N’eut été la vigilance du laveur de la dépouille, le crime aurait été parfait. M. G, 14 ans, aurait été mis sous terre sans que l’on sache, peut-être, qu’il a été tué par son père.
En se penchant sur le corps de la victime qu’il préparait pour l’inhumation prévue au cimetière de Touba Pikine Diaksao, le laveur remarque des blessures sur la tête du défunt. Il s’en ouvre au délégué de quartier, qui alerte la police.
D’après L’Observateur, qui donne l’information dans son édition de ce mercredi, c’est ainsi que Moustapha Gaye, père de M. G et receveur à Dakar dem Dikk (DDD), est arrêté, déféré et placé sous mandat de dépôt le 27 juillet dernier.
Les faits qui lui sont reprochés remontent au lendemain de la Tabaski. Moustapha Gaye constate avoir perdu 11 000 francs CFA. Après avoir cherché en vain, il convoque son fils de 14 ans dans le salon pour l’interroger. M. G avoue avoir pris l’argent. Les insultes et les coups pleuvent. D’après la mère de la victime, Aïssatou Ba, personne n’osait intervenir. Elle-même subit parfois les foudres de son mari.
Vingt-heures après les sévices, M. G commence à vomir et à se plaindre de douleurs musculaires. Il rendra l’âme.
Paniqué, d’après le récit de L’Observateur, Moustapha Gaye tente de maquiller le crime. Il dépose la dépouille à la morgue de la mosquée du quartier. Et pour se faire établir un certificat de décès, il confie au médecin Moustapha Ba que son fils est décédé des suites d’une maladie.
Ce dernier, après constat, demande à un de ses employés, Ibra Sarr, d’établir le document. Les conditions paraissaient réunies pour l'inhumation de la victime au cimetière de Touba Pikine Diacksao. C’était sans compter avec la vigilance du laveur de dépouille.
Moustapha Gaye, Moustapha Ba et Ibra Sarr étaient hier, mardi, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Ils ont été jugés pour coup mortel, recel de cadavre, non-assistance à personne en danger et complicité de recel de cadavre.
S’il a reconnu avoir battu son enfant, Moustapha Gaye a affirmé que ce dernier s’est cogné la tête à cause d’une coupure d’électricité survenue au moment où il le corrigeait.
De plus, le receveur de DDD déclare qu’il «souffre de problèmes psychiques». «Je suis des traitements à Dalal Xel», précise-t-il.
Les médecins, eux aussi, ont tenté de se dédouaner. Mais le procureur a requis 5 ans de prison ferme. Le verdict est attendu vendredi prochain.
En se penchant sur le corps de la victime qu’il préparait pour l’inhumation prévue au cimetière de Touba Pikine Diaksao, le laveur remarque des blessures sur la tête du défunt. Il s’en ouvre au délégué de quartier, qui alerte la police.
D’après L’Observateur, qui donne l’information dans son édition de ce mercredi, c’est ainsi que Moustapha Gaye, père de M. G et receveur à Dakar dem Dikk (DDD), est arrêté, déféré et placé sous mandat de dépôt le 27 juillet dernier.
Les faits qui lui sont reprochés remontent au lendemain de la Tabaski. Moustapha Gaye constate avoir perdu 11 000 francs CFA. Après avoir cherché en vain, il convoque son fils de 14 ans dans le salon pour l’interroger. M. G avoue avoir pris l’argent. Les insultes et les coups pleuvent. D’après la mère de la victime, Aïssatou Ba, personne n’osait intervenir. Elle-même subit parfois les foudres de son mari.
Vingt-heures après les sévices, M. G commence à vomir et à se plaindre de douleurs musculaires. Il rendra l’âme.
Paniqué, d’après le récit de L’Observateur, Moustapha Gaye tente de maquiller le crime. Il dépose la dépouille à la morgue de la mosquée du quartier. Et pour se faire établir un certificat de décès, il confie au médecin Moustapha Ba que son fils est décédé des suites d’une maladie.
Ce dernier, après constat, demande à un de ses employés, Ibra Sarr, d’établir le document. Les conditions paraissaient réunies pour l'inhumation de la victime au cimetière de Touba Pikine Diacksao. C’était sans compter avec la vigilance du laveur de dépouille.
Moustapha Gaye, Moustapha Ba et Ibra Sarr étaient hier, mardi, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Ils ont été jugés pour coup mortel, recel de cadavre, non-assistance à personne en danger et complicité de recel de cadavre.
S’il a reconnu avoir battu son enfant, Moustapha Gaye a affirmé que ce dernier s’est cogné la tête à cause d’une coupure d’électricité survenue au moment où il le corrigeait.
De plus, le receveur de DDD déclare qu’il «souffre de problèmes psychiques». «Je suis des traitements à Dalal Xel», précise-t-il.
Les médecins, eux aussi, ont tenté de se dédouaner. Mais le procureur a requis 5 ans de prison ferme. Le verdict est attendu vendredi prochain.