Le ministère chinois de l'Agriculture (MoA) a gelé les subventions de trois compagnies chinoises impliquées dans des activités de pêche Illicite, Non déclarée et Non réglementée (INN) en Afrique de l'Ouest. Ces mesures illustrent une fermeté de plus en plus grande des autorités chinoises envers les navires battant pavillon chinois qui sont impliqués dans une pêche INN. Le ministère a suspendu le certificat de pêche lointaine de la compagnie Lian Run Pelagic Fishery Ltd. [1]. La compagnie a un lourd historique de pratique de pêche INN durant des années et, est contrainte à l’arrêt total de l’ensemble de ses opérations de pêche lointaine, impliquant 30 navires au total. Le ministère a également annulé les subventions en carburant pour les navires appartenant à deux autres grandes compagnies chinoises de pêche lointaine.
Le printemps dernier, des navires de ces trois compagnies ont été appréhendés au large de la région ouest-africaine lors de patrouilles conjointes menées par Greenpeace (www.Greenpeace.org/africa) et des inspecteurs de pêche des pays concernés. [2] Greenpeace a remis aux autorités ouest-africaines et chinoises des preuves portant sur diverses infractions, notamment des filets non réglementaires, des ailerons de requins et des activités de pêche sans autorisation. Ces éléments ont contribué significativement á aider le ministère chinois dans sa croisade contre la pêche INN impliquant des navires battant pavillon de la Chine.
Pavel Klinckhamers, Responsable de projet à Greenpeace Pays-Bas a déclaré :
« Le poisson fait partie intégrante de l’alimentation de millions de personnes en Afrique de l’Ouest. Ce n’est que lorsque les gouvernements locaux et les nations de pêche lointaine, prendront des mesures draconiennes pour la gestion de la pêche et la lutte contre la pêche illégale, dans la région, que ces ressources et ces importants écosystèmes pourront être préservés pour les générations futures. »
La Chine est en train de prendre des mesures pour restreindre les activités de pêche lointaine de 2900 navires dans leurs principales zones de pêche. Depuis 2016, le Gouvernement chinois a annulé environ 90 millions d’euros (700 millions de RMB) de subventions pour 264 navires de pêche appartenant à 78 compagnies chinoises de pêche lointaine. Trois compagnies ont perdu leurs certificats de pêche lointaine tandis que 15 armateurs et entrepreneurs ont été mis sur une liste noire. L’année dernière, la Chine a révisé sa réglementation concernant la pêche lointaine et a introduit des sanctions plus sévères contre la pêche INN.
Dr. Ibrahima Cissé, Responsable de la campagne océans de Greenpeace Afrique, a soutenu :
« Les initiatives des gouvernements africains contre la pêche INN seraient plus efficaces s’ils établissaient un système d’échange d’informations sur les navires illégaux opérant dans leurs eaux. Par ailleurs, les gouvernements africains doivent partager ces informations avec les États du pavillon des navires qui enfreignent les règlements ainsi qu’avec les pays où sont basées les compagnies à qui ces navires appartiennent. »
Outre l’arrestation de navires dans les eaux guinéennes, Greenpeace a également effectué des patrouilles conjointes avec les autorités compétentes dans les eaux du Sénégal, de la Guinée, de la Guinée-Bissau et de la Sierra Leone. Malheureusement, aucune information n’a été transmise, par les pays d’Afrique de l’Ouest, aux autorités chinoises sur les infractions commises par des navires chinois dans cette région lors de ces patrouilles conjointes. Par conséquent, les États du pavillon comme la Chine ont du mal à sanctionner les agissements de ces navires.
Distribué par APO Group pour Greenpeace.
Le printemps dernier, des navires de ces trois compagnies ont été appréhendés au large de la région ouest-africaine lors de patrouilles conjointes menées par Greenpeace (www.Greenpeace.org/africa) et des inspecteurs de pêche des pays concernés. [2] Greenpeace a remis aux autorités ouest-africaines et chinoises des preuves portant sur diverses infractions, notamment des filets non réglementaires, des ailerons de requins et des activités de pêche sans autorisation. Ces éléments ont contribué significativement á aider le ministère chinois dans sa croisade contre la pêche INN impliquant des navires battant pavillon de la Chine.
Pavel Klinckhamers, Responsable de projet à Greenpeace Pays-Bas a déclaré :
« Le poisson fait partie intégrante de l’alimentation de millions de personnes en Afrique de l’Ouest. Ce n’est que lorsque les gouvernements locaux et les nations de pêche lointaine, prendront des mesures draconiennes pour la gestion de la pêche et la lutte contre la pêche illégale, dans la région, que ces ressources et ces importants écosystèmes pourront être préservés pour les générations futures. »
La Chine est en train de prendre des mesures pour restreindre les activités de pêche lointaine de 2900 navires dans leurs principales zones de pêche. Depuis 2016, le Gouvernement chinois a annulé environ 90 millions d’euros (700 millions de RMB) de subventions pour 264 navires de pêche appartenant à 78 compagnies chinoises de pêche lointaine. Trois compagnies ont perdu leurs certificats de pêche lointaine tandis que 15 armateurs et entrepreneurs ont été mis sur une liste noire. L’année dernière, la Chine a révisé sa réglementation concernant la pêche lointaine et a introduit des sanctions plus sévères contre la pêche INN.
Dr. Ibrahima Cissé, Responsable de la campagne océans de Greenpeace Afrique, a soutenu :
« Les initiatives des gouvernements africains contre la pêche INN seraient plus efficaces s’ils établissaient un système d’échange d’informations sur les navires illégaux opérant dans leurs eaux. Par ailleurs, les gouvernements africains doivent partager ces informations avec les États du pavillon des navires qui enfreignent les règlements ainsi qu’avec les pays où sont basées les compagnies à qui ces navires appartiennent. »
Outre l’arrestation de navires dans les eaux guinéennes, Greenpeace a également effectué des patrouilles conjointes avec les autorités compétentes dans les eaux du Sénégal, de la Guinée, de la Guinée-Bissau et de la Sierra Leone. Malheureusement, aucune information n’a été transmise, par les pays d’Afrique de l’Ouest, aux autorités chinoises sur les infractions commises par des navires chinois dans cette région lors de ces patrouilles conjointes. Par conséquent, les États du pavillon comme la Chine ont du mal à sanctionner les agissements de ces navires.
Distribué par APO Group pour Greenpeace.