Menuisier togolais établi dans la banlieue dakaroise depuis de longues années, Daniel Komlan tient un grand atelier et compte parmi sa clientèle beaucoup de femmes. Fatou Diagne, qui en fait partie, lui a donné une somme de deux millions cfa en guise d’acompte pour la commande de meubles.
Entretemps, selon l’avocat Me Ndiaye, une relation amoureuse est née entre les deux. L’idylle semblait marcher à merveille et les deux tourtereaux vivaient une relation intense. Malheureusement, à un certain moment, le menuisier togolais ne voulait plus de cette relation. Commencent alors ses déboires avec la bonne dame qui a porté plainte contre lui à la gendarmerie de Thiaroye.
Les hommes en bleu convoquent le prévenu et lui demandent de livrer le matériel que la plaignante aurait commandé. Une injonction à laquelle le menuisier togolais a répondu en demandant un autre acompte pour terminer le travail. Devant le niet catégorique de la partie civile, le menuisier togolais livre une partie du matériel comme recommandé par les éléments du commandant Djiba de la Brigade de gendarmerie de Thiaroye Gare.
D’ailleurs, selon le prévenu, ces derniers ont fait le déplacement jusqu’à son atelier à Thiaroye pour constater de visu l’état d’avancement des travaux. C’est pourquoi, une fois que la plainte a atterri sur la table du procureur, celui-ci n’a pas décerné de mandat de dépôt à l’encontre du ressortissant togolais qui a donc comparu libre devant la barre. La plaignante, qui s’est entre-temps attaché les services d’un autre menuisier local, a demandé au président que le prévenu lui rembourse la totalité de l’acompte qu’elle lui aurait versé.
Le procureur a requis l’application de la loi. Pour sa part, l’avocat de la défense a plaidé un dossier civil complexe. « Vous avez un dossier civil. Dans la plainte, la dame s’érige en procureur en demandant de condamner le prévenu à deux ans d’emprisonnement ferme. Elle lui a envoyé des messages pour l’insulter et elle reconnait cela à la barre. (...)
La nature de sa relation avec le prévenu est superflue. Il y a des non-dits dans cette affaire. Mon client a dépensé tout l’argent qu’elle lui avait donné en matériel. Il y a eu perte de confiance car il voulait que la dame lui donne un complément pour lui permettre de terminer les travaux.
Elle a voulu profiter du statut du prévenu qui est un étranger pour le mettre en prison. Je sollicite qu’il vous plaise de le renvoyer des fins de la poursuite» a plaidé la robe noire. L’affaire a été mise en délibéré pour le 30 juin prochain.
Le Témoin
Entretemps, selon l’avocat Me Ndiaye, une relation amoureuse est née entre les deux. L’idylle semblait marcher à merveille et les deux tourtereaux vivaient une relation intense. Malheureusement, à un certain moment, le menuisier togolais ne voulait plus de cette relation. Commencent alors ses déboires avec la bonne dame qui a porté plainte contre lui à la gendarmerie de Thiaroye.
Les hommes en bleu convoquent le prévenu et lui demandent de livrer le matériel que la plaignante aurait commandé. Une injonction à laquelle le menuisier togolais a répondu en demandant un autre acompte pour terminer le travail. Devant le niet catégorique de la partie civile, le menuisier togolais livre une partie du matériel comme recommandé par les éléments du commandant Djiba de la Brigade de gendarmerie de Thiaroye Gare.
D’ailleurs, selon le prévenu, ces derniers ont fait le déplacement jusqu’à son atelier à Thiaroye pour constater de visu l’état d’avancement des travaux. C’est pourquoi, une fois que la plainte a atterri sur la table du procureur, celui-ci n’a pas décerné de mandat de dépôt à l’encontre du ressortissant togolais qui a donc comparu libre devant la barre. La plaignante, qui s’est entre-temps attaché les services d’un autre menuisier local, a demandé au président que le prévenu lui rembourse la totalité de l’acompte qu’elle lui aurait versé.
Le procureur a requis l’application de la loi. Pour sa part, l’avocat de la défense a plaidé un dossier civil complexe. « Vous avez un dossier civil. Dans la plainte, la dame s’érige en procureur en demandant de condamner le prévenu à deux ans d’emprisonnement ferme. Elle lui a envoyé des messages pour l’insulter et elle reconnait cela à la barre. (...)
La nature de sa relation avec le prévenu est superflue. Il y a des non-dits dans cette affaire. Mon client a dépensé tout l’argent qu’elle lui avait donné en matériel. Il y a eu perte de confiance car il voulait que la dame lui donne un complément pour lui permettre de terminer les travaux.
Elle a voulu profiter du statut du prévenu qui est un étranger pour le mettre en prison. Je sollicite qu’il vous plaise de le renvoyer des fins de la poursuite» a plaidé la robe noire. L’affaire a été mise en délibéré pour le 30 juin prochain.
Le Témoin