Interpellée sur une éventuelle interdiction de la buqua au Sénégal, à l’instar de certains pays africains comme le Tchad, le Niger ou la Guinée qui l’envisage, l’historienne Penda Mbow a soutenu pour sa part qu’il faut être vigilant. D’après elle, « si aujourd’hui le port de la burqa s’identifie à la dissimulation de bombes pour être utilisées dans la guerre terroriste, il faut être absolument vigilant avec la burqa ». « On a besoin de liberté, chacun a la liberté de s’habiller comme il l’entend, mais, quand il y a derrière l’habillement un phénomène politique, une utilisation surtout des enfants comme des bombes humaines, il y a lieu de réagir », a-t-elle dit.
Ne voulant pas donner une réponse catégorique quant à l’interdiction ou non de la burqa au Sénégal, Penda Mbow croit qu’« à une provocation politique, il faut absolument une réponse politique appropriée ». Quid de l’appropriation de ce port vestimentaire par des Africaines ? L’historienne estime dans les colonnes du journal qu’« on n’a pas besoin d’importer des manières de se vêtir, des manières de traiter la femme qui n’ont rien à voir avec l’islam ». Mme Mbow d'expliquer : « D’abord, le climat ne se prête pas au port de la burqa. La burqa est originaire de l’Afghanistan parce que chaque civilisation a sa manière de se vêtir, dans des zones où il peut faire extrêmement froid et où on n’a pas connu une évolution concernant le statut de la femme. Dans cette civilisation, la femme ne joue pas les premiers rôles, elle n’occupe pas la première place. C’est très différent de notre évolution historique ».
Ne voulant pas donner une réponse catégorique quant à l’interdiction ou non de la burqa au Sénégal, Penda Mbow croit qu’« à une provocation politique, il faut absolument une réponse politique appropriée ». Quid de l’appropriation de ce port vestimentaire par des Africaines ? L’historienne estime dans les colonnes du journal qu’« on n’a pas besoin d’importer des manières de se vêtir, des manières de traiter la femme qui n’ont rien à voir avec l’islam ». Mme Mbow d'expliquer : « D’abord, le climat ne se prête pas au port de la burqa. La burqa est originaire de l’Afghanistan parce que chaque civilisation a sa manière de se vêtir, dans des zones où il peut faire extrêmement froid et où on n’a pas connu une évolution concernant le statut de la femme. Dans cette civilisation, la femme ne joue pas les premiers rôles, elle n’occupe pas la première place. C’est très différent de notre évolution historique ».