Le maitre des poursuites ne lâche pas le jeune Saer Kébé. Ce dernier, après son passage en première instance, puis en appel, va encore comparaitre devant la juridiction suprême. Le parquet a, après la décision rendu par la Chambre criminelle d’appel introduit un pourvoi en cassation contre lui.
L’information a été confirmée par son avocat Me Moussa sarr Arrêté en 2014 pour apologie de terrorisme, acte de terrorisme et menace de terrorisme, Saer Kébé, a été, après 4 ans de détention préventive, Saer Kébé, condamné à 3 mois avec sursis pour menace de terrorisme. Ce, après qu’il a été acquitté des faits d’actes de terrorisme et d’apologie de terrorisme.
Le parquet, insatisfait de la décision rendue en première instance, a interjeté appel. La Chambre criminelle d’appel, en rendant sa sentence, a confirmé la peine de la juridiction d’instance. En première instance comme devant la juridiction, le jeune homme, étudiant en administration des affaires a regretté les faits qui lui sont reprochés.
« J’étais choqué par les milliers d’enfants et femmes enceintes qui ont été massacrés par l’armée israélienne avec l’armée américaine. Je voulais juste condamner les images que j’avais vues. J’étais hors de moi. Je ne mesurais pas la gravité de mes actes. Je ne savais pas que cela aurait un impact sur mon avenir. J’ai passé quatre ans en prison pendant ce temps, certains de mes camarades faisaient leur master et tandis que d’autres avaient commencé à travailler », déclarait-il non sans soutenir qu’il avait perdu beaucoup de temps en prison et que sa préoccupation était d’obtenir des diplômes et de participer au développement du pays.