Le suspect, un Sénégalais de 43 ans en situation irrégulière, a été interpellé dans le quartier des Halles après une brève course-poursuite à pied. Dans ses poches, les policiers ont découvert une enveloppe contenant 200 faux billets et ont décidé de le placer en garde à vue. À son domicile de Pantin (Seine-Saint-Denis), «plus de 1.000 billets de bonne qualité de 100, 50 et 20 euros ont ensuite été retrouvés», selon la source policière.
Déjà connu des services de police pour différents délits liés à l’usage de stupéfiants, de rébellion et de recel de vol, l’homme a affirmé n’être «qu’une mule» au sein de ce trafic de fausse monnaie. Il a été placé en garde à vue mercredi, des chefs notamment de détention et transport de fausse monnaie en bande organisée, usage de faux documents administratifs et blanchiment, a confirmé le parquet de Paris, sollicité par l’AFP.
La garde à vue du suspect, qui peut durer jusqu’à 96 heures pour ce type d’affaires, est toujours en cours dans les locaux dans l’Office central de répression du faux monnayage (OCRFM), désormais chargé des investigations.
La contrefaçon ou la falsification de pièces de monnaie ou de billets de banque ayant cours légal est considérée comme un crime passible de 30 ans de réclusion criminelle et de 450.000 euros d’amende.
Historiquement, la France est le pays de la zone euro le plus touché par le faux monnayage classique, avec «30 à 40%» des faux billets qui circulent en Europe, issus en très large majorité d’Italie, premier producteur européen de fausse monnaie, notamment de la région de Naples où sévit la Camorra.
Rewmi
Déjà connu des services de police pour différents délits liés à l’usage de stupéfiants, de rébellion et de recel de vol, l’homme a affirmé n’être «qu’une mule» au sein de ce trafic de fausse monnaie. Il a été placé en garde à vue mercredi, des chefs notamment de détention et transport de fausse monnaie en bande organisée, usage de faux documents administratifs et blanchiment, a confirmé le parquet de Paris, sollicité par l’AFP.
La garde à vue du suspect, qui peut durer jusqu’à 96 heures pour ce type d’affaires, est toujours en cours dans les locaux dans l’Office central de répression du faux monnayage (OCRFM), désormais chargé des investigations.
La contrefaçon ou la falsification de pièces de monnaie ou de billets de banque ayant cours légal est considérée comme un crime passible de 30 ans de réclusion criminelle et de 450.000 euros d’amende.
Historiquement, la France est le pays de la zone euro le plus touché par le faux monnayage classique, avec «30 à 40%» des faux billets qui circulent en Europe, issus en très large majorité d’Italie, premier producteur européen de fausse monnaie, notamment de la région de Naples où sévit la Camorra.
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