Saviez-vous que le Maroc a offert le gîte à Nelson Mandela dit Madiba, de 1960 à 1962 ? En effet, Mandela a résidé à Oujda (Maroc), comme en témoigne cette photo prise en 1962 dans l’une des fermes de la famille Bouabellah Belhadji. Mandela doit avoir certainement mal, très mal, dans son cœur et dans son esprit de voir toujours le gouvernement de son pays, l’Afrique du Sud, pour qui il a sacrifié sa vie, soutenir le Polisario contre le Maroc qui l’a tant soutenu personnellement et qui a beaucoup accompagné le Peuple Sud-africain dans son combat contre l’Apartheid.
Agostinho Neto, le père de l’indépendance d’Angola, se retournera sûrement dans sa tombe en voyant le gouvernement de son pays, l’Angola, qui fut beaucoup soutenu par le Maroc et par son Roi Mohamed V, financièrement et matériellement dans sa lutte de libération contre les Portugais, prendre fait et cause contre le Maroc dans son litige avec le Polisario.
Ben Bella, Boummedienne et Mohamed Boudiaf ne sont certainement pas contents du haut du ciel d’où ils nous observent, de voir que leur pays et patrie, l’Algérie pour qui ils se sont tant sacrifiés et pour qui le Maroc s’est tant battu jusqu’à se couper les quatre veines pour soutenir ses frères du FNL (Front de Libération Nationale) lors de la guerre d’Algérie, pour alimenter, porter et nourrir le Polisario fait aujourd’hui le contraire de ses principes de base.
Le coup de poignard de l’ex OUA sur le dos du Maroc
Indépendant depuis 1956, c’est-à -dire bien avant la plupart des pays du continent, le Maroc fut de tous les combats de libération africaine. Le Roi Mohammed V, puis son successeur Hassan II, appuyèrent sans réserve la marche irréversible des Etats africains vers l’indépendance. D’ailleurs, dès 1963, le Maroc avait même déjà créé un ministère chargé des Affaires Africaines pour promouvoir les relations et la coopération sur le continent.
C’est pourquoi, l’on ne comprend toujours pas ce coup de poignard de l’ex Organisation de l’Unité Africaine (OUA) sur le dos du Maroc, après que ce dernier, à la tête du Groupe dit de Casablanca, ait été l’un des membres fondateurs de la plus grande organisation institutionnelle à l’échelle du continent.
Le Polisario, dernier vestige de la guerre froide en Afrique
Le Polisario, qui est l’un des derniers vestiges encore en Afrique, d’une guerre froide qui est maintenant un passé irrémédiablement dépassé et qui à proprement parlé, ne devrait jamais être notre guerre. Mais hélas, l’Afrique l’a porté plus que les principaux intéressés, les USA et l’ex URSS, et y a payé le plus lourd tribut. Malheureusement, certains dirigeants africains n’arrivent toujours pas à faire une relecture du passé avec les yeux de la modernité, ni à lire le présent avec les yeux du futur. Cette catégorie de dirigeants africains, ne comprend toujours pas que les guerres en ce 21emesiècle, ont changé de nature de forme et de théâtre d’opérations. Ces dirigeants ne se rendent même pas compte qu’aujourd’hui, que même les ‘’lignes rouges’’ ont bougé. La Chine communiste est devenue une économie de marché et a intégré l’OMC depuis 2001. Le mur de Berlin a eu raison du bolchévisme de la toute puissante Union des Républiques Socialistes Soviétiques. La révolution industrielle a été rattrapée par la révolution technologique, puis la révoltution ‘’infostrielle’’ qui est en train d’être surplantée par la révolution robotique. Les temps d’un monde bipolaire et bilatéral sont révolus pour laisser place à un monde multipolaire et multilatéral.
A l’Est comme à l’Ouest, les certitudes d’hier ont été remises à plat, révisées, revisitées et réadaptées en fonction des nouvelles mutations, défis et menaces qu’engendrent le morcellement et la totalité de ce monde nouveau: le monde globalisé.
Et pendant tout ce temps, l’Union Africaine à qui l’Afrique avait tant d’espoir pour le règlement définitif de ces vestiges d’une autre époque, non seulement n’apporte pas de solution à ce conflit, mais est devenu le problème de ce conflit entre le Maroc et le Polisario.
De la stratégie de la ‘’chaise vide’’ à la stratégie du ‘’dedans’’
C’est aussi pourquoi, depuis 2000, s’est constitué un Comité africain d'initiative, composé d'une soixantaine d'intellectuels et de célébrités du monde de la culture parmi lesquels, le cinéaste malien Cheikh Oumar Sissoko, le poète sénégalais Amadou Lamine Sall, le diplomate panafricaniste Cheikh Tidiane Gadio ou encore l'historien guinéen Djibril Tamsir Niane, demandant le retour du Maroc dans l’Union Africaine (UA). Depuis 2010, des voix se lèvent de plus en plus et la majorité des Peuples africains surtout les jeunes, clament et déclament haut et fort dans tous les fora, que l’UA rétablisse le Maroc dans son droit légitime et historique sur la partie Sud de son territoire.
Ainsi, les autorités marocaines ont compris que le monde a changé et que même les stratégies militaires s’adaptent aux réalités des champs de bataille. Si les objectifs stratégiques sont immuables, les tactiques pour les atteindre reposent sur du management agile. Aujourd’hui, la perspectives la plus heureuse pour le Maroc, n’est plus celle de la ‘’chaise vide’’, mais celle consistant à mener les batailles de ‘’l’intérieur’’ et à ‘’l’intérieur’’ des structures, aux corps-à -corps et non plus une stratégie de somme arithmétique d’accords et de relais bilatéraux. Le Maroc dispose sur le Polisario et ses souteneurs, des arguments juridiques, historiques et légitimes irréfutables et inoxydables. Il reste au Maroc à mener et à remporter l’ultime bataille qui ne se déroule que dans les structures, devenues les nouveaux théâtres des opérations. Pas en dehors. Sur la route du règlement définitif d’un conflit qui n’aura que plus duré, l’UA pourrait d’abord ‘’geler’’ sa reconnaissance du Sahara Occidental comme pays membre, en attendant la signature entre le Polisario et le Maroc sous l’égide des Nations-Unies, du plan d’autonomie marocain présenté en 2007, réaliste et crédible. Une signature qui marquera le retrait définitif du Sahara Occidental de l’UA et le retour du Maroc dans l’UA.
Siré S, Président du Think Tank Africa WorldWide Group
Agostinho Neto, le père de l’indépendance d’Angola, se retournera sûrement dans sa tombe en voyant le gouvernement de son pays, l’Angola, qui fut beaucoup soutenu par le Maroc et par son Roi Mohamed V, financièrement et matériellement dans sa lutte de libération contre les Portugais, prendre fait et cause contre le Maroc dans son litige avec le Polisario.
Ben Bella, Boummedienne et Mohamed Boudiaf ne sont certainement pas contents du haut du ciel d’où ils nous observent, de voir que leur pays et patrie, l’Algérie pour qui ils se sont tant sacrifiés et pour qui le Maroc s’est tant battu jusqu’à se couper les quatre veines pour soutenir ses frères du FNL (Front de Libération Nationale) lors de la guerre d’Algérie, pour alimenter, porter et nourrir le Polisario fait aujourd’hui le contraire de ses principes de base.
Le coup de poignard de l’ex OUA sur le dos du Maroc
Indépendant depuis 1956, c’est-à -dire bien avant la plupart des pays du continent, le Maroc fut de tous les combats de libération africaine. Le Roi Mohammed V, puis son successeur Hassan II, appuyèrent sans réserve la marche irréversible des Etats africains vers l’indépendance. D’ailleurs, dès 1963, le Maroc avait même déjà créé un ministère chargé des Affaires Africaines pour promouvoir les relations et la coopération sur le continent.
C’est pourquoi, l’on ne comprend toujours pas ce coup de poignard de l’ex Organisation de l’Unité Africaine (OUA) sur le dos du Maroc, après que ce dernier, à la tête du Groupe dit de Casablanca, ait été l’un des membres fondateurs de la plus grande organisation institutionnelle à l’échelle du continent.
Le Polisario, dernier vestige de la guerre froide en Afrique
Le Polisario, qui est l’un des derniers vestiges encore en Afrique, d’une guerre froide qui est maintenant un passé irrémédiablement dépassé et qui à proprement parlé, ne devrait jamais être notre guerre. Mais hélas, l’Afrique l’a porté plus que les principaux intéressés, les USA et l’ex URSS, et y a payé le plus lourd tribut. Malheureusement, certains dirigeants africains n’arrivent toujours pas à faire une relecture du passé avec les yeux de la modernité, ni à lire le présent avec les yeux du futur. Cette catégorie de dirigeants africains, ne comprend toujours pas que les guerres en ce 21emesiècle, ont changé de nature de forme et de théâtre d’opérations. Ces dirigeants ne se rendent même pas compte qu’aujourd’hui, que même les ‘’lignes rouges’’ ont bougé. La Chine communiste est devenue une économie de marché et a intégré l’OMC depuis 2001. Le mur de Berlin a eu raison du bolchévisme de la toute puissante Union des Républiques Socialistes Soviétiques. La révolution industrielle a été rattrapée par la révolution technologique, puis la révoltution ‘’infostrielle’’ qui est en train d’être surplantée par la révolution robotique. Les temps d’un monde bipolaire et bilatéral sont révolus pour laisser place à un monde multipolaire et multilatéral.
A l’Est comme à l’Ouest, les certitudes d’hier ont été remises à plat, révisées, revisitées et réadaptées en fonction des nouvelles mutations, défis et menaces qu’engendrent le morcellement et la totalité de ce monde nouveau: le monde globalisé.
Et pendant tout ce temps, l’Union Africaine à qui l’Afrique avait tant d’espoir pour le règlement définitif de ces vestiges d’une autre époque, non seulement n’apporte pas de solution à ce conflit, mais est devenu le problème de ce conflit entre le Maroc et le Polisario.
De la stratégie de la ‘’chaise vide’’ à la stratégie du ‘’dedans’’
C’est aussi pourquoi, depuis 2000, s’est constitué un Comité africain d'initiative, composé d'une soixantaine d'intellectuels et de célébrités du monde de la culture parmi lesquels, le cinéaste malien Cheikh Oumar Sissoko, le poète sénégalais Amadou Lamine Sall, le diplomate panafricaniste Cheikh Tidiane Gadio ou encore l'historien guinéen Djibril Tamsir Niane, demandant le retour du Maroc dans l’Union Africaine (UA). Depuis 2010, des voix se lèvent de plus en plus et la majorité des Peuples africains surtout les jeunes, clament et déclament haut et fort dans tous les fora, que l’UA rétablisse le Maroc dans son droit légitime et historique sur la partie Sud de son territoire.
Ainsi, les autorités marocaines ont compris que le monde a changé et que même les stratégies militaires s’adaptent aux réalités des champs de bataille. Si les objectifs stratégiques sont immuables, les tactiques pour les atteindre reposent sur du management agile. Aujourd’hui, la perspectives la plus heureuse pour le Maroc, n’est plus celle de la ‘’chaise vide’’, mais celle consistant à mener les batailles de ‘’l’intérieur’’ et à ‘’l’intérieur’’ des structures, aux corps-à -corps et non plus une stratégie de somme arithmétique d’accords et de relais bilatéraux. Le Maroc dispose sur le Polisario et ses souteneurs, des arguments juridiques, historiques et légitimes irréfutables et inoxydables. Il reste au Maroc à mener et à remporter l’ultime bataille qui ne se déroule que dans les structures, devenues les nouveaux théâtres des opérations. Pas en dehors. Sur la route du règlement définitif d’un conflit qui n’aura que plus duré, l’UA pourrait d’abord ‘’geler’’ sa reconnaissance du Sahara Occidental comme pays membre, en attendant la signature entre le Polisario et le Maroc sous l’égide des Nations-Unies, du plan d’autonomie marocain présenté en 2007, réaliste et crédible. Une signature qui marquera le retrait définitif du Sahara Occidental de l’UA et le retour du Maroc dans l’UA.
Siré S, Président du Think Tank Africa WorldWide Group