sénégalais ont subi le même traitement dans d'autres pays. C'est le cas, notent les sources du journal, de 3 Sénégalais refoulés du Cameroun et une Sénégalaise expulsée de la Gambie. Cette dernière s'était présentée au poste frontalier gambien de Karang avec une fièvre affichant 39°. Prise en charge par les autorités compétentes sénégalaises, il s'est avéré que sa forte fièvre relevait d'une simple grippe.
En revanche, plusieurs Sénégalais ont subi le même traitement dans d'autres pays. C'est le cas, notent les sources du journal, de 3 Sénégalais refoulés du Cameroun et une Sénégalaise expulsée de la Gambie. Cette dernière s'était présentée au poste frontalier gambien de Karang avec une fièvre affichant 39°. Prise en charge par les autorités compétentes sénégalaises, il s'est avéré que sa forte fièvre relevait d'une simple grippe.