La main sur le cœur, il avait crié mordicus son innocence. Le moniteur avait juré sur tous les saints de n’avoir touché à aucun cheveu de la jeune écolière. Et dans sa tentative de se laver à grande eau, Thierno Dieng s’est sali davantage. Ce, en reconnaissant, sans ambages, avoir invité la jeune fille dans sa chambre, à trois reprises. Malgré le fait qu’il se soit pris dans son propre piège, le moniteur a tenté de nier l’évidence. Tantôt, il s’est limité aux caresses, tantôt, il s’est arrêté aux embrassades. Ces explications ont été battues en brèche par sa victime, O.M, une jeune écolière en classe de Cm2, venant juste de souffler ses 11 piges. Elle a, sans détour, déclaré être la petite-amie de Thierno Dieng. Selon elle, son petit ami l’a contrainte à des rapports sexuels à trois reprises. En outre, le prévenu a été enfoncé par les déclarations du boutiquier du coin, chez qui, il laissait la modique somme de 300 FCfa pour le goûter de sa petite amie.
Dans ses plaidoiries, la partie civile a expliqué que le préjudice subi par la victime est inestimable. Elle a ainsi réclamé 15 millions de FCfa à titre de dommages et intérêts. Pour le parquet, les délits de pédophilie, de viol et de détournement de mineure, reprochés à Thierno Dieng, sont incontestables. Le représentant du ministère public est convaincu que le prévenu est un prédateur qui chasse des proies faciles. C’est pourquoi, le procureur de la République a requis la peine maximale quand il s’agit de viol sur une mineure de moins de 13 ans, c’est-à-dire 10 ans de prison ferme.
Dans son délibéré, le tribunal a suivi à la lettre les réquisitions du parquetier. Le tribunal a reconnu coupable le prévenu des chefs d’accusation à lui reprochés et l’a condamné à 10 ans de taule. En plus, il devra payer à la partie plaignante la somme de 5 millions de FCfa à titre de dommages et intérêts.Le moniteur passera ainsi dix longues années de sa vie sous les verrous, loin de son centre d’accueil pour enfants. Très loin même aussi de sa «dulcinée».
Les faits qui ont valu à Thierno Dieng d’avoir maille à partir avec la justice remontent au 19 mars 2015. Ce jour-là, Patrice Mendy, oncle paternel de O.M, constate une attitude inhabituelle chez sa nièce. Il se pose mille et une questions. Sans réponse. Pour lever toute équivoque, il s’en ouvre à sa nièce. Mais, cette dernière s’emmure dans le silence. O.M ne pipe mot. Ce qui intrigue davantage l’oncle paternel.
Pour en savoir un peu plus sur le comportement suspect de la mineure, il l’a conduite chez un gynécologue. A sa grande surprise, ce dernier confirme ses doutes. Sa nièce juste âgée de 11 ans a perdu sa virginité. Pis, le médecin lui confirme que la petite fille a, à maintes reprises, subi des rapports sexuels. Démoralisé, M. Mendy, les larmes aux yeux, interroge sa nièce sur le fait accompli. L’élève livre, sans difficulté, le nom de son «amant-violeur», Thierno Dieng. Muni du certificat médical, l’oncle paternel file directement au Commissariat du quatrième arrondissement de la Médina. Les flics se saisissent du dossier. Le petit copain de O.M est épinglé et mis aux arrêts. Après la durée légale de garde à vue, le prévenu est déféré au parquet. Son procès a été renvoyé à plusieurs reprises pour faute de présence du conseil de la défense.
L'Observateur
Dans ses plaidoiries, la partie civile a expliqué que le préjudice subi par la victime est inestimable. Elle a ainsi réclamé 15 millions de FCfa à titre de dommages et intérêts. Pour le parquet, les délits de pédophilie, de viol et de détournement de mineure, reprochés à Thierno Dieng, sont incontestables. Le représentant du ministère public est convaincu que le prévenu est un prédateur qui chasse des proies faciles. C’est pourquoi, le procureur de la République a requis la peine maximale quand il s’agit de viol sur une mineure de moins de 13 ans, c’est-à-dire 10 ans de prison ferme.
Dans son délibéré, le tribunal a suivi à la lettre les réquisitions du parquetier. Le tribunal a reconnu coupable le prévenu des chefs d’accusation à lui reprochés et l’a condamné à 10 ans de taule. En plus, il devra payer à la partie plaignante la somme de 5 millions de FCfa à titre de dommages et intérêts.Le moniteur passera ainsi dix longues années de sa vie sous les verrous, loin de son centre d’accueil pour enfants. Très loin même aussi de sa «dulcinée».
Les faits qui ont valu à Thierno Dieng d’avoir maille à partir avec la justice remontent au 19 mars 2015. Ce jour-là, Patrice Mendy, oncle paternel de O.M, constate une attitude inhabituelle chez sa nièce. Il se pose mille et une questions. Sans réponse. Pour lever toute équivoque, il s’en ouvre à sa nièce. Mais, cette dernière s’emmure dans le silence. O.M ne pipe mot. Ce qui intrigue davantage l’oncle paternel.
Pour en savoir un peu plus sur le comportement suspect de la mineure, il l’a conduite chez un gynécologue. A sa grande surprise, ce dernier confirme ses doutes. Sa nièce juste âgée de 11 ans a perdu sa virginité. Pis, le médecin lui confirme que la petite fille a, à maintes reprises, subi des rapports sexuels. Démoralisé, M. Mendy, les larmes aux yeux, interroge sa nièce sur le fait accompli. L’élève livre, sans difficulté, le nom de son «amant-violeur», Thierno Dieng. Muni du certificat médical, l’oncle paternel file directement au Commissariat du quatrième arrondissement de la Médina. Les flics se saisissent du dossier. Le petit copain de O.M est épinglé et mis aux arrêts. Après la durée légale de garde à vue, le prévenu est déféré au parquet. Son procès a été renvoyé à plusieurs reprises pour faute de présence du conseil de la défense.
L'Observateur