Depuis quelques années maintenant,les jeux de hasard,notamment Pari foot, gagnent une place importante dans notre société. Des kiosques sont implantés un peu partout dans les rues de la banlieue pour se rapprocher des parieurs.
Dans ces endroits, il y est clairement inscrit: « Accès interdit aux moins de 18 ans ». Mais ce critère semble être bafoué. Et certains parents dégagent leurs responsabilités. Autrefois, les jeux de hasard étaient une affaire de personnes âgées.
Mais aujourd’hui avec Pari foot, on assiste de plus en plus à la ruée vers les kiosques par des jeunes de moins de 18 ans. Ce jeu constitue un véritable gagne- pain pour une jeunesse qui ne sait plus à quel saint se vouer du fait de la dureté de la vie et du chômage. « En jouant au Parifoot, on peut gagner beaucoup d’argent », nous lance un jeune de moins de 18 ans avec un visage innocent,trouvé devant un kiosque. Il ne se rend même pas compte que l’accès lui est interdit : « on ne nous interdit pas de jouer.
L’essentiel, c’est qu’on amène notre argent. Il y a aussi des garçons moins âgés que moi qui viennent ici pour jouer et parfois, ils gagnent. Donc, moi aussi, si j’ai de l’argent et que je désire de jouer, rien ne m’empêche de le faire », enfonce ce dernier qui a préféré garder l’anonymat. Presque tous les jours, des adolescents envahissent les kiosques pour parier sur des matchs de football qui se déroulent aux quatre coins du monde espérant remporter la mise. « Je joue au Pari foot depuis deux ans maintenant. Je suis devenu accro. Il m’arrive parfois de gagner – plus de 40 milles francs CFA notamment.
Donc, vous voyez que cela peut nous apporter quelque chose. Mais je préfère jouer que les weekends pour les matchs de championnats », martèle Maguette Gueye, habitant à Guinaw Rails. Certains parents, quant à eux, affirment ne pas être au courant des habitudes que prennent leurs progénitures. Selon Fatou Sow, les enfants, à un moment donné, sont incontrôlables.
«On ne peut plus contrôler les enfants car quand un garçon de 15 ans et plus sort de la maison, il peut faire tout ce qu’il veut. Je pense qu’on devrait sécuriser ces endroits pour qu’ils n’aient pas de problème là-bas », a-t-elle invité.
Massiré Sarr (Correspondant Libération en banlieue)
Dans ces endroits, il y est clairement inscrit: « Accès interdit aux moins de 18 ans ». Mais ce critère semble être bafoué. Et certains parents dégagent leurs responsabilités. Autrefois, les jeux de hasard étaient une affaire de personnes âgées.
Mais aujourd’hui avec Pari foot, on assiste de plus en plus à la ruée vers les kiosques par des jeunes de moins de 18 ans. Ce jeu constitue un véritable gagne- pain pour une jeunesse qui ne sait plus à quel saint se vouer du fait de la dureté de la vie et du chômage. « En jouant au Parifoot, on peut gagner beaucoup d’argent », nous lance un jeune de moins de 18 ans avec un visage innocent,trouvé devant un kiosque. Il ne se rend même pas compte que l’accès lui est interdit : « on ne nous interdit pas de jouer.
L’essentiel, c’est qu’on amène notre argent. Il y a aussi des garçons moins âgés que moi qui viennent ici pour jouer et parfois, ils gagnent. Donc, moi aussi, si j’ai de l’argent et que je désire de jouer, rien ne m’empêche de le faire », enfonce ce dernier qui a préféré garder l’anonymat. Presque tous les jours, des adolescents envahissent les kiosques pour parier sur des matchs de football qui se déroulent aux quatre coins du monde espérant remporter la mise. « Je joue au Pari foot depuis deux ans maintenant. Je suis devenu accro. Il m’arrive parfois de gagner – plus de 40 milles francs CFA notamment.
Donc, vous voyez que cela peut nous apporter quelque chose. Mais je préfère jouer que les weekends pour les matchs de championnats », martèle Maguette Gueye, habitant à Guinaw Rails. Certains parents, quant à eux, affirment ne pas être au courant des habitudes que prennent leurs progénitures. Selon Fatou Sow, les enfants, à un moment donné, sont incontrôlables.
«On ne peut plus contrôler les enfants car quand un garçon de 15 ans et plus sort de la maison, il peut faire tout ce qu’il veut. Je pense qu’on devrait sécuriser ces endroits pour qu’ils n’aient pas de problème là-bas », a-t-elle invité.
Massiré Sarr (Correspondant Libération en banlieue)