L’ancien Président de la Slovénie et président du panel mondial de haut niveau le Dr Danielo Turc a magnifié les efforts consentis par le Sénégal dans le domaine de la paix et le développement durable «qui occupe une place centrale dans les travaux de ce panel», a-t-il fait savoir. Avant de préciser, dans le même sillage que, «plusieurs décennies avant que le monde ne réalise la valeur de la coopération transfrontalière sur l’eau, le Président Senghor a persuadé des homologues de créer l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs) qui joue un rôle crucial dans le domaine hydraulique», ce qui lui a valu de faire partie des premières organisations au monde avant de préciser que sces expériences doivent être prises en exemple au niveau des Nations Unies.
Le Premier ministre, M. Boun Abdallah Dionne, pour sa part, a fait savoir que : «la dialectique eau et paix ne date certainement pas d'aujourd’hui, cependant, elle est plus prégnante dans le contexte actuel où la raréfaction de l’eau semble inéluctable du fait des effets combinés des changements climatiques et de l’accroissement de la population mondiale ».
«L’accès à l’eau est devenu un enjeu économique et stratégique mondial de tout premier ordre, entraînant, souvent, des tensions et des crises dans différentes régions du monde, et, particulièrement, en Afrique».
Selon les Nations unies, environ, 70 foyers de tensions dans le monde auraient pour cause directe ou sous-jacente, la répartition ou la gestion hydrique. «Cette situation risque de s’exacerber si l’on sait que, selon les estimations de Onu-Eau, 150 à 200 millions de personnes devront migrer, entre autres, en raison de causes liées à la pénurie d’eau d’ici 2050», a ajouté M. Dione qui trouve que «face à une telle perspective, il est impérieux d’entreprendre une initiative politique de haut niveau pour une plus grande prise de conscience de la corrélation entre l’eau et la paix».
Le Premier ministre, M. Boun Abdallah Dionne, pour sa part, a fait savoir que : «la dialectique eau et paix ne date certainement pas d'aujourd’hui, cependant, elle est plus prégnante dans le contexte actuel où la raréfaction de l’eau semble inéluctable du fait des effets combinés des changements climatiques et de l’accroissement de la population mondiale ».
«L’accès à l’eau est devenu un enjeu économique et stratégique mondial de tout premier ordre, entraînant, souvent, des tensions et des crises dans différentes régions du monde, et, particulièrement, en Afrique».
Selon les Nations unies, environ, 70 foyers de tensions dans le monde auraient pour cause directe ou sous-jacente, la répartition ou la gestion hydrique. «Cette situation risque de s’exacerber si l’on sait que, selon les estimations de Onu-Eau, 150 à 200 millions de personnes devront migrer, entre autres, en raison de causes liées à la pénurie d’eau d’ici 2050», a ajouté M. Dione qui trouve que «face à une telle perspective, il est impérieux d’entreprendre une initiative politique de haut niveau pour une plus grande prise de conscience de la corrélation entre l’eau et la paix».