La charge des intérêts de la dette publique augmente, parce que les pays de la région se tournent de plus en plus vers les marchés financiers, où les coûts d’emprunt sont élevés, et parce que les budgets d’aide au développement ne cessent de baisser. Ce manque de financement affecte une région déjà aux prises avec de profonds déséquilibres macroéconomiques, souligne le rapport.
Il ajoute que la dette publique et l’inflation sont à des niveaux plus atteints depuis des décennies ; la moitié des pays de la région sont en proie à une inflation supérieure à 10%, qui réduit le pouvoir d’achat des ménages et frappe de plein fouet les plus fragiles. Selon le Fmi, cette situation a mis un coup d’arrêt à la reprise économique. «La croissance en Afrique subsaharienne va baisser pour s’établir à 3,6% cette année.
L’activité dans la région devrait ralentir, pour la deuxième année consécutive, dans un contexte d’essoufflement de l’activité économique au niveau mondial. Il convient, cependant, de souligner que cette moyenne occulte des différences marquées au sein de la région...»
«De graves déséquilibres économiques» «La pénurie de financement aura également des conséquences pour les perspectives régionales à plus long terme. Elle risque de contraindre les autorités à consacrer moins de moyens à des domaines essentiels pour le développement comme la santé, l’éducation et les infrastructures, au détriment du potentiel de croissance de la région», indiquent les perspectives économiques régionales.
«Cette pénurie de financement survient au pire moment possible, car la région souffre déjà de graves déséquilibres économiques. Au lendemain de la pandémie de Covid-19 et du déclenchement de la guerre en Ukraine, les déséquilibres macroéconomiques sont redevenus un problème majeur pour la plupart des pays africains, qui se retrouvent sur la corde raide», laisse entendre le document.
L’inflation reste élevée et sujette à d’importantes fluctuations. La part de la dette publique dans le Pib est relativement élevée. La plupart des devises de la région ont perdu de la valeur par rapport au dollar en 2022.
Le tarissement du financement que l’on observe actuellement compromet la capacité de nombreux pays à remédier à ces séquelles, ce qui explique pourquoi la reprise économique y est si atone.
Tribune
Il ajoute que la dette publique et l’inflation sont à des niveaux plus atteints depuis des décennies ; la moitié des pays de la région sont en proie à une inflation supérieure à 10%, qui réduit le pouvoir d’achat des ménages et frappe de plein fouet les plus fragiles. Selon le Fmi, cette situation a mis un coup d’arrêt à la reprise économique. «La croissance en Afrique subsaharienne va baisser pour s’établir à 3,6% cette année.
L’activité dans la région devrait ralentir, pour la deuxième année consécutive, dans un contexte d’essoufflement de l’activité économique au niveau mondial. Il convient, cependant, de souligner que cette moyenne occulte des différences marquées au sein de la région...»
«De graves déséquilibres économiques» «La pénurie de financement aura également des conséquences pour les perspectives régionales à plus long terme. Elle risque de contraindre les autorités à consacrer moins de moyens à des domaines essentiels pour le développement comme la santé, l’éducation et les infrastructures, au détriment du potentiel de croissance de la région», indiquent les perspectives économiques régionales.
«Cette pénurie de financement survient au pire moment possible, car la région souffre déjà de graves déséquilibres économiques. Au lendemain de la pandémie de Covid-19 et du déclenchement de la guerre en Ukraine, les déséquilibres macroéconomiques sont redevenus un problème majeur pour la plupart des pays africains, qui se retrouvent sur la corde raide», laisse entendre le document.
L’inflation reste élevée et sujette à d’importantes fluctuations. La part de la dette publique dans le Pib est relativement élevée. La plupart des devises de la région ont perdu de la valeur par rapport au dollar en 2022.
Le tarissement du financement que l’on observe actuellement compromet la capacité de nombreux pays à remédier à ces séquelles, ce qui explique pourquoi la reprise économique y est si atone.
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