D'aprés "Le Quotidien", les sanctions qui pèsent sur les deux enseignants qui ont fait sortir des élèves des classes lors des manifestations à Ziguinchor le 16 mai dernier, risquent d’être lourdes. L’Inspection d’Académie de Ziguinchor informe que ces deux professeurs du lycée de Diouloulou, ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Malgré leur mea-culpa, l’Inspection d’Académie estime que leur «engagement à ne plus s’embourber dans cet amalgame, n’enlève en rien la gravité des faits commis, qui témoignent d’un manque de discernement et d’une irresponsabilité inadmissible chez un enseignant de ce niveau».
Dans son communiqué, l’IA souligne que «les actes commis peuvent être qualifiés de faute lourde, puisqu’en plus de manquer personnellement à leur obligation professionnelle de faire cours ce jour, ils ont privé leurs élèves et d’autres élèves de l’établissement, de leur droit à l’éducation, mis en danger les élèves en les engageant dans une lutte qui n’a rien à voir avec l’éducation et mis à rude épreuve l’éthique et la déontologie enseignantes».
Dans la foulée, elle reproche aux enseignants d’avoir «failli au principe sacro-saint du devoir de retenue et de réserve, auquel sont astreints les fonctionnaires».
En conséquence, fait savoir l’Inspection d’Académie, «aux fins de mettre fin à ces dérives préoccupantes notées dans le comportement de certains enseignants, dérives qui commencent à gangrener nos établissements scolaires», elle préconise «la suspension temporaire de Cornet Lambal et d'Abdoulaye Diatta de leurs fonctions de professeur d’enseignement». Il est aussi recommandé leur «traduction au Conseil de discipline et leur radiation du cadre de l’enseignement pour faute lourde».
Il faut noter que dans son rapport, l’IA a relevé que «les concernés reconnaissent avoir commis une faute, ils ont fait leur mea culpa et ont juré de ne plus s’embourber dans une si délicate besogne».
Selon l’Inspection d’académie de Ziguinchor, les enseignants concernés ont justifié «leur acte, par une volonté de sécuriser la vie de leurs élèves». Des explications qui n’ont pas convaincu l’inspecteur d’Académie, qui estime «qu’à cela ne tienne, un responsable, de surcroît un enseignant, se doit de réfléchir sur les conséquences de son acte avant d’agir».
Dans son communiqué, l’IA souligne que «les actes commis peuvent être qualifiés de faute lourde, puisqu’en plus de manquer personnellement à leur obligation professionnelle de faire cours ce jour, ils ont privé leurs élèves et d’autres élèves de l’établissement, de leur droit à l’éducation, mis en danger les élèves en les engageant dans une lutte qui n’a rien à voir avec l’éducation et mis à rude épreuve l’éthique et la déontologie enseignantes».
Dans la foulée, elle reproche aux enseignants d’avoir «failli au principe sacro-saint du devoir de retenue et de réserve, auquel sont astreints les fonctionnaires».
En conséquence, fait savoir l’Inspection d’Académie, «aux fins de mettre fin à ces dérives préoccupantes notées dans le comportement de certains enseignants, dérives qui commencent à gangrener nos établissements scolaires», elle préconise «la suspension temporaire de Cornet Lambal et d'Abdoulaye Diatta de leurs fonctions de professeur d’enseignement». Il est aussi recommandé leur «traduction au Conseil de discipline et leur radiation du cadre de l’enseignement pour faute lourde».
Il faut noter que dans son rapport, l’IA a relevé que «les concernés reconnaissent avoir commis une faute, ils ont fait leur mea culpa et ont juré de ne plus s’embourber dans une si délicate besogne».
Selon l’Inspection d’académie de Ziguinchor, les enseignants concernés ont justifié «leur acte, par une volonté de sécuriser la vie de leurs élèves». Des explications qui n’ont pas convaincu l’inspecteur d’Académie, qui estime «qu’à cela ne tienne, un responsable, de surcroît un enseignant, se doit de réfléchir sur les conséquences de son acte avant d’agir».