Le Sénégal s’active pour diminuer son déficit budgétaire et non l’augmenter. L’alignement des indemnités de logement aux autres corps, exigés par les syndicats des enseignants, va engendrer un déficit budgétaire de 15,7% sur le budget actuel. « Satisfaire cette revendication coûterait aux finances publiques la rondelette somme de 60 milliards de francs Cfa, ce qui fait un déficit de 15,7% sur le budget du Sénégal », renseigne ce fonctionnaire du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan. Pape Malick Ndour apporte ainsi la réplique à Moubarack Lô qui a déclaré que l’Etat a les moyens de supporter cette indemnité. M. Ndour exige de l’économiste qu'il apporte les preuves de ses allégations : « Je défie Moubarack Lô de me lister, dans le budget, les dépenses qui ne sont pas prioritaires ». « Aujourd’hui, le déficit budgétaire est à 382,9 milliards, si on devait augmenter les émoluments, traitement et salaires et que, toute chose étant égale par ailleurs, le déficit atteindrait 442,9 milliards de francs Cfa ». Or, ajoute M. Ndour, le Président Macky Sall, depuis qu’il est là, a fait beaucoup d’efforts pour réduire le déficit budgétaire. D’ailleurs, informe-t-il, le déficit en moyenne entre 2012 et 2014 a diminué de 2,1%.
Le Sénégal est dans un espace communautaire qui est l’Uemoa, qui est l’organe de surveillance, et il y a ce que l’on appelle le ratio masse salariale/recettes fiscales qui est de 32,7 milliards Cfa. Si cette mesure était validée et qu’on injecte 42 milliards de francs Cfa dans le budget, on allait porter ce ratio à 36%, ce qui est au-dessus de la norme communautaire qui est de 35%. Selon lui, le Sénégal doit respecter l’équilibre budgétaire et macroéconomique. Ainsi, dit-il, « dans la loi de finance initiale de cette année, le Sénégal a un budget pro-développement, pro-croissance et pro-émergence ».
Le Sénégal est dans un espace communautaire qui est l’Uemoa, qui est l’organe de surveillance, et il y a ce que l’on appelle le ratio masse salariale/recettes fiscales qui est de 32,7 milliards Cfa. Si cette mesure était validée et qu’on injecte 42 milliards de francs Cfa dans le budget, on allait porter ce ratio à 36%, ce qui est au-dessus de la norme communautaire qui est de 35%. Selon lui, le Sénégal doit respecter l’équilibre budgétaire et macroéconomique. Ainsi, dit-il, « dans la loi de finance initiale de cette année, le Sénégal a un budget pro-développement, pro-croissance et pro-émergence ».