Les faits pour lesquels les prévenus ont comparu hier à l’audience du tribunal correctionnel du Tgi de Dakar, remontent en 2016. Revenant de la plage de Ngor, les jeunes malfaiteurs se retrouvent sur un embouteillage à Pikine et en profitent pour agresser un ressortissant indien. « J’ai reçu trois millions lors de ce vol. Lansana Traoré et moi, nous avons agressé la partie civile », a reconnu Serigne Ndiaye.
A en croire Abou Dramé, il a été agressé par Mourtalla Fall et Abdoulaye Diop. Lorsqu’il était parti déposer une plainte à la police et face aux enquêteurs, les malfaiteurs l’ont accusé d’avoir volé l’argent de Rames. « Lansana Traoré avait avoué avoir perpétré l’agression de James à Technopole », a déclaré le prévenu qui avait reçu le butin du vol. « Je venais fraichement de la banque et l’un des bourreaux m’a menacé avec un couteau et ils m’ont soutiré 6 millions de francs » a expliqué le plaignant.
Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis une application de la loi pénale à l’encontre des prévenus. Pour Me Mbaye Sène, conseil d’Abou Dramé, son client était mineur au moment des faits. « Il a toujours nié les faits qui lui sont reprochés. Ils se sont focalisés sur un téléphone qui était en possession de Mourtalla Fall pour réclamer de l’argent à mon client. Ses bourreaux lui réclamaient abusivement de l’argent en lui faisant du chantage. Il avait déposé une plainte contre eux. Il n’a pas agressé ni participé à aucune association de malfaiteurs », a plaidé la robe noire qui a demandé la relaxe pure et simple de son client.
Me Iba Mar Diop a sollicité une application bienveillante de la loi pénale pour ses clients en prison depuis 2016 pendant que leurs parents souffrent de cette longue détention. Il pense que les faits sont constants. Ses clients ayant mal agi et ont fait un délit assez sérieux. « Ils ont volé de l’argent et ils ont bénéficié tous du butin en investissant dans l’agriculture et en participant dans des tontines », a regretté l’avocat. Le tribunal correctionnel du Tgi de Dakar a mis l’affaire en délibéré pour le 21 janvier prochain, rapporte Le Témoin.
A en croire Abou Dramé, il a été agressé par Mourtalla Fall et Abdoulaye Diop. Lorsqu’il était parti déposer une plainte à la police et face aux enquêteurs, les malfaiteurs l’ont accusé d’avoir volé l’argent de Rames. « Lansana Traoré avait avoué avoir perpétré l’agression de James à Technopole », a déclaré le prévenu qui avait reçu le butin du vol. « Je venais fraichement de la banque et l’un des bourreaux m’a menacé avec un couteau et ils m’ont soutiré 6 millions de francs » a expliqué le plaignant.
Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis une application de la loi pénale à l’encontre des prévenus. Pour Me Mbaye Sène, conseil d’Abou Dramé, son client était mineur au moment des faits. « Il a toujours nié les faits qui lui sont reprochés. Ils se sont focalisés sur un téléphone qui était en possession de Mourtalla Fall pour réclamer de l’argent à mon client. Ses bourreaux lui réclamaient abusivement de l’argent en lui faisant du chantage. Il avait déposé une plainte contre eux. Il n’a pas agressé ni participé à aucune association de malfaiteurs », a plaidé la robe noire qui a demandé la relaxe pure et simple de son client.
Me Iba Mar Diop a sollicité une application bienveillante de la loi pénale pour ses clients en prison depuis 2016 pendant que leurs parents souffrent de cette longue détention. Il pense que les faits sont constants. Ses clients ayant mal agi et ont fait un délit assez sérieux. « Ils ont volé de l’argent et ils ont bénéficié tous du butin en investissant dans l’agriculture et en participant dans des tontines », a regretté l’avocat. Le tribunal correctionnel du Tgi de Dakar a mis l’affaire en délibéré pour le 21 janvier prochain, rapporte Le Témoin.