Mis à contribution pour animer une conférence dans le cadre de la clôture de la semaine de la jeunesse à Pikine, Thione Niang n’y est pas allé du dos de la cuillère pour décliner sa perception du Plan Sénégal Emergent (PSE). «On ne peut parler du PSE dans un pays où des gens crèvent de faim et peinent à joindre les deux bouts, l’électricité fait défaut et bloque le travail du tailleur… Le manque d’emploi pour les jeunes est une réalité criarde, les étudiants dorment dans les couloirs des campus universitaires et vivent le martyre, d’autres meurent à petit feu dans les hôpitaux, de pauvreté. Des patients sont devenus des otages des hôpitaux, n’ayant pas de quoi régler la note d’hospitalisation. Malgré tout cela, on nous parle de PSE…».
Loin de s’en arrêter là, le membre de la cellule de communication de Barack Obama s’inspire des propos d’Abdoulaye Thimbo lui-même. Ce, pour enfoncer le clou. «M. le maire a parlé du montant du budget de l’institution municipale qui s’élève à cinq (5) milliards F CFA. Mais ce n’est pas sérieux ! Vous avez pourtant gaspillé plus que cela lors dans la campagne présidentielle. Je ne peux pas tenir un langage de vérité à mes jeunes frères et aux dirigeants d’autres pays et me dérober dans mon propre pays», a dit Thione Niang, fortement acclamé par le public.
Il n’en fallait pas plus pour qu’on lui arrache le micro, s’ensuivront des échanges aigres-doux entre apéristes et inconditionnels de Thione Niang. Les appels au calme du maire ne feront qu’exacerber la situation, au point de faire naître, une véritable intifada qui occasionnera la blessure au front d’une fille du nom de Rama Sarr.
Loin de s’en arrêter là, le membre de la cellule de communication de Barack Obama s’inspire des propos d’Abdoulaye Thimbo lui-même. Ce, pour enfoncer le clou. «M. le maire a parlé du montant du budget de l’institution municipale qui s’élève à cinq (5) milliards F CFA. Mais ce n’est pas sérieux ! Vous avez pourtant gaspillé plus que cela lors dans la campagne présidentielle. Je ne peux pas tenir un langage de vérité à mes jeunes frères et aux dirigeants d’autres pays et me dérober dans mon propre pays», a dit Thione Niang, fortement acclamé par le public.
Il n’en fallait pas plus pour qu’on lui arrache le micro, s’ensuivront des échanges aigres-doux entre apéristes et inconditionnels de Thione Niang. Les appels au calme du maire ne feront qu’exacerber la situation, au point de faire naître, une véritable intifada qui occasionnera la blessure au front d’une fille du nom de Rama Sarr.