Le projet Feed the Future Sénégal Dekkà l Géej vise à contribuer à une gestion durable, équitable et inclusive de la pêche au Sénégal. Il a produit une note d’orientation sur les réformes qu’il faut pour des pêcheries artisanales durables au Sénégal. Dans le document, il a été formulé une série de recommandations sur la manière de passer progressivement, des subventions à la production sous-optimales à des subventions à la résilience plus efficaces, tout en conservant le même volume budgétaire.
Par ailleurs, le rapport révèle que les communautés de pêche ont montré leur préférence vers les subventions liées à la résilience (subventions sur les gilets de sauvetage et les équipements de sécurité, la formation, la reconversion, le repos biologique) par rapport aux subventions sur la production (carburant pêche et moteurs hors-bord). Ainsi, note-t-on, ce type de subventions peut être une solution gagnant-gagnant, préférée par les communautés de pêche, acceptable au plan international (en accord avec l’Accord récent à l’OMC à éviter les subventions qui encouragent la surpêche) et utile pour les autorités publiques.
Le rapport indique aussi que le développement des chaînes de valeur de la pêche au Sénégal, implique de réorienter les subventions commerciales du «segment captures» vers le «segment postcaptures». «La réorientation de ces subventions contribuerait à accroître la compétitivité sur le marché africain, tout en ayant un impact positif sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que sur la lutte contre la pauvreté », lit-on dans le document qui, dans la foulée, estime qu’une certaine discrimination positive devrait progressivement être introduite entre les unités de pêche axées sur l'exportation et celles dont la production est vendue sur le marché intérieur.
«Il est nécessaire de repenser complètement les régimes de soutien aux industries de la pêche, en adoptant une perspective de durabilité et en mettant l'accent sur la valeur ajoutée pour les marchés sénégalais, africains et internationaux », préconise le rapport du projet Feed the Future Sénégal Dekkà l Géej.
Il appelle à un soutien au mareyage au niveau national. Ce qui, note-t-il, faciliterait également l'accès de la population au poisson et aux produits de la pêche. En outre, souligne le document, la commercialisation des produits transformés artisanalement, qui continue à être principalement effectuée par des voies informelles, doit également être développée.
Il conclut en faisant savoir que le non-réinvestissement dans la productivité des ressources halieutiques par les industries et le secteur privé, constitue une subvention cachée. Non sans indiquer que cette question mérite d’être approfondie.
L'As
Par ailleurs, le rapport révèle que les communautés de pêche ont montré leur préférence vers les subventions liées à la résilience (subventions sur les gilets de sauvetage et les équipements de sécurité, la formation, la reconversion, le repos biologique) par rapport aux subventions sur la production (carburant pêche et moteurs hors-bord). Ainsi, note-t-on, ce type de subventions peut être une solution gagnant-gagnant, préférée par les communautés de pêche, acceptable au plan international (en accord avec l’Accord récent à l’OMC à éviter les subventions qui encouragent la surpêche) et utile pour les autorités publiques.
Le rapport indique aussi que le développement des chaînes de valeur de la pêche au Sénégal, implique de réorienter les subventions commerciales du «segment captures» vers le «segment postcaptures». «La réorientation de ces subventions contribuerait à accroître la compétitivité sur le marché africain, tout en ayant un impact positif sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que sur la lutte contre la pauvreté », lit-on dans le document qui, dans la foulée, estime qu’une certaine discrimination positive devrait progressivement être introduite entre les unités de pêche axées sur l'exportation et celles dont la production est vendue sur le marché intérieur.
«Il est nécessaire de repenser complètement les régimes de soutien aux industries de la pêche, en adoptant une perspective de durabilité et en mettant l'accent sur la valeur ajoutée pour les marchés sénégalais, africains et internationaux », préconise le rapport du projet Feed the Future Sénégal Dekkà l Géej.
Il appelle à un soutien au mareyage au niveau national. Ce qui, note-t-il, faciliterait également l'accès de la population au poisson et aux produits de la pêche. En outre, souligne le document, la commercialisation des produits transformés artisanalement, qui continue à être principalement effectuée par des voies informelles, doit également être développée.
Il conclut en faisant savoir que le non-réinvestissement dans la productivité des ressources halieutiques par les industries et le secteur privé, constitue une subvention cachée. Non sans indiquer que cette question mérite d’être approfondie.
L'As