Même si des données officielles n’existent pas, le Sénégal est affecté par le phénomène d’apatride. Et le Forum de la société civile de l’Afrique de l’ouest (Foscao), réseau faitière des Organisations de la société civile (Osc), a fait face à la presse vendredi pour évoquer le sujet.
Komlan Messi, directeur exécutif du Foscao, intervenant dans ce sens, a d’emblée rappelé que l’apatride est une personne qui n’est identifiée par aucun pays. Il informe qu’il y a «entre 1 et 1,6 million de personnes en situation d’apatride en Afrique de l’ouest».
Selon lui, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Nigéria regroupent le plus de personnes concernées par ce fléau. Sur les conséquences de cette situation, M. Messi dit :
«Une personne qui ne dispose d’aucun papier ne figure nulle part. Elle ne pas aller à l’école et ne peut mett¬re son enfant à l’école. Si, par malheur, cette personne est portée disparue, on aura des difficultés pour la retrouver. Si, par malheur, elle s’emballe dans des groupes terroristes, on ne pourra pas l’identifier.»
Le directeur exécutif du Foscao a rappelé que la Déclaration d’Abidjan qui avait pour but de mettre fin à l’apatride en 2024. Il s’agit, selon lui, de travailler avec les Etats, de traiter des questions sur leurs engagements en 2019 afin de définir des éléments clairs sur l’apatride.
«Des pays comme le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont travaillé et adopté des lois pour faciliter la permission de la transmission de carte d’identité de mère à fils et lutter contre les personnes en situation d’apatride. Des lois ont été mises à jour. Il faut maintenant les appliquer», a lancé l’acteur de la société civile.
Il est ainsi d’avis qu’il faut sensibiliser les populations à l’enregistrement des naissances parce qu’avant, certains ne jugeaient pas nécessaire de déclarer leurs enfants.
«Il y a un recul, mais nous n’avons pas encore des chiffres. Nous n’avons pas la quantification de cet effort», a souligné Komlan Messi.
Bes Bi
Komlan Messi, directeur exécutif du Foscao, intervenant dans ce sens, a d’emblée rappelé que l’apatride est une personne qui n’est identifiée par aucun pays. Il informe qu’il y a «entre 1 et 1,6 million de personnes en situation d’apatride en Afrique de l’ouest».
Selon lui, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Nigéria regroupent le plus de personnes concernées par ce fléau. Sur les conséquences de cette situation, M. Messi dit :
«Une personne qui ne dispose d’aucun papier ne figure nulle part. Elle ne pas aller à l’école et ne peut mett¬re son enfant à l’école. Si, par malheur, cette personne est portée disparue, on aura des difficultés pour la retrouver. Si, par malheur, elle s’emballe dans des groupes terroristes, on ne pourra pas l’identifier.»
Le directeur exécutif du Foscao a rappelé que la Déclaration d’Abidjan qui avait pour but de mettre fin à l’apatride en 2024. Il s’agit, selon lui, de travailler avec les Etats, de traiter des questions sur leurs engagements en 2019 afin de définir des éléments clairs sur l’apatride.
«Des pays comme le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont travaillé et adopté des lois pour faciliter la permission de la transmission de carte d’identité de mère à fils et lutter contre les personnes en situation d’apatride. Des lois ont été mises à jour. Il faut maintenant les appliquer», a lancé l’acteur de la société civile.
Il est ainsi d’avis qu’il faut sensibiliser les populations à l’enregistrement des naissances parce qu’avant, certains ne jugeaient pas nécessaire de déclarer leurs enfants.
«Il y a un recul, mais nous n’avons pas encore des chiffres. Nous n’avons pas la quantification de cet effort», a souligné Komlan Messi.
Bes Bi