4 ans dont 2 ans avec sursis, c’est la peine qui a été infligée à l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) Lamine Diack pour corruption. En sus, il doit payer, en guise d’amende, le montant de 500 mille euros. Ce dernier est assigné en résidence surveillée depuis plus de 5 ans en France. Ainsi, aussitôt après le prononcé sur verdict, beaucoup se sont posés la question de savoir si les années qu’il a passées en résidence surveillée seront décomptées de la peine retenue contre lui. La réponse à cette question est « Non ».
Un magistrat soumis à la question renseigne que la résidence surveillée ne peut pas être considérée comme une détention provisoire. « En France, ce qui peut être considéré comme une détention préventive, c’est le port du bracelet électronique ou le placement sous contrôle judiciaire », a expliqué notre interlocuteur sous le couvert de l’anonymat. Cependant, il explique que Lamine Diack ne va pas, pour le moment, en prison d’autant que l’exécution de la peine n’est pas automatique. Il pourrait aller en prison si la condamnation est définitive. C’est-à -dire si toutes les voies de recours sont utilisées. C’est à partir de ce moment que le parquet, chargé de l’exécution de la peine pourrait demander à ce qu’il soit conduit en prison. « Si le juge voulait qu’il aille en prison, il pourrait, en prononçant la peine, lui décerner un mandat dépôt séance tenante puisque Lamine Diack était présent dans la salle d’audience », renchérit notre source.
EMEDIA