Le Sénégal fait partie des 25 pays les plus pauvres du monde. Selon un rapport attribué au Fmi par le site journaldunet.com, le pays a régressé de 2 places en deux ans. Ainsi, avec un produit intérieur brut (Pib) par habitant de 934,6 dollars en 2015, il occuperait la dernière place de ce classement largement dominé par les pays africains.
Mais, à en croire nos confrères du journal Walfadjri Quotidien, qui ont contacté un membre du service de presse du Fmi à Washington, cette information n’est pas crédible. « Le Fmi n’a absolument pas produit de rapport sur la pauvreté. Il doit s’agir d’une mauvaise interprétation des données du rapport sur les perspectives mondiales publiées il y a deux semaines. A Lima, au Pérou, à l’occasion des assemblées annuelles du Fmi », confie la source. Des propos corroborés par le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan du Sénégal qui a aussitôt démenti cette information dans un communiqué. « Cette information est fausse, car, le dernier cadrage macroéconomique arrêté avec le Fmi table sur un Bip de 8150 milliards F Cfa en 2015, contre 7741 milliards F Cfa en 2014, soit un taux de croissance en termes nominaux de 5,3% ». Selon le texte, Global Finance, le Doing business, la Banque mondiale, le Fmi ; bref, tous les partenaires « ne cessent de féliciter le Sénégal pour les reformes et les efforts consentis pour l’Emergence ». Des réformes et des efforts qui ont pour objectif, de faire passer le Sénégal du rang des pays pauvres vers celui des pays riches en 25 ans.
Le ministère de l'Economie, des Finances et du Plan souligne, toutefois, que « le Pib par habitant qui dépasse 1000 dollars Us par an depuis 2011, est passé de 1121,9 dollars Us en 2014 à 964,6 dollars Us en 2015 ». Une évolution qu’il explique par la « forte appréciation du dollar par rapport à l’Euro, monnaie à laquelle le F Cfa est arrimé ». En effet, révèle le communiqué, le taux de change du dollar est passé d’une moyenne de 494 FCfa en 2014 à 588 FCfa en 2015, soit une appréciation de 19,2%. « Il y a lieu de rappeler qu’au début des années 2010, certains avaient souligné que la hausse du Pib par tête était liée à la dépréciation du dollar par rapport à l’Euro ».
Le ministre des Finances relève, par ailleurs, que le pib par tête permet plutôt de classer les pays selon la production de richesses alors que la croissance, seule, ne suffit pas pour atteindre les objectifs de développement. Ce, puisque, dit-on, la pauvreté est considérée comme étant un paquet de manques (nourriture, habillement et logement décent, accès à l’éducation et à la santé, accès à l’eau potable…). « Au Sénégal, en dehors des actions visant à renforcer la croissance économique, le gouvernement a initié des mesures importantes au plan social, des initiatives qui ont un impact significatif sur la réduction de la pauvreté. Il s’agit, entre autres, du Programme national des bourses de sécurité familiales (Pbnsf), de la Couverture maladie universelle (Cmu), et du programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), se défend le ministre.
Mais, à en croire nos confrères du journal Walfadjri Quotidien, qui ont contacté un membre du service de presse du Fmi à Washington, cette information n’est pas crédible. « Le Fmi n’a absolument pas produit de rapport sur la pauvreté. Il doit s’agir d’une mauvaise interprétation des données du rapport sur les perspectives mondiales publiées il y a deux semaines. A Lima, au Pérou, à l’occasion des assemblées annuelles du Fmi », confie la source. Des propos corroborés par le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan du Sénégal qui a aussitôt démenti cette information dans un communiqué. « Cette information est fausse, car, le dernier cadrage macroéconomique arrêté avec le Fmi table sur un Bip de 8150 milliards F Cfa en 2015, contre 7741 milliards F Cfa en 2014, soit un taux de croissance en termes nominaux de 5,3% ». Selon le texte, Global Finance, le Doing business, la Banque mondiale, le Fmi ; bref, tous les partenaires « ne cessent de féliciter le Sénégal pour les reformes et les efforts consentis pour l’Emergence ». Des réformes et des efforts qui ont pour objectif, de faire passer le Sénégal du rang des pays pauvres vers celui des pays riches en 25 ans.
Le ministère de l'Economie, des Finances et du Plan souligne, toutefois, que « le Pib par habitant qui dépasse 1000 dollars Us par an depuis 2011, est passé de 1121,9 dollars Us en 2014 à 964,6 dollars Us en 2015 ». Une évolution qu’il explique par la « forte appréciation du dollar par rapport à l’Euro, monnaie à laquelle le F Cfa est arrimé ». En effet, révèle le communiqué, le taux de change du dollar est passé d’une moyenne de 494 FCfa en 2014 à 588 FCfa en 2015, soit une appréciation de 19,2%. « Il y a lieu de rappeler qu’au début des années 2010, certains avaient souligné que la hausse du Pib par tête était liée à la dépréciation du dollar par rapport à l’Euro ».
Le ministre des Finances relève, par ailleurs, que le pib par tête permet plutôt de classer les pays selon la production de richesses alors que la croissance, seule, ne suffit pas pour atteindre les objectifs de développement. Ce, puisque, dit-on, la pauvreté est considérée comme étant un paquet de manques (nourriture, habillement et logement décent, accès à l’éducation et à la santé, accès à l’eau potable…). « Au Sénégal, en dehors des actions visant à renforcer la croissance économique, le gouvernement a initié des mesures importantes au plan social, des initiatives qui ont un impact significatif sur la réduction de la pauvreté. Il s’agit, entre autres, du Programme national des bourses de sécurité familiales (Pbnsf), de la Couverture maladie universelle (Cmu), et du programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), se défend le ministre.