Patrice Evra is back : l’ancien joueur de l’OM va rebondir à West Ham
TRANSFERTS – Patrice Evra loves this game. Sans club depuis son départ de l’OM en novembre dernier, l’international français est en passe de reprendre du service et retrouver les terrains de football. Selon plusieurs médias, Evra va en effet s’engager avec West Ham dans les prochaines heures. La visite médicale est prévue pour mercredi.
Il est de retour ! Du haut de ses 36 ans, Patrice Evra va retrouver les terrains quelques mois après son départ de l’OM. Selon les informations de Sky Sports UK et Sky Italia, l’international français (81 sélections) est tout proche de s’engager du côté de West Ham, actuel 12e de Premier League. De son côté, la chaîne transalpine annonce même que le joueur passera sa visite médicale dans la journée de mercredi. Everton était également sur le coup mais Evra a préféré opter pour les Hammers.
Evra peut-il envisager un retour en Bleu ?
Oubliés le high-kick de Guimaraes et les critiques qui s’en sont suivies, Patrice Evra va donc tenter de se relancer en Premier League. Difficile de faire mieux, surtout après une première partie de saison plus que calamiteuse avec l’OM… Voilà donc une occasion en or pour l’ancien joueur de Manchester United (2006-2014), qui s’est toujours entretenu physiquement depuis sa rupture à l’amiable avec le club olympien le 10 novembre dernier. Vidéos Instagram à l’appui.
Et l’équipe de France dans tout ça ? A cinq mois du début de Mondial en Russie, Patrice Evra espère certainement montrer à Didier Deschamps qu’il a encore le niveau. Mais l’international le sait, ses chances sont infimes… Appelé pour la dernière fois en novembre 2016, Evra est en concurrence avec des joueurs tels que Benjamin Mendy (de retour de blessure à City), Layvin Kurzawa, Lucas Digne ou encore… Jordan Amavi, son ancien coéquipier et concurrent à l’OM. Peu importe, Evra loves this game et il va faire son retour sur les terrains. C’est certainement tout ce qui compte pour lui.
Confidences de Youssou Ndour: “J’avais dit à Patrice Evra, si tu acceptes de jouer pour le Sénégal…”
Youssou Ndour, c’est connu est une personnalité très influente. La star de la musique met à profit cet avantage pour le bien de son pays. C’est par exemple le cas lorsqu’il avait tenté de convaincre Patrice Evra, l’arrière gauche français d’origine sénégalaise, de jouer pour les Lions du Sénégal.
‘’Il y a quelques années, avec Saër Seck, qui est aujourd’hui président de la ligue de foot sénégalaise, on avait décidé de convaincre des joueurs nés au pays de jouer pour notre sélection’’, a déclaré dans un entretien paru dans le quotidien sportif français, l’Equipe, le chanteur sénégalais.
Youssou Ndour affirme avoir promis à Evra, qui a finalement joué pour la France, d’écrire une chanson à la gloire de la famille du footballeur.
‘’J’avais appelé Patrice Evra (qui est né à Dakar), alors qu’il évoluait alors à Monaco (2002-2006). Je lui avais dit : si tu acceptes de jouer pour le Sénégal, je vais écrire une chanson dans laquelle je raconterai ton histoire familiale’’.
‘’Bon, à cette époque, il avait déjà choisi de jouer pour la France, mais il avait été touché par mon coup de fil, je crois’’, a rappelé Youssou Ndour actuel ministre Conseiller du président Macky Sall, connu pour être un grand fan de football.
Evra qui était entrainé par Didier Deschamps, devenu quelques années plus tard, sélectionneur de la France a été à plusieurs reprises approché par la Fédération sénégalaise de football (FSF). A cette époque, le droitier Omar Daf, évoluait comme arrière gauche de la sélection dirigée par Guy Stéphan, actuel adjoint du sélectionneur des Bleus.
Dans l’entretien à l’Equipe, Youssou NDour a ajouté avoir également appelé les parents du Franco-Sénégalais Issiar Dia, en poursuivant le même objectif.
En 2008, alors qu’il évoluait avec les Bleuets (Espoirs de la France), l’attaquant sénégalais avait décidé de jouer pour le Sénégal, engagé dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2010.
La Tfm à la rencontre de Patrice Evra et Bacary Sagna : Quand les ailes de la France s’envolent du Sénégal
L’OBS – Evra : «Acheter à ma maman une maison au Sénégal, pour moi, c’est plus important que les titres.»
«Donner du plaisir à mes 300 enfants au Sénégal.»
«Pour réussir, il faut savoir d’où l’on vient.»
A une dizaine de jours du démarrage de l’Euro 2016, organisé en France, du 10 juin au 10 juillet, la TFM propose à ses téléspectateurs d’aller à la rencontre d’internationaux français d’origine sénégalaise. Dans son émission les «Maîtres du Jeu» spéciale Euro, notre consœur Mame Fatou Ndoye s’est rendue aux Ulis, commune française au sud-ouest de Paris, sur les pas d’un certain Patrice Evra. International français né il y a 35 ans sur le sol de Dakar, capitale du Sénégal, sa terre d’origine. Arrière gauche des Bleus, Evra est au crépuscule d’une carrière riche en rebondissements, qu’il a bien voulu partager avec le public de la Tfm. Ironie du sort, son pendant à droite de l’EDF, Bacary Sagna (33 ans), est lui aussi d’origine sénégalaise. Natif, lui, de Sens, en Bourgogne (France) où il a effectué ses débuts sous le maillot de l’AJ Auxerre, il forme, avec Evra, les ailes de la France qui rêve de survoler l’Euro 2016. Pour en faire son Euro. Face au «Miroir du Sénégal», Evra et Sagna revisitent leur parcours, leur relation avec leurs origines sénégalaises, les valeurs qu’ils en ont gardées… Voici quelques extraits de l’entretien de Patrice Evra, qui sera ce mardi, à 21 heures, sur la Tfm, dans la première partie de la série d’émissions spéciales consacrées à l’Euro 2016.
LA PROMESSE A MAMAN : «Quand je réussirai, je t’achèterai une maison au Sénégal.»
«J’ai toujours eu cette envie de rendre aux parents un peu de ce qu’ils m’ont donné quand j’étais petit. Ils ont fait tout ce qui était possible pour nous rendre heureux. Pour moi, c’était important. Quand j’étais petit, je voulais leur faire plaisir. J’avais dit à ma maman : «Quand je réussirai, je t’achèterai une maison au Sénégal.» Pour moi, c’est plus important que de gagner des titres. C’est vraiment une fierté. Aujourd’hui, pouvoir dire que j’ai acheté une bande de terre à ma mère, pour moi, c’est le plus important (…) C’est vrai que je suis le tiaat (fils cadet) de ma mère, mais elle dit qu’elle a parfois l’impression que je suis son fils aîné, parce que je suis toujours très respectueux. Je respecte toujours mes parents, mes frères et sœurs. Quand j’ai une chose à dire, je le dis de façon correcte et posée pour faire passer le message. Parce que si j’ai raison, je vais le faire normalement, tout en respectant les autres. La famille, c’est sacré.»
21 TROPHEES EN 18 ANS DE CARRIERE, LE SECRET ? : «Il faut savoir d’où l’on vient.»
«Le football, comme j’ai l’habitude de le dire, c’est 90% de mental et 10% de talent. Quand je rencontre des jeunes, je leur tiens toujours le même discours. Je leur dis toujours qu’on peut avoir la technique d’un Ronaldo ou d’un Messi, mais si on n’a pas la tête sur les épaules, si on n’a pas de valeurs, si on n’a pas envie de bosser… Pour réussir, il faut savoir d’où l’on vient. Moi, on ne m’a jamais rien donné. Donc j’ai dû toujours travailler. Je reste un être humain. Quand on me dit que je suis une star, c’est un mot qui m’agace. Je suis très sollicité, c’est vrai, mais combien sont-ils, les enfants qui aimeraient être à ma place ? C’est pourquoi ce que je fais, je le fais avec le cœur. Je n’aurais jamais rêvé faire la carrière que je suis en train de faire, mais c’est grâce à l’éducation que m’ont offerte mon père et ma mère. Ça m’a beaucoup forgé.»
LA FIN, POUR QUAND ? : «Donner du plaisir à mes 300 enfants au Sénégal.»
«Il y a beaucoup de gars qui me disent : «arrête, c’est bon. Qu’est-ce que t’as…» Mais j’ai faim. Je ne fais pas semblant. Quand j’arrêterai d’avoir faim, d’avoir envie de gagner des titres, j’arrêterai ma carrière, mais j’ai toujours cette faim, cette envie de gagner. Quand je gagne un match, j’ai tout de suite envie de gagner le suivant, comme si je n’en avais pas gagné. Je me remets toujours en question. Quand j’arrêterai ma carrière, j’aurai le temps de me reposer. Je suis là pour bosser, pour donner du plaisir à ma famille et surtout, je ne les oublie pas, à mes enfants au Sénégal, parce que maintenant, ils sont 300 (rires). Il y a beaucoup de responsabilités, mais c’est pour eux que je fais tout cela. Je ne suis pas quelqu’un d’égoïste. J’aime le ballon, mais je veux surtout donner du plaisir à ceux qui sont derrière moi.»