A Dakar, les bonbonnes de gaz butane les plus utilisées par les ménages sont 9 kg, 6 kg et 2,7 kg, couvrant presque 91% de la demande. Depuis le début du ramadan, certains consommateurs se plaignent de la rareté sur les points de distribution. Cet après-midi du mardi 5 avril 2022, à Grand Yoff, au quartier « Dépôt gaz », non loin de l’Hôpital Idrissa Pouye (ex-Cto), une dizaine de femmes font la queue, dans l’espoir de trouver une bouteille de gaz. Sur les deux bords du trottoir, les charrettes et camionnettes sont alignées de façon désordonnée, créant un petit bouchon.
« Aidez-nous vous aussi, nous venons de loin. Nous risquons de rater le repas pour la rupture », supplie une dame d’un âge mûr. « Patientez ! Je ne vous promets rien, mais une camionnette doit venir bientôt et tout le monde sera servi », rassure le vigile. « Le dépôt gaz » de Grand Yoff est le plus grand point de rassemblement du gaz butane de la commune.
La moindre pénurie peut impacter tous les vendeurs au détail. « Dès que tu vois les femmes venir ici en nombre, c’est qu’il n’y a pas de gaz dans les boutiques », constate un charretier. Ainsi, sur sept boutiques visitées, six ont affirmé qu’ils sont en manque de gaz butane depuis le samedi, à l’exception d’un boutiquier qui ne dispose que des bouteilles de 9 kg.
A la station d’essence du rond-point liberté 6, plusieurs camionnettes vides sont stationnées. Derrière les volants, certains chauffeurs dorment à poings fermés. En face, le bâtiment servant de stock est presque vide. « Le samedi, on a fait la distribution auprès de nos clients. Aujourd’hui, on n’en a pas, toi-même tu l’as constaté », confie un chauffeur.
« C’est une rétention de bouteilles de gaz entre distributeurs, mais pas de pénurie »
Des sources confient que c’est impensable de parler de la pénurie de butane au Sénégal. Il ajoute que c’est une rétention de bouteilles de gaz entre les distributeurs. Une façon de créer de la concurrence. « Exemple, les gens qui achètent des bouteilles de marque différente, au moment d’échanger, au lieu de reprendre la même marque ou couleur, ils en prennent une autre. C’est ça qu’on appelle l’interchangeabilité de bouteilles », explique notre source. En 2017, les distributeurs avaient signé la convention d’interchangeabilité de bouteilles de gaz butane. D’après notre source, les distributeurs peuvent faire des retentions entre eux pour créer de la pénurie.
« On n’a aucun risque de rupture au Sénégal »
« A l’heure où je vous parle, le Sénégal dispose d’un stock de 21 jours de butane. Aujourd’hui, à la date du 5 avril, le stock de butane disponible au Sénégal est de 11 542 tonnes. Il y a un butanier de Touba Gaz qui est attendu entre le 7 et le 9 avril, avec 4 068 tonnes. Cela veut dire qu’on n’a aucun risque de rupture au Sénégal. Ce sont les distributeurs du gaz butane qui doivent respecter la convention d’interchangeabilité ».
« Aidez-nous vous aussi, nous venons de loin. Nous risquons de rater le repas pour la rupture », supplie une dame d’un âge mûr. « Patientez ! Je ne vous promets rien, mais une camionnette doit venir bientôt et tout le monde sera servi », rassure le vigile. « Le dépôt gaz » de Grand Yoff est le plus grand point de rassemblement du gaz butane de la commune.
La moindre pénurie peut impacter tous les vendeurs au détail. « Dès que tu vois les femmes venir ici en nombre, c’est qu’il n’y a pas de gaz dans les boutiques », constate un charretier. Ainsi, sur sept boutiques visitées, six ont affirmé qu’ils sont en manque de gaz butane depuis le samedi, à l’exception d’un boutiquier qui ne dispose que des bouteilles de 9 kg.
A la station d’essence du rond-point liberté 6, plusieurs camionnettes vides sont stationnées. Derrière les volants, certains chauffeurs dorment à poings fermés. En face, le bâtiment servant de stock est presque vide. « Le samedi, on a fait la distribution auprès de nos clients. Aujourd’hui, on n’en a pas, toi-même tu l’as constaté », confie un chauffeur.
« C’est une rétention de bouteilles de gaz entre distributeurs, mais pas de pénurie »
Des sources confient que c’est impensable de parler de la pénurie de butane au Sénégal. Il ajoute que c’est une rétention de bouteilles de gaz entre les distributeurs. Une façon de créer de la concurrence. « Exemple, les gens qui achètent des bouteilles de marque différente, au moment d’échanger, au lieu de reprendre la même marque ou couleur, ils en prennent une autre. C’est ça qu’on appelle l’interchangeabilité de bouteilles », explique notre source. En 2017, les distributeurs avaient signé la convention d’interchangeabilité de bouteilles de gaz butane. D’après notre source, les distributeurs peuvent faire des retentions entre eux pour créer de la pénurie.
« On n’a aucun risque de rupture au Sénégal »
« A l’heure où je vous parle, le Sénégal dispose d’un stock de 21 jours de butane. Aujourd’hui, à la date du 5 avril, le stock de butane disponible au Sénégal est de 11 542 tonnes. Il y a un butanier de Touba Gaz qui est attendu entre le 7 et le 9 avril, avec 4 068 tonnes. Cela veut dire qu’on n’a aucun risque de rupture au Sénégal. Ce sont les distributeurs du gaz butane qui doivent respecter la convention d’interchangeabilité ».