Dans le milieu des affaires, le nom de Papa Massata Diack semble, désormais, lié aux scandales et à la justice, selon le journal EnQuête. Ces 15 dernières années, le fils de Lamine Diack a souvent été cité dans des dossiers de ce genre. Le dernier coup du sort date d’une semaine. Papa Massata Diack et son frère Khalil sont visés par une enquête menée par l’Agence mondiale antidopage (Ama) au sujet « d’un système de corruption, de chantage et d’extorsion de fonds d’athlètes dopés russes et turcs ». Les conclusions des experts de l’Ama précisent que l’argent de la corruption aurait été transféré à Singapour où une entreprise nommée Black Tidings aurait servi de société-écran. Cette même société, qui appartiendrait à un associé de Papa Massata Diack, « aurait servi à rembourser la marathonienne Lilia Shobukhova, qui menaçait soudainement de tout dévoiler ».
C’est, en fait, la deuxièmement fois dans l’année que Massata Diack fait face à de telles révélations. En décembre 2014, des journaux britanniques l’ont accusé d’avoir demandé 5 millions de dollars au Qatar dans le cadre de l’organisation des championnats du monde par l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (Iaaf) en 2007. Cet épisode l’a d’ailleurs contraint à démissionner.
Si toutes ces accusations sont avérées, Papa Massata Diack risque la prison. Ce qui signifierait, pour lui, un retour dans le milieu carcéral. Car l’homme y a déjà fait un tour. En mars 2005, le patron de Pamodzi Consulting a été inculpé pour abus de confiance, faux et usage de faux dans les comptes financiers de l’opération Coupe du monde puis incarcéré en même temps qu’Oumar Ndiaye, ancien directeur administratif de la Fsf, et Bounama Dièye, ancien premier vice-président de la Fsf chargé de l’administration. Ils étaient tous deux membres du comité foot 2002, en charge de l’organisation de la participation sénégalaise à la Coupe d’Afrique des nations (Can) et à la Coupe du monde.
Impliqués dans la « gestion des retombées de cette épopée 2002 des Lions, ces trois messieurs auraient eu le tort de cumuler des frais de mission et de primes de qualification et des frais d’hébergement et de restauration excessifs lors du mondial Corée du Sud-Japon.
Massata Diack a bénéficié, plus tard, d’une liberté provisoire contre le versement d’une caution de 100 millions FCfa. Le montant équivalent au préjudice subi dans l’affaire.
C’est, en fait, la deuxièmement fois dans l’année que Massata Diack fait face à de telles révélations. En décembre 2014, des journaux britanniques l’ont accusé d’avoir demandé 5 millions de dollars au Qatar dans le cadre de l’organisation des championnats du monde par l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (Iaaf) en 2007. Cet épisode l’a d’ailleurs contraint à démissionner.
Si toutes ces accusations sont avérées, Papa Massata Diack risque la prison. Ce qui signifierait, pour lui, un retour dans le milieu carcéral. Car l’homme y a déjà fait un tour. En mars 2005, le patron de Pamodzi Consulting a été inculpé pour abus de confiance, faux et usage de faux dans les comptes financiers de l’opération Coupe du monde puis incarcéré en même temps qu’Oumar Ndiaye, ancien directeur administratif de la Fsf, et Bounama Dièye, ancien premier vice-président de la Fsf chargé de l’administration. Ils étaient tous deux membres du comité foot 2002, en charge de l’organisation de la participation sénégalaise à la Coupe d’Afrique des nations (Can) et à la Coupe du monde.
Impliqués dans la « gestion des retombées de cette épopée 2002 des Lions, ces trois messieurs auraient eu le tort de cumuler des frais de mission et de primes de qualification et des frais d’hébergement et de restauration excessifs lors du mondial Corée du Sud-Japon.
Massata Diack a bénéficié, plus tard, d’une liberté provisoire contre le versement d’une caution de 100 millions FCfa. Le montant équivalent au préjudice subi dans l’affaire.