Selon l'enquête du consortium, de nombreux clients de Mossack Fonseca sont loin d'être des anonymes : célébrités, sportifs, hommes d'affaires mais aussi 140 responsables politiques issus de 50 pays. Mais contrairement à l'Europe et au Moyen-Orient, en Afrique, aucun chef d'Etat en exercice n'apparaît personnellement comme détenteur d'une société offshore.
Seul l'ancien président soudanais al-Mirghani, décédé en 2008, est directement impliqué. En revanche, on retrouve six proches de dirigeants, comme le neveu du président sud-africain Jacob Zuma, la veuve de l'ex-chef d'Etat guinéen Lansana Conté et le secrétaire particulier du roi du Maroc.
Une dizaine de ministres et hauts fonctionnaires sont également cités, notamment Jaynet Désiré Kabila Kyungu, députée et sœur du président congolais, le ministre algérien de l'Industrie et des mines, Emmanuel Ndahiro, ancien directeur du renseignement rwandais ou encore Bruno Jean-Richard Itoua, ministre de la Recherche du Congo-Brazzaville.
Les journalistes soulignent qu'il existe des utilisations légitimes des sociétés offshore, même si ce type d'entité est l'un des outils privilégiés pour l'évasion fiscale. Légitimes ou non, l'existence de ces sociétés et des fonds qui leurs sont associés risque de faire couler beaucoup d'encre, notamment en cette année électorale pour la République démocratique du Congo ou en Afrique du Sud, où le président Zuma fait actuellement face à une procédure de destitution.
RFI
Seul l'ancien président soudanais al-Mirghani, décédé en 2008, est directement impliqué. En revanche, on retrouve six proches de dirigeants, comme le neveu du président sud-africain Jacob Zuma, la veuve de l'ex-chef d'Etat guinéen Lansana Conté et le secrétaire particulier du roi du Maroc.
Une dizaine de ministres et hauts fonctionnaires sont également cités, notamment Jaynet Désiré Kabila Kyungu, députée et sœur du président congolais, le ministre algérien de l'Industrie et des mines, Emmanuel Ndahiro, ancien directeur du renseignement rwandais ou encore Bruno Jean-Richard Itoua, ministre de la Recherche du Congo-Brazzaville.
Les journalistes soulignent qu'il existe des utilisations légitimes des sociétés offshore, même si ce type d'entité est l'un des outils privilégiés pour l'évasion fiscale. Légitimes ou non, l'existence de ces sociétés et des fonds qui leurs sont associés risque de faire couler beaucoup d'encre, notamment en cette année électorale pour la République démocratique du Congo ou en Afrique du Sud, où le président Zuma fait actuellement face à une procédure de destitution.
RFI