Prenant la défense de Marième Sall Faye, M. Diouf affirme : "l'Association des jeunes marabouts citoyens n'est qu'une bande de maîtres chanteurs et d'entrepreneurs politiques". "Assane Mbacké, qui est à la tête de toute cette manigance, n'est, en réalité, qu'un maître-chanteur, un jet-setter", martèle-t-il. A l'en croire dans L'As, "ces soi-disant jeunes marabouts se trompent d'époque. Contrairement à ce qui se passait sous le magistère de l'ancien régime des libéraux, assène-t-il, ils "doivent comprendre que, désormais, il faut travailler à la sueur de son front pour gagner sa vie dans ce pays". Poursuivant son réquisitoire, il affirme : "Tout ce bruit et cette farce de mauvais goût sont inutiles et ne rapporteront rien du tout à ces agitateurs, car le président de la République ne cédera pas au chantage de ces entrepreneurs politiques qui ne roulent que pour leurs propres intérêts". De l'avis de Meissa Diouf, "s'il y a quelqu'un qui doit répondre à la Crei, c'est bien le président de l'Association et sa bande d'affairistes, car ayant bénéficié pendant des années et de façon nébuleuse et indue, des biens de l'Etat (argent, passeports diplomatiques, voitures) par le biais de Karim Wade, aujourd'hui dans les mailles de la justice".
