Une récente enquête, conduite par les laboratoires Lilly sur la sexualité des Français, estime que 1,42 % des hommes, reconnaissent avoir déjà rencontré une panne d'érection. En quelques années, on est passé du, « La panne ? Moi jamais ! » à « Oui, ça m'est déjà arrivé ». Parler des troubles érectiles ne semble plus jeter un froid, comme en témoigne la récente enquête téléphonique conduite chez les plus de 35 ans. Pas moins de 42 % des hommes et 38 % des femmes ont avoué avoir une panne sexuelle. Face à ce chiffre impressionnant, les plus franchouillards redouteront que la virilité du coq latin ne coure à la débandade…
D'une part, ces proportions peuvent recouvrir des réalités très différentes : du trouble exceptionnel à l'échec répété. D'autre part, on peut simplement constater qu'une meilleure information a permis de surmonter le déni. Il serait cependant malhabile de vouloir minimiser à tout prix ce phénomène, tant ces répercussions peuvent altérer la qualité de vie des hommes qui en sont victimes. En effet, ces troubles ont des conséquences psychologiques individuelles qui peuvent s'ajouter aux blessures que ces mêmes problèmes infligent à l'harmonie du couple.
Ainsi, ces pannes, découvre Leral, inquiètent 20 % des hommes et 23 % des femmes qui l'ont constaté chez leur partenaire. C'est donc un sacré coup dur. Puisqu'un certaines personnes interpellées, reconnaissent avoir déjà été préoccupées par ces problèmes.
Répercussions de la sphère sexuelle
Parmi les hommes ayant déjà été confrontés à ces troubles, un tiers juge qu'il a eu un impact très ou assez important sur la qualité de leur vie sexuelle, sur leur humeur, leur désir sexuel et leur équilibre général. Ces troubles modifient également leur confiance en eux-mêmes de 27 %, l'harmonie de leur couple de 24 %, les sentiments du partenaire à son égard de 23 %, ses sentiments à l'égard de sa partenaire de 20 % et même, les relations quotidiennes avec l'extérieur de 12 %.
Lesdites répercussions dépassent très largement la sphère sexuelle… « Lorsque la banale panne d'érection devient un trouble véritable, se répétant, introduisant une inconnue insupportable dans la vie sexuelle, la perturbant en profondeur, le moment sexuel n'est plus que doute et inquiétude. La détente, la spontanéité, le temps de jeu, de la sensualité qui nourrissent habituellement la relation amoureuse, se rétrécissent peu à peu pour être progressivement remplacés par des scénarios anxieux », précise le sexologue, secrétaire générale de l'Aihus (Association Inter-Hospitalo-Universitaire de Sexologie), Dr Hélène Colson.
Sortie du cercle vicieux
Comment sortir de ce cercle vicieux ? Cette peur de l'échec pousse-t-elle pour autant les patients à consulter plus facilement et, à utiliser un traitement ? Malgré les conséquences sur leur vie quotidienne, les hommes sont encore très peu à emprunter le chemin d'un traitement qui pourrait les soulager. Seuls 3 % des hommes concernés par les troubles de l'érection disent y avoir eu recours. Un chiffre étonnant, si on le met en balance avec le déclaratif : 71 % des interpellés se déclarent prêts à utiliser un médicament si besoin, dont 78 % des hommes et 65 % des femmes.
Tous les tabous ne sont pas tombés et l'on ne peut que constater la persistance de barrières morales et culturelles. Pourtant, le traitement peut permettre de sortir du cercle vicieux de l’échec. Et dans ce domaine, les laboratoires n'ont pas molli, puisque plusieurs inducteurs d'érection sont déjà sur le marché.
« Les pannes sexuelles sont courantes. Elles touchent un homme sur trois passé quarante ans. Mais demeurent encore taboues. Pourtant, les troubles de l’érection, lorsqu’ils deviennent récurrents peuvent véritablement miner un couple », préviennent deux sexologues et andrologues, Catherine Solano et Pierre Costa.
Une récente enquête d’Ifop, exploité par l’équipe de Leral, signale qu’après avoir passé 40 ans, les pannes concerneraient même un homme sur trois. « Honte, remise en question des deux partenaires, frustration… Ces pannes, quand elles deviennent récurrentes, chamboulent la vie sexuelle des deux partenaires. Et peuvent finir par véritablement empoisonner leur couple. Mais, elles peuvent être surmontées à condition d’adopter les bonnes attitudes lorsqu’elles se produisent », avertissent les enquêteurs d’Ifop.
D’après l’étude d’Ifop, si 41% des hommes disent avoir déjà eu une panne, seulement 31% des femmes déclarent l’avoir remarquée. « Quand un homme est inquiet à l’idée d’avoir une panne, il va auto-observer son érection durant le rapport »,explique le sexologue et andrologue, Catherine Solano. Elle estime que le problème en est que l’érection fluctue pendant les changements de position. L’homme en déduit qu’il commence à avoir un début de panne. Mais, il risque fort d’en avoir une vraie.
« Que les hommes se rassurent, il existe différents types d’érection aussi bien en terme de qualité que de durée. L’érection, ce n’est pas tout ou rien. Et pendant l’acte sexuel, les femmes ne sont pas en train de juger, si elle est dure à 90% ou à 95%», tempère le sexologue, andrologue et chef du service urologie au CHU de Nîmes, professeur Pierre Costa.
Confrontée aux pannes sexuelles, la gent féminine a généralement tendance à essayer de dédramatiser la situation. « Dire ce n’est pas grave, ça ira mieux demain, c’est aussi ne pas parler du problème. Et l’absence de dialogue ne peut que nuire au couple. Surtout, le fait d’en parler va permettre de recréer de l’intimité », analyse Catherine Solano. Elle reste d’avis que les troubles d’érection ne sont pas un problème uniquement masculin. Mais, une affaire de couple, à régler… à deux.
Troubles de l’érection, un tabou de couple
Tous les couples ont leurs petits problèmes en matière de sexe. L’un des plus fréquents reste la panne sexuelle. Mais l’impuissance érectile chez l’homme n’est pas forcément associée à l’absence de désir pour sa partenaire. Que le trouble de l’érection soit épisodique, régulier ou permanent, voici un aperçu des réactions à avoir (et à ne surtout pas avoir) afin de surmonter à deux l’épreuve de la panne. Pour que les troubles de l’érection ne soient plus qu’une affaire d’homme, mais de couple.
Une étude, récemment menée sur les troubles de l’érection a révélé les facteurs à l’origine des pannes. Les dysfonctions érectiles peuvent apparaître de manière épisodique, régulière ou permanente, liées à des causes organiques (anomalies hormonales, maladies dégénératives…) ou psychologiques (stress, anxiété, crainte de ne pas être performant…).
Ainsi, la panne sexuelle ne sous-entend pas forcément une baisse de la libido masculine. Si l’homme n’avait pas envie de faire l’amour, il n’essaierait même pas. Leral décèle dans cette enquête que le trouble de l’érection se manifeste par l’incapacité à obtenir ou à maintenir un durcissement de la verge suffisante, pour permettre une activité sexuelle satisfaisante.
Selon l’étude, 31 % des femmes déclarent avoir déjà fait face à une panne de leur partenaire, alors que 41 % des hommes interrogés ont fait la douloureuse expérience d’un trouble de l’érection. Cet écart proviendrait de la « nature protectrice » des femmes, qui ont tendance à dédramatiser la chose. 2/3 femmes tiennent des propos apaisants face à une dysfonction érectile.
A l’apparition d’une panne, 68 % des femmes disent que « ce n’est pas grave, ça ira mieux la prochaine fois », tandis que 55 % aimeraient en parler avec leur partenaire. Une bonne majorité donc qui pourrait aider dans le bon sens, un homme victime de pannes régulières. La communication étant essentielle dans un couple, elle n’est pas à mettre de côté sur le plan sexuel, bien au contraire.
« Si vous commencez à vouloir aborder le sujet de la panne sexuelle et que votre partenaire n’est pas pleinement réceptif en se montrant distant ou agressif, mieux vaut vous abstenir et remettre la discussion à plus tard, en prenant soin d’attraper les perches qu’il nous lance au vol.
Attention aussi à ne pas mettre la pression à votre homme, en vous conduisant en jeune nymphette qui hume la libido à plein nez. Donc, pas de nuisette léopard taille 16 ans, d’escarpins de 15 cm ou de bougies parfumées au gingembre pour une soirée censée lui faire oublier ses troubles », prévient l’enquête. Ce comportement, révèle-t-elle, aura pour effet de lui faire tourner les talons sans demander son reste, ressentant la peur de ne pas être à la hauteur de vos désirs.
Les femmes s’inquiètent plus que les hommes des conséquences des troubles de l’érection sur leur vie de couple. Ainsi, 1 femme sur 3 se dit que quelque chose ne va plus entre elle et son partenaire contre 23 % des hommes et 25 % des femmes se demandent, si leur partenaire les aime toujours.
Alors, pour contrer la peur de la rupture, certaines, constate Leral, essaient de se rendre plus désirables aux yeux de leurs hommes, en retrouvant une ligne de déesse, ou en s’habillant comme une fashion-victim. Le hic, c’est que l’homme, troublé par ces transformations brutales, ne reconnaît plus sa femme. Au lieu d’être séduit, il devient terrorisé et fermé à tout dialogue et toute érection.
O. WADE Leral
D'une part, ces proportions peuvent recouvrir des réalités très différentes : du trouble exceptionnel à l'échec répété. D'autre part, on peut simplement constater qu'une meilleure information a permis de surmonter le déni. Il serait cependant malhabile de vouloir minimiser à tout prix ce phénomène, tant ces répercussions peuvent altérer la qualité de vie des hommes qui en sont victimes. En effet, ces troubles ont des conséquences psychologiques individuelles qui peuvent s'ajouter aux blessures que ces mêmes problèmes infligent à l'harmonie du couple.
Ainsi, ces pannes, découvre Leral, inquiètent 20 % des hommes et 23 % des femmes qui l'ont constaté chez leur partenaire. C'est donc un sacré coup dur. Puisqu'un certaines personnes interpellées, reconnaissent avoir déjà été préoccupées par ces problèmes.
Répercussions de la sphère sexuelle
Parmi les hommes ayant déjà été confrontés à ces troubles, un tiers juge qu'il a eu un impact très ou assez important sur la qualité de leur vie sexuelle, sur leur humeur, leur désir sexuel et leur équilibre général. Ces troubles modifient également leur confiance en eux-mêmes de 27 %, l'harmonie de leur couple de 24 %, les sentiments du partenaire à son égard de 23 %, ses sentiments à l'égard de sa partenaire de 20 % et même, les relations quotidiennes avec l'extérieur de 12 %.
Lesdites répercussions dépassent très largement la sphère sexuelle… « Lorsque la banale panne d'érection devient un trouble véritable, se répétant, introduisant une inconnue insupportable dans la vie sexuelle, la perturbant en profondeur, le moment sexuel n'est plus que doute et inquiétude. La détente, la spontanéité, le temps de jeu, de la sensualité qui nourrissent habituellement la relation amoureuse, se rétrécissent peu à peu pour être progressivement remplacés par des scénarios anxieux », précise le sexologue, secrétaire générale de l'Aihus (Association Inter-Hospitalo-Universitaire de Sexologie), Dr Hélène Colson.
Sortie du cercle vicieux
Comment sortir de ce cercle vicieux ? Cette peur de l'échec pousse-t-elle pour autant les patients à consulter plus facilement et, à utiliser un traitement ? Malgré les conséquences sur leur vie quotidienne, les hommes sont encore très peu à emprunter le chemin d'un traitement qui pourrait les soulager. Seuls 3 % des hommes concernés par les troubles de l'érection disent y avoir eu recours. Un chiffre étonnant, si on le met en balance avec le déclaratif : 71 % des interpellés se déclarent prêts à utiliser un médicament si besoin, dont 78 % des hommes et 65 % des femmes.
Tous les tabous ne sont pas tombés et l'on ne peut que constater la persistance de barrières morales et culturelles. Pourtant, le traitement peut permettre de sortir du cercle vicieux de l’échec. Et dans ce domaine, les laboratoires n'ont pas molli, puisque plusieurs inducteurs d'érection sont déjà sur le marché.
« Les pannes sexuelles sont courantes. Elles touchent un homme sur trois passé quarante ans. Mais demeurent encore taboues. Pourtant, les troubles de l’érection, lorsqu’ils deviennent récurrents peuvent véritablement miner un couple », préviennent deux sexologues et andrologues, Catherine Solano et Pierre Costa.
Une récente enquête d’Ifop, exploité par l’équipe de Leral, signale qu’après avoir passé 40 ans, les pannes concerneraient même un homme sur trois. « Honte, remise en question des deux partenaires, frustration… Ces pannes, quand elles deviennent récurrentes, chamboulent la vie sexuelle des deux partenaires. Et peuvent finir par véritablement empoisonner leur couple. Mais, elles peuvent être surmontées à condition d’adopter les bonnes attitudes lorsqu’elles se produisent », avertissent les enquêteurs d’Ifop.
D’après l’étude d’Ifop, si 41% des hommes disent avoir déjà eu une panne, seulement 31% des femmes déclarent l’avoir remarquée. « Quand un homme est inquiet à l’idée d’avoir une panne, il va auto-observer son érection durant le rapport »,explique le sexologue et andrologue, Catherine Solano. Elle estime que le problème en est que l’érection fluctue pendant les changements de position. L’homme en déduit qu’il commence à avoir un début de panne. Mais, il risque fort d’en avoir une vraie.
« Que les hommes se rassurent, il existe différents types d’érection aussi bien en terme de qualité que de durée. L’érection, ce n’est pas tout ou rien. Et pendant l’acte sexuel, les femmes ne sont pas en train de juger, si elle est dure à 90% ou à 95%», tempère le sexologue, andrologue et chef du service urologie au CHU de Nîmes, professeur Pierre Costa.
Confrontée aux pannes sexuelles, la gent féminine a généralement tendance à essayer de dédramatiser la situation. « Dire ce n’est pas grave, ça ira mieux demain, c’est aussi ne pas parler du problème. Et l’absence de dialogue ne peut que nuire au couple. Surtout, le fait d’en parler va permettre de recréer de l’intimité », analyse Catherine Solano. Elle reste d’avis que les troubles d’érection ne sont pas un problème uniquement masculin. Mais, une affaire de couple, à régler… à deux.
Troubles de l’érection, un tabou de couple
Tous les couples ont leurs petits problèmes en matière de sexe. L’un des plus fréquents reste la panne sexuelle. Mais l’impuissance érectile chez l’homme n’est pas forcément associée à l’absence de désir pour sa partenaire. Que le trouble de l’érection soit épisodique, régulier ou permanent, voici un aperçu des réactions à avoir (et à ne surtout pas avoir) afin de surmonter à deux l’épreuve de la panne. Pour que les troubles de l’érection ne soient plus qu’une affaire d’homme, mais de couple.
Une étude, récemment menée sur les troubles de l’érection a révélé les facteurs à l’origine des pannes. Les dysfonctions érectiles peuvent apparaître de manière épisodique, régulière ou permanente, liées à des causes organiques (anomalies hormonales, maladies dégénératives…) ou psychologiques (stress, anxiété, crainte de ne pas être performant…).
Ainsi, la panne sexuelle ne sous-entend pas forcément une baisse de la libido masculine. Si l’homme n’avait pas envie de faire l’amour, il n’essaierait même pas. Leral décèle dans cette enquête que le trouble de l’érection se manifeste par l’incapacité à obtenir ou à maintenir un durcissement de la verge suffisante, pour permettre une activité sexuelle satisfaisante.
Selon l’étude, 31 % des femmes déclarent avoir déjà fait face à une panne de leur partenaire, alors que 41 % des hommes interrogés ont fait la douloureuse expérience d’un trouble de l’érection. Cet écart proviendrait de la « nature protectrice » des femmes, qui ont tendance à dédramatiser la chose. 2/3 femmes tiennent des propos apaisants face à une dysfonction érectile.
A l’apparition d’une panne, 68 % des femmes disent que « ce n’est pas grave, ça ira mieux la prochaine fois », tandis que 55 % aimeraient en parler avec leur partenaire. Une bonne majorité donc qui pourrait aider dans le bon sens, un homme victime de pannes régulières. La communication étant essentielle dans un couple, elle n’est pas à mettre de côté sur le plan sexuel, bien au contraire.
Comportements à éviter
Si les femmes ont tendance à dédramatiser la situation, nos homologues masculins, eux, sont moins confiants face à une panne sexuelle : seulement 1 homme sur 2 pense que ce n’est pas grave et que ça ira mieux la prochaine fois.« Si vous commencez à vouloir aborder le sujet de la panne sexuelle et que votre partenaire n’est pas pleinement réceptif en se montrant distant ou agressif, mieux vaut vous abstenir et remettre la discussion à plus tard, en prenant soin d’attraper les perches qu’il nous lance au vol.
Attention aussi à ne pas mettre la pression à votre homme, en vous conduisant en jeune nymphette qui hume la libido à plein nez. Donc, pas de nuisette léopard taille 16 ans, d’escarpins de 15 cm ou de bougies parfumées au gingembre pour une soirée censée lui faire oublier ses troubles », prévient l’enquête. Ce comportement, révèle-t-elle, aura pour effet de lui faire tourner les talons sans demander son reste, ressentant la peur de ne pas être à la hauteur de vos désirs.
Les femmes s’inquiètent plus que les hommes des conséquences des troubles de l’érection sur leur vie de couple. Ainsi, 1 femme sur 3 se dit que quelque chose ne va plus entre elle et son partenaire contre 23 % des hommes et 25 % des femmes se demandent, si leur partenaire les aime toujours.
Alors, pour contrer la peur de la rupture, certaines, constate Leral, essaient de se rendre plus désirables aux yeux de leurs hommes, en retrouvant une ligne de déesse, ou en s’habillant comme une fashion-victim. Le hic, c’est que l’homme, troublé par ces transformations brutales, ne reconnaît plus sa femme. Au lieu d’être séduit, il devient terrorisé et fermé à tout dialogue et toute érection.
O. WADE Leral