Comme annoncé depuis plusieurs mois, le visa biométrique sera obligatoire pour tous les ressortissants des pays hors Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), sauf exception, à partir de ce lundi 1er juillet 2013. L’annonce a été faite par le commissaire Ibrahima Diallo, le secrétaire exécutif du Comité de pilotage du visa biométrique, lors d’un point de presse sur la «Mise en circulation du visa biométrique» tenu hier, vendredi à Dakar.
Selon le Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, les frais de visa s’élèvent à 32.500 F Cfa (50 euros) pour le visa de 0 à 90 jours. Cependant, dans le cadre de la mise en conformité avec le Code général des impôts, ce tarif peut être revu à la hausse. «Les coûts du visa peuvent aller jusqu’à 300.000 FCFA en fonction de la durée de séjour de l’étranger».
Le paiement, tout comme le pré-enrôlement (pré-visa), se feront en ligne sur le site www.visasenegal.sn. Car, «le pré-visa est un pré-requis pour embarquer à bord des avions des compagnies aériennes. Il s’agit, pour le demandeur, de se faire pré-enrôler en ligne sur le site visasenegal.sn, en scannant les documents de voyage, pour récupérer le visa à l’aéroport», a-t-il précisé.
Toutefois, des facilités seront accordées aux voyageurs étrangers désirant se rendre au Sénégal pendant une période de deux semaines à travers l’obtention d’un pré-visa en ligne à compter de lundi prochain. «Le gouvernement a accepté provisoirement, pour une période de 15 jours à partir de lundi, que les compagnies aériennes soient autorisées à embarquer des voyageurs qui n’auraient pas de pré-visa. Ils pourront se faire délivrer un visa auprès des services habilités, à l’arrivée, même s’ils s’exposent à des refus de visas».
Seulement, il peut arriver qu’une demande soit refusée (raisons de sécurité ou autres). L’intéressé perd alors son billet et est remis dans le prochain vol, à la charge de la compagnie qui n’aurait pas pris le soin de s’assurer que le voyageur était en règle avant d’embarquer. D’où l’intérêt de se munir d’un pré-enrôlement avant de débarquer à l’aéroport de Dakar, a-t-il prévenu.
Les binationaux en sont exclus
Répondant aux questions sur les réfugiés et autres étrangers résidant déjà au Sénégal, Ibrahima Diallo a rassuré que ces derniers n’ont pas à s’inquiéter. Pour ce qui est des réfugiés, «considérés comme des ressortissants de pays à consultation préalable, ils auront la possibilité de se pré-enrôler en ligne. Ils auront aussi la possibilité d’embarquer sans visa mais avec une lettre d’accord préalable du ministère de l’Intérieur». Quant aux étrangers qui ont leurs cartes de séjour déjà en cours de validité, ils peuvent, à l’image des Sénégalais à l’étranger, entrer dans notre pays avec cette carte sans payer de visa.
Des facilités sont également accordés aux tours opérateurs pour ne pas décourager des touristes qui ont déjà acheté ou réservé des packages. «Le gouvernement a aussi décidé exceptionnellement pour les tours opérateurs qui ont enrôlé des demandeurs dans le cadre de cette campagne et qui ont déjà payé leurs prestations, de les dispenser de visa». En revanche, ils doivent fournir les listes de tous ceux qui se retrouvent dans cette situation et à charge pour le ministère du tourisme de prendre des dispositions pour contrôler cela, en attendant que le gouvernement étudie les conditions de compensations avec le concessionnaire privé, l’ivoirien «Snedai», a expliqué le commissaire Diallo.
Par ailleurs a-t-il rassuré, les binationaux qui ne sont pas concernés par la mesure de l’obtention du visa. Seulement, ces compatriotes doivent se présenter, une fois au niveau des points d’entrée, leur pièce d’identité nationale sénégalaise (passeport ou carte nationale d’identité). Et de préciser que le visa est obligatoire pour les binationaux des pays exigeant le renoncement à sa nationalité (d’origine) pour obtenir la leur (Espagne, Allemagne…). De même, les ressortissants marocains et mauritaniens en sont exclus en ce sens que le Sénégal a signé des accords bilatéraux de libre circulation des personnes avec ces deux pays.
Pour des questions de sécurité
A en croire Ibrahima Diallo, l’instauration du visa biométrique répond à un besoin de sécurité. «Le soubassement du visa biométrique n’est pas forcément la réciprocité des visas, c’est un acte de souveraineté que l’Etat a pris pour demander un visa aux étrangers comme d’autres pays le font. Mais c’est surtout un soubassement sécuritaire qui devrait les rassurer davantage".
L’autre avantage, selon le Secrétaire exécutif du Comité de pilotage du visa biométrique, c’est qu’il permettra à notre pays de disposer «d’une base de données biométriques sécurisées qui sera exploitée par un système automatique d’identification par les empreintes digitales, des statistiques fiables pour la sécurité territoriale, une meilleure planification des projets d’immigration (cartes de résident, …), la gestion complète des flux migratoires et une meilleure politique en matière de tourisme et une meilleure fluidité au passage immigration aéroport».
Sudonline
Selon le Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, les frais de visa s’élèvent à 32.500 F Cfa (50 euros) pour le visa de 0 à 90 jours. Cependant, dans le cadre de la mise en conformité avec le Code général des impôts, ce tarif peut être revu à la hausse. «Les coûts du visa peuvent aller jusqu’à 300.000 FCFA en fonction de la durée de séjour de l’étranger».
Le paiement, tout comme le pré-enrôlement (pré-visa), se feront en ligne sur le site www.visasenegal.sn. Car, «le pré-visa est un pré-requis pour embarquer à bord des avions des compagnies aériennes. Il s’agit, pour le demandeur, de se faire pré-enrôler en ligne sur le site visasenegal.sn, en scannant les documents de voyage, pour récupérer le visa à l’aéroport», a-t-il précisé.
Toutefois, des facilités seront accordées aux voyageurs étrangers désirant se rendre au Sénégal pendant une période de deux semaines à travers l’obtention d’un pré-visa en ligne à compter de lundi prochain. «Le gouvernement a accepté provisoirement, pour une période de 15 jours à partir de lundi, que les compagnies aériennes soient autorisées à embarquer des voyageurs qui n’auraient pas de pré-visa. Ils pourront se faire délivrer un visa auprès des services habilités, à l’arrivée, même s’ils s’exposent à des refus de visas».
Seulement, il peut arriver qu’une demande soit refusée (raisons de sécurité ou autres). L’intéressé perd alors son billet et est remis dans le prochain vol, à la charge de la compagnie qui n’aurait pas pris le soin de s’assurer que le voyageur était en règle avant d’embarquer. D’où l’intérêt de se munir d’un pré-enrôlement avant de débarquer à l’aéroport de Dakar, a-t-il prévenu.
Les binationaux en sont exclus
Répondant aux questions sur les réfugiés et autres étrangers résidant déjà au Sénégal, Ibrahima Diallo a rassuré que ces derniers n’ont pas à s’inquiéter. Pour ce qui est des réfugiés, «considérés comme des ressortissants de pays à consultation préalable, ils auront la possibilité de se pré-enrôler en ligne. Ils auront aussi la possibilité d’embarquer sans visa mais avec une lettre d’accord préalable du ministère de l’Intérieur». Quant aux étrangers qui ont leurs cartes de séjour déjà en cours de validité, ils peuvent, à l’image des Sénégalais à l’étranger, entrer dans notre pays avec cette carte sans payer de visa.
Des facilités sont également accordés aux tours opérateurs pour ne pas décourager des touristes qui ont déjà acheté ou réservé des packages. «Le gouvernement a aussi décidé exceptionnellement pour les tours opérateurs qui ont enrôlé des demandeurs dans le cadre de cette campagne et qui ont déjà payé leurs prestations, de les dispenser de visa». En revanche, ils doivent fournir les listes de tous ceux qui se retrouvent dans cette situation et à charge pour le ministère du tourisme de prendre des dispositions pour contrôler cela, en attendant que le gouvernement étudie les conditions de compensations avec le concessionnaire privé, l’ivoirien «Snedai», a expliqué le commissaire Diallo.
Par ailleurs a-t-il rassuré, les binationaux qui ne sont pas concernés par la mesure de l’obtention du visa. Seulement, ces compatriotes doivent se présenter, une fois au niveau des points d’entrée, leur pièce d’identité nationale sénégalaise (passeport ou carte nationale d’identité). Et de préciser que le visa est obligatoire pour les binationaux des pays exigeant le renoncement à sa nationalité (d’origine) pour obtenir la leur (Espagne, Allemagne…). De même, les ressortissants marocains et mauritaniens en sont exclus en ce sens que le Sénégal a signé des accords bilatéraux de libre circulation des personnes avec ces deux pays.
Pour des questions de sécurité
A en croire Ibrahima Diallo, l’instauration du visa biométrique répond à un besoin de sécurité. «Le soubassement du visa biométrique n’est pas forcément la réciprocité des visas, c’est un acte de souveraineté que l’Etat a pris pour demander un visa aux étrangers comme d’autres pays le font. Mais c’est surtout un soubassement sécuritaire qui devrait les rassurer davantage".
L’autre avantage, selon le Secrétaire exécutif du Comité de pilotage du visa biométrique, c’est qu’il permettra à notre pays de disposer «d’une base de données biométriques sécurisées qui sera exploitée par un système automatique d’identification par les empreintes digitales, des statistiques fiables pour la sécurité territoriale, une meilleure planification des projets d’immigration (cartes de résident, …), la gestion complète des flux migratoires et une meilleure politique en matière de tourisme et une meilleure fluidité au passage immigration aéroport».
Sudonline