Par un décret, signé dans la foulée, à un moment où l’ébullition dans l’arène politique a atteint son paroxysme, l’institution de la police municipale a été dissoute. Une décision qui été transmise depuis quelques jours aux autorités du commandement territorial pour application.
Les Gouverneurs et les Préfets de département ont été instruits, chacun, en ce qui le concerne, pour veiller à l’arrêt du service de la police municipale. Pour le moment, nombre d’élus locaux, principalement des Maires, qui savent qu’ils vont très certainement se retrouver dans d’énormes difficultés avec ce problème social, disent attendre la notification de ladite mesure pour se conformer.
Les APS rattachés au ministère de l’intérieur
Il convient d’ajouter qu’avec la dissolution de la police municipale, c’est l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (Asp) qui sera renforcée. En effet, les éléments de ce corps seront, d’après la source du Gp, valorisés avec leur rattachement au Ministère de l’Intérieur. Il convient toutefois de souligner que les Aps pourront venir en appoint pour compléter l’offre de service de sécurisation des personnes et de leurs biens, sans pour autant mener des missions la nuit.
Ils seront par conséquent qu’en mission diurne. Pour rappel c’est en 1987 que le Président de la République, Abdou Diouf a décidé la radiation de 1 243 policiers, suite à un mouvement d’humeur lié à l’affaire Baba Ndiaye, mort en détention en 1982.
Après un passage devant la commission d’intégration nationale, ces derniers avaient été versés dans la police municipale en 1993, sur la base de la loi n°93.05 du 4 février 1993. Loi qui indiquait que les personnels de forces de l’ordre radiés, conformément à la loi n°87 du 28 avril 1987, peuvent être admis, selon le cas, dans le corps des fonctionnaires communaux. La police municipale avait été ainsi créée dans les villes de Dakar, Pikine et Guédiawaye, et dans toutes les capitales régionales du Sénégal. Une première expérience qui durera jusqu’en 2002.
LGP
Les Gouverneurs et les Préfets de département ont été instruits, chacun, en ce qui le concerne, pour veiller à l’arrêt du service de la police municipale. Pour le moment, nombre d’élus locaux, principalement des Maires, qui savent qu’ils vont très certainement se retrouver dans d’énormes difficultés avec ce problème social, disent attendre la notification de ladite mesure pour se conformer.
Les APS rattachés au ministère de l’intérieur
Il convient d’ajouter qu’avec la dissolution de la police municipale, c’est l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (Asp) qui sera renforcée. En effet, les éléments de ce corps seront, d’après la source du Gp, valorisés avec leur rattachement au Ministère de l’Intérieur. Il convient toutefois de souligner que les Aps pourront venir en appoint pour compléter l’offre de service de sécurisation des personnes et de leurs biens, sans pour autant mener des missions la nuit.
Ils seront par conséquent qu’en mission diurne. Pour rappel c’est en 1987 que le Président de la République, Abdou Diouf a décidé la radiation de 1 243 policiers, suite à un mouvement d’humeur lié à l’affaire Baba Ndiaye, mort en détention en 1982.
Après un passage devant la commission d’intégration nationale, ces derniers avaient été versés dans la police municipale en 1993, sur la base de la loi n°93.05 du 4 février 1993. Loi qui indiquait que les personnels de forces de l’ordre radiés, conformément à la loi n°87 du 28 avril 1987, peuvent être admis, selon le cas, dans le corps des fonctionnaires communaux. La police municipale avait été ainsi créée dans les villes de Dakar, Pikine et Guédiawaye, et dans toutes les capitales régionales du Sénégal. Une première expérience qui durera jusqu’en 2002.
LGP