Les faits remontent au mois de mars 2015. Informé de l’existence d'un intense réseau de trafic de chanvre indien aux Parcelles Assainies, Unité 21, animé par le soudeur métallique Tamsir Tall, les éléments de l'Office Central pour la Répression du Trafic Illicite et de Stupéfiants ont fait une décente au domicile du mis en cause. Pris au dépourvu, le polygame, marié à deux épouses informe aux enquêteurs qu'il s'activait dans le commerce illicite depuis trois mois.
Mais, il a confié les 19 blocs de 2 kg qu'il avait achetés auprès d'un malien du nom de Sona à son acolyte El Hadji MBaye. Il ajoute qu'il vendait le bloc de 2 kg au prix de 90 mille francs.
C'est ainsi que les agents se sont transportés chez son complice avant de saisir la drogue qui était gardée dans deux sacs.
Auditionné El Hadji MBaye, vigile de son état et père de 4 enfants soutient qu'il avait accepté de garder le produit illicite en contrepartie de la somme de 50 mille francs.
Des allégations confirmées par son acolyte. Même si, devant le juge d'instruction, le sieur Mbaye qui a changé de fusil d'épaule a allégué qu'il ignorait que le sac contenait de la drogue.
Attraits tous les deux devant la chambre criminelle de Dakar après trois ans, derrière les barreaux, leurs avocats, Mes El Mamadou Ndiaye et Abdou Gningue ont demandé l'annulation de la procédure. Selon eux, les officiers de police judicaire n'avaient pas notifié à leurs clients le droit de se faire assister par un avocat.
Le juge, constatant ce vice de procédure, a fixé son délibéré au 7 Août prochain.
Mais, il a confié les 19 blocs de 2 kg qu'il avait achetés auprès d'un malien du nom de Sona à son acolyte El Hadji MBaye. Il ajoute qu'il vendait le bloc de 2 kg au prix de 90 mille francs.
C'est ainsi que les agents se sont transportés chez son complice avant de saisir la drogue qui était gardée dans deux sacs.
Auditionné El Hadji MBaye, vigile de son état et père de 4 enfants soutient qu'il avait accepté de garder le produit illicite en contrepartie de la somme de 50 mille francs.
Des allégations confirmées par son acolyte. Même si, devant le juge d'instruction, le sieur Mbaye qui a changé de fusil d'épaule a allégué qu'il ignorait que le sac contenait de la drogue.
Attraits tous les deux devant la chambre criminelle de Dakar après trois ans, derrière les barreaux, leurs avocats, Mes El Mamadou Ndiaye et Abdou Gningue ont demandé l'annulation de la procédure. Selon eux, les officiers de police judicaire n'avaient pas notifié à leurs clients le droit de se faire assister par un avocat.
Le juge, constatant ce vice de procédure, a fixé son délibéré au 7 Août prochain.