Personnel insuffisant, cherté des soins, rupture de médicaments : Le difficile vécu des victimes de paralysie cérébrale


Rédigé le Mardi 21 Mars 2023 à 12:13 | Lu 70 fois | 1 commentaire(s)



Le Centre national d’appa¬reillage orthopédique (Cnao) a organisé, vendredi, des journées portes ouvertes dans le but de faire connaitre cet édifice qui traite entre autres de la paralysie cérébrale. Une occasion de cerner les contours de la prise en charge de cette pathologie. Selon Phillipe Sène, kinésithérapeute au CNAO, cette maladie reste toujours une zone d’ombre chez le personnel médical


Sur les difficultés de la prise en charge des enfants, il explique : «Depuis que j’ai commencé en 2017, officiellement, plus de 300 enfants sont passés. C’est une prévalence extraordinaire qu’il y a dans les hôpitaux.»

Face à cette situation, le médecin indique qu’«il est temps que nos autorités politiques ou gouvernementales bougent pour aider dans la prise en charge de ces enfants». Selon lui, «si on regarde des enfants naitre paralysés cérébraux, on risque d’aller dans une jeunesse où il y aura beaucoup de handicaps».

En poursuivant sur les difficultés de la prise en charge, Phillipe Séne souligne que les ressources humaines sont «très rares». Parce que renseigne-t-il, il faut être spécialisé pour le faire. Il admet que si du point de vue logistique, il y a une bonne rééducation, la ressource humaine spécialisée fait défaut.

«C’est un appel qu’on lance à travers l’association, que le gouvernement nous aide à avoir des kinésithérapeutes spécialisés dans ce domaine. Ce n’est pas que les kinés ne veulent pas prendre les enfants mais c’est un domaine spécialisé», a dit le spécialiste. D’après lui, leur travail consiste à aider ces enfants «à retrouver leur évolution motrice mais ce n’est pas évident». Plus la lésion est importante, plus les dégâts sont importants selon le médecin.

«Ce qu’il faut faire, c’est plus de la prophylaxie, aller en amont. Si les accouchements se passent bien, on aura moins de paralysie cérébrale», a-t-il préconisé. Concernant la rareté des médicaments, le kinésithérapeute atteste qu’«il y a beaucoup de molécules essentielles pour lutter contre les épileptiques ou l’hypertonie d’un enfant qui sont rares». Devant cette situation, il lance un appel à la Pharmacie nationale d’approvisionnement de les aider à avoir ces médicaments antiépileptiques.

La séance se fait à 8000 francs si on n’a pas de prise en charge

«Déjà le coût en kinésithérapie est lourd. La séance se fait à 8000 francs si on n’a pas de prise en charge. Alors que c’est un accompagnement qui dure des années. Si l’enfant doit faire 100 séances, c’est à 800 000 francs l’année. Sans compter le taxi du transport parce que ce n’est pas évident de mettre ces enfants dans un transport en commun», a confié Philipe Sène.
Bes Bi



1.Posté par Gloria le 21/03/2023 16:36
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