C’est au petit matin que s’est présenté Mamadou Niang, chargé de l’entretien d'un lieu de culte à Pikine ouest. Lorsqu’il est parti à la morgue de la mosquée, il freine vigoureusement. Son sang ne fit alors qu’un tour lorsque son regard s'attarda à l’endroit où le cercueil était habituellement gardé.
S’interrogeant de ce qui pourrait bien se passer, il s’est souvenu qu’il n’avait pas fermé la morgue la veille. Et il a décidé de se rendre aux cimetières situés non loin pour voir si quelqu’un ne l’aurait pas pris pour transporter un cadavre.
‘’Je suis entré dans la morgue, je n’ai pas vu la caisse, j’ai alors presque couru pour me rendre aux cimetières’’, a témoigné le retraité de l’Administration pénitentiaire dans les colonnes de PressAfrik.
Aux cimetières de Pikine où il est arrivé presque essoufflé, Mamadou Niang ne verra pas l’ombre d’un cercueil.
Toutefois, le vol portant sur un cercueil est le dernier d’une série qui a démarré il y a six mois. En effet, au mois d'août dernier en plein hivernage, des voleurs avaient opéré une véritable razzia dans la mosquée de ''Sangue soul''.
A cette époque, en sus de la natte sur laquelle l’Imam prie, le voile étalé tous les matins et soirs pour le Wazila, ainsi que dix ventilateurs avaient été emportés.