anvier/février puis en avril/mai 2021, et depuis le 13 mars 2022, vous êtes l’objet d’attaques nourries et soutenues de la part de l’Armée.
Cette dernière prend ainsi la lourde responsabilité politique et morale de rompre de manière unilatérale, ce qu’il reste du cessez-le-feu alors convenu ou conclu par l’Armée et le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC). Le prétexte étant de sécuriser en Casamance des zones ciblées par elle-même d’une part, et de mettre un terme aux trafics criminels transfrontaliers, d’autre part.
S’il est légitime de vous défendre contre ces agressions de l’Armée, vous en prendre aux populations à titre de représailles aveugles, ne l’est point, fût-ce seulement par des braquages et autres actes sporadiques ou symboliques sur les routes.*
Non ! ne vous trompez pas d’ennemis. Bien au contraire, faites-nous la démonstration que vous avez appris de l’histoire, et mûri avec le temps.
Le silence des populations face à la nouvelle donne imposée par l’Armée, ne doit aucunement constituer un prétexte pour des représailles à leur encontre.
Pas même le soutien du Collectif des Cadres Casamançais (CCC), exprimé de manière inconsidérée et réitérative, en faveur de l’Armée dans son offensive contre le MFDC, injustifiée du reste à mes yeux, ne saurait donner prétexte à quelques représailles que ce soient contre les populations.
Car le CCC ne représente et ne porte la parole que des cadres casamançais qui veulent bien se reconnaître dans le CCC. Ni plus ni moins !
Voilà pourquoi, solennellement, et fraternellement, je vous demande, chers Frères combattants du MFDC, de bien vouloir vous limiter, dans le cadre des hostilités que l’Armée a pris la lourde responsabilité politique et morale de lancer contre vous, aux seuls actes militaires qu’imposent, en toute légitimité, tout à la fois, le devoir et l’obligation de vous défendre.
La Cause que vous défendez, et pour laquelle vous luttez depuis 1982, vous exhorte au sens de la responsabilité et vous commande à plus forte raison, de servir et de défendre les populations, quoi qu’il advienne. »
Cette dernière prend ainsi la lourde responsabilité politique et morale de rompre de manière unilatérale, ce qu’il reste du cessez-le-feu alors convenu ou conclu par l’Armée et le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC). Le prétexte étant de sécuriser en Casamance des zones ciblées par elle-même d’une part, et de mettre un terme aux trafics criminels transfrontaliers, d’autre part.
S’il est légitime de vous défendre contre ces agressions de l’Armée, vous en prendre aux populations à titre de représailles aveugles, ne l’est point, fût-ce seulement par des braquages et autres actes sporadiques ou symboliques sur les routes.*
Non ! ne vous trompez pas d’ennemis. Bien au contraire, faites-nous la démonstration que vous avez appris de l’histoire, et mûri avec le temps.
Le silence des populations face à la nouvelle donne imposée par l’Armée, ne doit aucunement constituer un prétexte pour des représailles à leur encontre.
Pas même le soutien du Collectif des Cadres Casamançais (CCC), exprimé de manière inconsidérée et réitérative, en faveur de l’Armée dans son offensive contre le MFDC, injustifiée du reste à mes yeux, ne saurait donner prétexte à quelques représailles que ce soient contre les populations.
Car le CCC ne représente et ne porte la parole que des cadres casamançais qui veulent bien se reconnaître dans le CCC. Ni plus ni moins !
Voilà pourquoi, solennellement, et fraternellement, je vous demande, chers Frères combattants du MFDC, de bien vouloir vous limiter, dans le cadre des hostilités que l’Armée a pris la lourde responsabilité politique et morale de lancer contre vous, aux seuls actes militaires qu’imposent, en toute légitimité, tout à la fois, le devoir et l’obligation de vous défendre.
La Cause que vous défendez, et pour laquelle vous luttez depuis 1982, vous exhorte au sens de la responsabilité et vous commande à plus forte raison, de servir et de défendre les populations, quoi qu’il advienne. »