Le premier se nomme Richard Jorge de Palinhos Pereira. Le journal indique que ce dernier se disait, au moment de la création de sa société offshore, établi à la cité Djily à la villa n°174. C'est depuis cette adresse qu'il contrôle Beushamps Holding, immatriculée aux Seychelles depuis janvier 2013. L'autre habitant de la même cité apparaît dans les fichiers des "Panama Papers". Il s'agirait du nommé Clément Niox. Se disant habiter, à l'époque des faits, au 286 Cité Djily Mbaye, boîte postale 8445, celui-ci est le bénéficiaire économique de Oxin International Limited. A en croire nos confrères, cette entité immatriculée dans les Iles Vierges a été montée en février 2005 grâce à l'ingéniosité d'un intermédiaire de Mossack Fonseca, le cabinet Abroad fiduciaire Sarl basé au Luxembourg. Et le dernier cité par le journal se nomme Pape Ousmane B. Th. qui s'est signalé dans le même quartier. Il est intervenu comme intermédiaire pour le compte de Terrysco Investments Inc. Immatriculée dans les Iles Vierges, cette structure a été montée depuis le Luxembourg par le cabinet Cec Group Ltd, un des links de Mossack Fonseca.
"Panama Papers" : Les trois mystères de la cité Djily Mbaye
Rédigé le Vendredi 13 Mai 2016 à 14:36 | Lu 370 fois | 3 commentaire(s)
Dans sa livraison du jour, Libération a fait un focus sur les étrangers et un Sénégalais, établis à la cité Djily Mbaye de Dakar, qui ont monté des société offshores aux Iles Vierges et aux Seychelles.
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