L’avocat français, Olivier Sur, qui assurait la défense de Mame Mbaye Niang dans l’affaire Prodac l’opposant à Ousmane Sonko, est sorti de sa réserve, après le verdict prononcé hier. Présent lors de la conférence de presse de son client, Me Sur a crié victoire.
« Faire un procès en diffamation est acte de courage. L’accusé est reconnu comme un menteur et que ce mensonge a fracturé l’honneur de mon client. Cette peine, même si elle est annoncée avec sursis, elle a réparé cet honneur bafoué. En même temps, cette décision a permis d’apaiser la tension dans le pays et qui, pour jamais, n’est là que pour mettre de l’huile sur le feu », jubile-t-il, relate "Rewmi".
Maitre Olivier Sur est revenu ensuite sur le post de son confrère Juan Branco, l’avocat d'Ousmane Sonko, qui a été refoulé, avant-hier à l’aéroport, par les autorités sénégalaises et qui l’a traité de « sorcier blanc ». « Le ministre m’a demandé d’aborder le cas de mon confrère compatriote qui était reconduit à la frontière. Je regrette, évidemment. Ce n’est pas un ancien bâtonnier de Paris qui va dire que cela le satisfasse », tonne-t-il.
« Mais comment accueillir quelqu’un qui annonce, dans un brûlot qu’il diffuse partout sur Internet, que le chef de l’État, ici, est un tyran ? Qu’il a la recette de cuisine pour organiser une insurrection. Et c’est même dans le Pays de la Teranga, un pays chaleureux qui est le Sénégal, comme si le maître de maison accueillait quelqu’un qui va violer sa femme. C’est quelque chose qu’on ne peut pas demander à un État normal », ajoute Me Sur.
Selon l’avocat de Mame Mbaye Niang, « au barreau, on considère que la parole est libre. Elle peut aller très loin. On dit même qu’elle est soumise à ce qu’on appelle l’immunité. Avant le procès, je n’ai jamais pris la parole. Vous aurez remarqué que personne ne savait si je participe à ce procès. Je suis venu respectueusement en respectant les règles du barreau».
Maitre Sur de conclure : « Il a beau me traiter de sorcier blanc, mais je lui renvoie dans la figure ce compliment, en posant la question à mes collègues si ce n’est pas de la diffamation ? Je n’en sais rien. Mieux vaut en rire et dire à ce jeune avocat qu’il confond vitesse et précipitation ».
« Faire un procès en diffamation est acte de courage. L’accusé est reconnu comme un menteur et que ce mensonge a fracturé l’honneur de mon client. Cette peine, même si elle est annoncée avec sursis, elle a réparé cet honneur bafoué. En même temps, cette décision a permis d’apaiser la tension dans le pays et qui, pour jamais, n’est là que pour mettre de l’huile sur le feu », jubile-t-il, relate "Rewmi".
Maitre Olivier Sur est revenu ensuite sur le post de son confrère Juan Branco, l’avocat d'Ousmane Sonko, qui a été refoulé, avant-hier à l’aéroport, par les autorités sénégalaises et qui l’a traité de « sorcier blanc ». « Le ministre m’a demandé d’aborder le cas de mon confrère compatriote qui était reconduit à la frontière. Je regrette, évidemment. Ce n’est pas un ancien bâtonnier de Paris qui va dire que cela le satisfasse », tonne-t-il.
« Mais comment accueillir quelqu’un qui annonce, dans un brûlot qu’il diffuse partout sur Internet, que le chef de l’État, ici, est un tyran ? Qu’il a la recette de cuisine pour organiser une insurrection. Et c’est même dans le Pays de la Teranga, un pays chaleureux qui est le Sénégal, comme si le maître de maison accueillait quelqu’un qui va violer sa femme. C’est quelque chose qu’on ne peut pas demander à un État normal », ajoute Me Sur.
Selon l’avocat de Mame Mbaye Niang, « au barreau, on considère que la parole est libre. Elle peut aller très loin. On dit même qu’elle est soumise à ce qu’on appelle l’immunité. Avant le procès, je n’ai jamais pris la parole. Vous aurez remarqué que personne ne savait si je participe à ce procès. Je suis venu respectueusement en respectant les règles du barreau».
Maitre Sur de conclure : « Il a beau me traiter de sorcier blanc, mais je lui renvoie dans la figure ce compliment, en posant la question à mes collègues si ce n’est pas de la diffamation ? Je n’en sais rien. Mieux vaut en rire et dire à ce jeune avocat qu’il confond vitesse et précipitation ».