Le Nigérian Ben Chukwu a comparu, hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre des délits de pédophilie, détournement de mineure et corruption de mineure. Il ressort des éléments discutés à la barre que tout a commencé quand le mis en cause a rencontré la fille F.D.B dans un cybercafé, en train de regarder des films pornographiques.
Selon le prévenu, les gémissements des acteurs ont attiré son attention. C’est sur ces entrefaites qu’il est allé à la rencontre de la fille avant de l’inviter chez lui pour entretenir des relations sexuelles. Chose faite. Depuis lors, le mis en cause invite la fille à chaque fois qu’il a envie de satisfaire sa libido, moyennant une somme d’argent. Ils ont eu à le faire à quatre reprises. Pis, le prévenu a demandé à la fille de lui amener une de ses amies pour une partie de plaisir à trois. Cette dernière a accepté et a amené sa copine.
Quand le Nigérian s’est déshabillé, l’autre fille a pris la fuite sous le coup de la peur. A la barre hier, le mis en cause a nié les faits, arguant que la fille s’est présentée à lui comme étant une prostituée. Ils se sont entendus sur le prix de 5.000 francs Cfa. Il a aussi expliqué que c’est la fille qui s’est débrouillée pour avoir son adresse. “Quand on est tombé d’accord sur le prix, je lui ai proposé trois coups. On en a fait deux avant qu’elle ne revienne le lendemain pour le dernier. Je lui remettais de l’argent car elle m’a fait croire qu’elle était une prostituée”, s’est-il dédouané.
Sur la partie de plaisir à trois, il a nié les faits, avant de soutenir : ” je n’étais pas d’humeur car je devais sortir. Il ne s’est rien passé entre elles et moi “.
Il faut dire que les déclarations du prévenu ont été balayées d’un revers de main par les déclarations de la plaignante faites à l’enquête préliminaire. Cette dernière avait soutenu qu’ils ont eu des relations sexuelles à 4 reprises. “La première fois, le prévenu m’a remis 500 francs Cfa, la deuxième fois 1000 francs, la troisième 1500 francs et la quatrième fois 2000 francs CFA”, a-t-elle dit. Invité à faire son réquisitoire dans cette affaire, le parquetier a demandé sa relaxe pour le délit de pédophilie du fait de l’âge de l’une des filles et du manque de charges contre lui.
Pour ce qui est du détournement de mineure, le maître des poursuites indique que les parents des filles n’étaient pas au courant qu’elles se rendaient chez le prévenu. A l’en croire, ce qui est choquant, c’est par rapport au détournement de mineure. “Il dit qu’il ne savait pas qu’elles étaient mineures, et pourtant il dit que l’une d’elle était petite. C’est la raison pour laquelle il a refusé d’entretenir des relations sexuelles avec elle.
A chaque fois il donnait de l’argent aux filles. Son comportement est celui de quelqu’un veut pervertir ces filles”, a dit le substitut du procureur, qui a requis 2 ans d’emprisonnement à son encontre. De leur côté, les avocats de la défense ont plaidé la relaxe de leur client, arguant que les filles étaient déjà perverties. Car, l’une d’elles se rendait régulièrement au cybercafé pour visionner des films pornographiques. La robe noire a obtenu gain de cause parce que le prévenu a été relaxé au terme du procès par le Président du tribunal des flagrants délits de Dakar.
Selon le prévenu, les gémissements des acteurs ont attiré son attention. C’est sur ces entrefaites qu’il est allé à la rencontre de la fille avant de l’inviter chez lui pour entretenir des relations sexuelles. Chose faite. Depuis lors, le mis en cause invite la fille à chaque fois qu’il a envie de satisfaire sa libido, moyennant une somme d’argent. Ils ont eu à le faire à quatre reprises. Pis, le prévenu a demandé à la fille de lui amener une de ses amies pour une partie de plaisir à trois. Cette dernière a accepté et a amené sa copine.
Quand le Nigérian s’est déshabillé, l’autre fille a pris la fuite sous le coup de la peur. A la barre hier, le mis en cause a nié les faits, arguant que la fille s’est présentée à lui comme étant une prostituée. Ils se sont entendus sur le prix de 5.000 francs Cfa. Il a aussi expliqué que c’est la fille qui s’est débrouillée pour avoir son adresse. “Quand on est tombé d’accord sur le prix, je lui ai proposé trois coups. On en a fait deux avant qu’elle ne revienne le lendemain pour le dernier. Je lui remettais de l’argent car elle m’a fait croire qu’elle était une prostituée”, s’est-il dédouané.
Sur la partie de plaisir à trois, il a nié les faits, avant de soutenir : ” je n’étais pas d’humeur car je devais sortir. Il ne s’est rien passé entre elles et moi “.
Il faut dire que les déclarations du prévenu ont été balayées d’un revers de main par les déclarations de la plaignante faites à l’enquête préliminaire. Cette dernière avait soutenu qu’ils ont eu des relations sexuelles à 4 reprises. “La première fois, le prévenu m’a remis 500 francs Cfa, la deuxième fois 1000 francs, la troisième 1500 francs et la quatrième fois 2000 francs CFA”, a-t-elle dit. Invité à faire son réquisitoire dans cette affaire, le parquetier a demandé sa relaxe pour le délit de pédophilie du fait de l’âge de l’une des filles et du manque de charges contre lui.
Pour ce qui est du détournement de mineure, le maître des poursuites indique que les parents des filles n’étaient pas au courant qu’elles se rendaient chez le prévenu. A l’en croire, ce qui est choquant, c’est par rapport au détournement de mineure. “Il dit qu’il ne savait pas qu’elles étaient mineures, et pourtant il dit que l’une d’elle était petite. C’est la raison pour laquelle il a refusé d’entretenir des relations sexuelles avec elle.
A chaque fois il donnait de l’argent aux filles. Son comportement est celui de quelqu’un veut pervertir ces filles”, a dit le substitut du procureur, qui a requis 2 ans d’emprisonnement à son encontre. De leur côté, les avocats de la défense ont plaidé la relaxe de leur client, arguant que les filles étaient déjà perverties. Car, l’une d’elles se rendait régulièrement au cybercafé pour visionner des films pornographiques. La robe noire a obtenu gain de cause parce que le prévenu a été relaxé au terme du procès par le Président du tribunal des flagrants délits de Dakar.