n France, des chercheurs de l’Inserm, du CNRS, de l’Université Claude Bernard Lyon 1 et de l’ENS Lyon au sein du Centre international de recherche en infectiologie (CIRI) ont mis au point une stratégie de sélection, d’évaluation et de repositionnement de médicaments déjà sur le marché pour évaluer leur effet contre le SARS-CoV-2.
Leurs résultats sont publiés dans Cell Reports Medicine.
16 262 481 personnes ont déjà été contaminées par la Covid-19 dans le monde entier. Depuis le début de l’épidémie, les chercheurs sont à pied d’œuvre pour mettre au point un vaccin et élaborer un traitement efficace.
Cette étude dévoile un duo thérapeutique plein de promesses. En effet, les chercheurs prouvent qu’une association entre la molécule remdesivir, utilisée dans le traitement d’Ebola, et l’antihypertenseur diltiazem pourrait apporter un bénéfice significatif chez les patients atteints de Covid-19.
Depuis le mois de février, les scientifiques travaillent autour de modélisations d’infections virales grâce à la reproduction des épithéliums respiratoires humains d’origine nasale et bronchique.
“Nous utilisons depuis plusieurs années ces modèles précliniques d’infection, qui sont très prédictifs de l’infection in vivo”, précise Manuel Rosa Calatrava, cité par le communiqué mis en ligne sur le site internet de l’Inserm.
Une combinaison efficace
”Le remdesivir présente une activité antivirale contre les virus à ARN dont fait partie le SARS-CoV-2. Des modèles in vitro cellulaires, des modèles animaux, ainsi que plusieurs essais cliniques en cours montrent des premiers résultats positifs contre ce virus”, note l’Inserm.
Par le passé, de précédentes études ont déjà évalué la toxicité chez l’humain de ces deux molécules. D’après les chercheurs de l’Inserm, cette étude rapporte une réduction significative de la charge virale dans les épithéliums infectés par le SARS-CoV-2 lorsqu’ils sont traités par le remdesivir. Un effet accru lorsque le diltiazem est ajouté en combinaison.
“En stimulant la réponse immunitaire innée des épithéliums, le diltiazem potentialise l’effet du remdesivir et offre l’opportunité d’en réduire les doses. Le remdesivir présente en effet une certaine toxicité in vivo en plus d’être un médicament très couteux”, souligne Manuel Rosa-Calatrava. L’équipe espère lancer un essai clinique dès l’hiver prochain si les résultats positifs se confirment.
Fr.news.yahoo.com
Leurs résultats sont publiés dans Cell Reports Medicine.
16 262 481 personnes ont déjà été contaminées par la Covid-19 dans le monde entier. Depuis le début de l’épidémie, les chercheurs sont à pied d’œuvre pour mettre au point un vaccin et élaborer un traitement efficace.
Cette étude dévoile un duo thérapeutique plein de promesses. En effet, les chercheurs prouvent qu’une association entre la molécule remdesivir, utilisée dans le traitement d’Ebola, et l’antihypertenseur diltiazem pourrait apporter un bénéfice significatif chez les patients atteints de Covid-19.
Depuis le mois de février, les scientifiques travaillent autour de modélisations d’infections virales grâce à la reproduction des épithéliums respiratoires humains d’origine nasale et bronchique.
“Nous utilisons depuis plusieurs années ces modèles précliniques d’infection, qui sont très prédictifs de l’infection in vivo”, précise Manuel Rosa Calatrava, cité par le communiqué mis en ligne sur le site internet de l’Inserm.
Une combinaison efficace
”Le remdesivir présente une activité antivirale contre les virus à ARN dont fait partie le SARS-CoV-2. Des modèles in vitro cellulaires, des modèles animaux, ainsi que plusieurs essais cliniques en cours montrent des premiers résultats positifs contre ce virus”, note l’Inserm.
Par le passé, de précédentes études ont déjà évalué la toxicité chez l’humain de ces deux molécules. D’après les chercheurs de l’Inserm, cette étude rapporte une réduction significative de la charge virale dans les épithéliums infectés par le SARS-CoV-2 lorsqu’ils sont traités par le remdesivir. Un effet accru lorsque le diltiazem est ajouté en combinaison.
“En stimulant la réponse immunitaire innée des épithéliums, le diltiazem potentialise l’effet du remdesivir et offre l’opportunité d’en réduire les doses. Le remdesivir présente en effet une certaine toxicité in vivo en plus d’être un médicament très couteux”, souligne Manuel Rosa-Calatrava. L’équipe espère lancer un essai clinique dès l’hiver prochain si les résultats positifs se confirment.
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