Une rumeur infondée de tirs a suscité un vaste mouvement de panique dans plusieurs quartiers de l'est de Paris ce dimanche, peu après 18h30, provoquant l'éparpillement et la panique moins de deux jours après les attaques de Paris et Saint-Denis.
C'est une rumeur de coups de feu dans le quartier du Marais qui a suscité la grande confusion aux abords de la place de la République.
Selon une source policière, c'est l'ampoule d'un restaurant qui, en claquant, aurait suscité chez un policier un réflexe de défense - il a sorti son arme - entraînant un début de panique. Les personnes qui étaient rassemblées place de la République pour se recueillir ont quitté les lieux à toute vitesse, devant les caméras de télévision. La nouvelle s'est ensuite propagée dans tout le quartier.
Selon un journaliste du Parisien qui se trouvait en terrasse rue Saint-Denis, trois jeunes ont remonté la rue en hurlant qu'il y avait des tirs, entraînant cette réaction en chaîne. «Ça a été la panique, il y a eu un mouvement de foule, toutes les tables ont volé, on s'est mis les uns sur les autres, mais on ne sait pas ce qui s'est passé».
La rumeur d'un danger a agi comme une immense contagion. La RATP aurait annoncé dans le métro «ne descendez pas à la station République il y a eu des rafales de tirs». Sur Twitter, des messages affolés témoignent de personnes qui se sont enfermées dans les caves et les arrière cuisines de cafés situés place de la République, rue du Faubourg Saint-Martin, rue de Bretagne, square du Temple, jusqu'au boulevard de Sébastopol, Beaubourg, la place du Châtelet, et même rue des Archives, rue Étienne Marcel et rue Montorgueil. Une journaliste du Parisien rue Étienne Marcel, dans le IIe arrondissement, explique que « des policiers couraient dans la rue, ils ont dit aux badauds de rentrer dans les cafés ou chez eux. Les cafés ont fait rentrer tout le monde et baissé les rideaux ».
A Bastille, une femme aurait également été mordue par des chiens et aurait crié, ce qui aurait amplifié les mouvements de foule.
Enfin, Rue Bichat, selon une journaliste de BFM, alors qu'une importante foule se recueillait au pied du café le Carillon et du Petit Cambodge, des cris ont été entendus à l'autre bout de la rue, provoquant l'affolement général. Vélos comme caméras ont volé sous l'effet de la bousculade.
C'est une rumeur de coups de feu dans le quartier du Marais qui a suscité la grande confusion aux abords de la place de la République.
Selon une source policière, c'est l'ampoule d'un restaurant qui, en claquant, aurait suscité chez un policier un réflexe de défense - il a sorti son arme - entraînant un début de panique. Les personnes qui étaient rassemblées place de la République pour se recueillir ont quitté les lieux à toute vitesse, devant les caméras de télévision. La nouvelle s'est ensuite propagée dans tout le quartier.
Selon un journaliste du Parisien qui se trouvait en terrasse rue Saint-Denis, trois jeunes ont remonté la rue en hurlant qu'il y avait des tirs, entraînant cette réaction en chaîne. «Ça a été la panique, il y a eu un mouvement de foule, toutes les tables ont volé, on s'est mis les uns sur les autres, mais on ne sait pas ce qui s'est passé».
La rumeur d'un danger a agi comme une immense contagion. La RATP aurait annoncé dans le métro «ne descendez pas à la station République il y a eu des rafales de tirs». Sur Twitter, des messages affolés témoignent de personnes qui se sont enfermées dans les caves et les arrière cuisines de cafés situés place de la République, rue du Faubourg Saint-Martin, rue de Bretagne, square du Temple, jusqu'au boulevard de Sébastopol, Beaubourg, la place du Châtelet, et même rue des Archives, rue Étienne Marcel et rue Montorgueil. Une journaliste du Parisien rue Étienne Marcel, dans le IIe arrondissement, explique que « des policiers couraient dans la rue, ils ont dit aux badauds de rentrer dans les cafés ou chez eux. Les cafés ont fait rentrer tout le monde et baissé les rideaux ».
A Bastille, une femme aurait également été mordue par des chiens et aurait crié, ce qui aurait amplifié les mouvements de foule.
Enfin, Rue Bichat, selon une journaliste de BFM, alors qu'une importante foule se recueillait au pied du café le Carillon et du Petit Cambodge, des cris ont été entendus à l'autre bout de la rue, provoquant l'affolement général. Vélos comme caméras ont volé sous l'effet de la bousculade.