Les efforts du gouvernement en faveur du pouvoir d’achat des ménages risquent d’être vains. Malgré les mesures qu’il a prises pour une baisse des prix des denrées de base, ceux-ci ont flambé ces derniers jours à Dakar. Dans ce contexte de carême chrétien et à l’approche du ramadan musulman, la situation mérite l’attention des pouvoirs publics.
Le journal 24 Heures, qui a lancé l’alerte dans son édition de ce lundi 7 mars, a fait le constat dans quelques commerces de la capitale. «Les détaillants appliquent les prix qu’ils veulent sur le riz, le sucre et l’huile, au-delà de ceux homologués par l’autorité. Ils sont dans l’illégalité», accuse le quotidien d’information.
La faute à qui ? La responsabilité est partagée si l’on en croit 24 Heures. Le journal pointe en effet, d’une part, le «chantage pur et simple» des membres de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois)/Jappo et, d’autre part, le manque de fermeté du gouvernement, qui n’arrive pas à faire appliquer sur le terrain la baisse des prix des denrées de base.
Rendez-vous crucial au ministère du Commerce
Cette situation est d’autant plus grave qu’elle menace la production locale. «Les producteurs de riz, de sucre et d’huile sont sur le point de mettre la clé sous la porte à cause de pratiques de fraude, de contrebande et de chantage», dénoncent des sources du journal. Cesdernières rapportent que «les industriels et grands opérateurs de produits agricoles, qui voient leurs coûts de production exploser, en plus du fret qui a pris l’ascenseur, pourraient basculer dans l’informel ou tout simplement déclarer faillite» et ainsi grossir les rangs des chômeurs.
24 Heures croit savoir que les manœuvres de l’Unacois/Jappo sont destinées à créer une pénurie (artificielle) de sucre, de riz et d’huile en vue. Objectif d’après la même source : «prendre au collet le gouvernement et l’amener à revoir le bouclier tarifaire au détriment des actifs dans l’agroalimentaire qui sont fatigués des ajustements de survie successifs».
La question devrait être sur la table de la Cellule de veille sur l’approvisionnement correct du marché, qui est convoquée ce lundi 7 mars par la ministre du Commerce, AdamaAssomeDiatta. Ce sera l’occasion pour les acteurs concernés de trouver les meilleurs mécanismes pour approvisionner le marché et permettre aux opérateurs économiques de rentabiliser leurs activités sans grever le budget des ménages. Rapporte Vipeoples .
Le journal 24 Heures, qui a lancé l’alerte dans son édition de ce lundi 7 mars, a fait le constat dans quelques commerces de la capitale. «Les détaillants appliquent les prix qu’ils veulent sur le riz, le sucre et l’huile, au-delà de ceux homologués par l’autorité. Ils sont dans l’illégalité», accuse le quotidien d’information.
La faute à qui ? La responsabilité est partagée si l’on en croit 24 Heures. Le journal pointe en effet, d’une part, le «chantage pur et simple» des membres de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois)/Jappo et, d’autre part, le manque de fermeté du gouvernement, qui n’arrive pas à faire appliquer sur le terrain la baisse des prix des denrées de base.
Rendez-vous crucial au ministère du Commerce
Cette situation est d’autant plus grave qu’elle menace la production locale. «Les producteurs de riz, de sucre et d’huile sont sur le point de mettre la clé sous la porte à cause de pratiques de fraude, de contrebande et de chantage», dénoncent des sources du journal. Cesdernières rapportent que «les industriels et grands opérateurs de produits agricoles, qui voient leurs coûts de production exploser, en plus du fret qui a pris l’ascenseur, pourraient basculer dans l’informel ou tout simplement déclarer faillite» et ainsi grossir les rangs des chômeurs.
24 Heures croit savoir que les manœuvres de l’Unacois/Jappo sont destinées à créer une pénurie (artificielle) de sucre, de riz et d’huile en vue. Objectif d’après la même source : «prendre au collet le gouvernement et l’amener à revoir le bouclier tarifaire au détriment des actifs dans l’agroalimentaire qui sont fatigués des ajustements de survie successifs».
La question devrait être sur la table de la Cellule de veille sur l’approvisionnement correct du marché, qui est convoquée ce lundi 7 mars par la ministre du Commerce, AdamaAssomeDiatta. Ce sera l’occasion pour les acteurs concernés de trouver les meilleurs mécanismes pour approvisionner le marché et permettre aux opérateurs économiques de rentabiliser leurs activités sans grever le budget des ménages. Rapporte Vipeoples .