Au Sénégal, dans 33 % des cas, la mortalité infanto-juvénile est associée à la malnutrition caractérisée surtout par la forme chronique* mais aussi par des carences en micronutriments (fer, zinc, vitamine A et iode) dont les conséquences retentissent négativement et de manière alarmante sur la santé et la survie des groupes vulnérables, que sont les mères et enfants.
USAID, à travers son projet USAID | Yaajeende, travaille depuis 2011 pour appuyer le Gouvernement du Sénégal à améliorer l’état nutritionnel des populations de Bakel, Kédougou, Kolda et Matam, en particulier chez les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et allaitantes par l’Agriculture Pour la Nutrition (APN)
C’est dans ce cadre qu’il faut mettre la mise en œuvre, dans ces zones, d’activités de diversification de l’alimentation par la promotion de l’horticulture, des produits de cueillette, des farines infantiles enrichies, du sel iodé ; de l’amélioration de la disponibilité et l’accessibilité aux produits animaux ; des activités d’eau hygiène assainissement, le tout soutenu par des activités de communication et de marketing social.
Cependant, le changement climatique est devenu une réalité tangible se manifestant entre autres, par une pluviométrie de plus en plus faible impactant négativement les niveaux de production agricole. Le défi que l’USAID veut aider le Gouvernement du Sénégal à relever est donc d’appuyer non seulement la diversification de la production agricole à travers l’augmentation de la production maraîchère et fruitière, mais aussi par l’accès des producteurs à des spéculations riches en micronutriments, capables de répondre aux besoins nutritionnels d’une population en constante augmentation.
C’est pourquoi, pour plus d’efficacité dans la réduction des carences en micronutriments, l’Agriculture Pour la Nutrition fait bénéficier aux populations rurales de la biofortification, une technologie de pointe résultant des progrès scientifiques les plus récents dans le domaine de l’agriculture.
L’objectif de la biofortification est de rendre les aliments plus nutritifs. Elle consiste en la sélection de variétés de mil, patate douce, haricot, maïs, etc.…qui sont exceptionnellement riches en fer, zinc, vitamine A et autres minéraux ou vitamines importantes dont la consommation quotidienne par les populations ciblées leur fournit plus de micronutriments que les variétés habituelles.
Il est important de noter que la biofortification n’implique pas de modification génétique et que grâce à son cout abordable et sa capacité de rendre les denrées alimentaires de base ciblées plus nutritives, elle représente une solution durable pour contribuer à réduire la malnutrition à grande échelle.
C’est pourquoi, en étroite collaboration avec l’ISRA, des spéculations biofortifiées très riches en micronutriments ont été testées, caractérisées et introduites dans les zones d’intervention du projet.
Ces spéculations sont les suivantes :
USAID, à travers son projet USAID | Yaajeende, travaille depuis 2011 pour appuyer le Gouvernement du Sénégal à améliorer l’état nutritionnel des populations de Bakel, Kédougou, Kolda et Matam, en particulier chez les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et allaitantes par l’Agriculture Pour la Nutrition (APN)
C’est dans ce cadre qu’il faut mettre la mise en œuvre, dans ces zones, d’activités de diversification de l’alimentation par la promotion de l’horticulture, des produits de cueillette, des farines infantiles enrichies, du sel iodé ; de l’amélioration de la disponibilité et l’accessibilité aux produits animaux ; des activités d’eau hygiène assainissement, le tout soutenu par des activités de communication et de marketing social.
Cependant, le changement climatique est devenu une réalité tangible se manifestant entre autres, par une pluviométrie de plus en plus faible impactant négativement les niveaux de production agricole. Le défi que l’USAID veut aider le Gouvernement du Sénégal à relever est donc d’appuyer non seulement la diversification de la production agricole à travers l’augmentation de la production maraîchère et fruitière, mais aussi par l’accès des producteurs à des spéculations riches en micronutriments, capables de répondre aux besoins nutritionnels d’une population en constante augmentation.
C’est pourquoi, pour plus d’efficacité dans la réduction des carences en micronutriments, l’Agriculture Pour la Nutrition fait bénéficier aux populations rurales de la biofortification, une technologie de pointe résultant des progrès scientifiques les plus récents dans le domaine de l’agriculture.
L’objectif de la biofortification est de rendre les aliments plus nutritifs. Elle consiste en la sélection de variétés de mil, patate douce, haricot, maïs, etc.…qui sont exceptionnellement riches en fer, zinc, vitamine A et autres minéraux ou vitamines importantes dont la consommation quotidienne par les populations ciblées leur fournit plus de micronutriments que les variétés habituelles.
Il est important de noter que la biofortification n’implique pas de modification génétique et que grâce à son cout abordable et sa capacité de rendre les denrées alimentaires de base ciblées plus nutritives, elle représente une solution durable pour contribuer à réduire la malnutrition à grande échelle.
C’est pourquoi, en étroite collaboration avec l’ISRA, des spéculations biofortifiées très riches en micronutriments ont été testées, caractérisées et introduites dans les zones d’intervention du projet.
Ces spéculations sont les suivantes :
- la patate douce à chair orange riche en vitamine A ;
- le mil biofortifié riche en fer ;
- le maïs Obatampa riche en protéine de qualité (QPM) ;
- le haricot commun biofortifié riche en zinc et fer.
- On pourrait ajouter à cette liste pomme du Sahel (jujube amélioré) riche en vitamine C, en fer et calcium ;
A l’occasion de la 16ème édition de la FIARA, le projet USAID|Yaajeende en plus de l’exposition de produits et services dans son stand, organise ce panel pour échanger avec les acteurs sur la problématique de la biofortification pour améliorer la nutrition des populations.
Le panel sera organisé en collaboration avec l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), la Cellule de Lutte contre la malnutrition (CLM) et la Division de l’Alimentation et de la Nutrition (DAN) du Ministère de la Santé.
*Selon les estimations de Profiles Sénégal pour la période 2002-2011